Avec Bruno Retailleau, c'est le vocabulaire de l'extrême droite qui entre au gouvernement

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Transcript

00:00Cette dépossession culturelle, le chaos migratoire, un ensauvagement, une forme de décivilisation dans notre société.

00:21Cette dépossession culturelle, elle est née de quoi ?

00:24Elle est née de l'injonction qu'on a faite aux français

00:27de ne plus être eux-mêmes pour pouvoir accueillir l'autre.

00:30Le chaos migratoire mènera, mènera à des insurrections électorales.

00:34Insurrections électorales ?

00:35Bien sûr.

00:36La colonisation, c'est bien entendu des heures qui ont été noires,

00:39mais c'est aussi des heures qui ont été belles, avec des mains tendues, etc.

00:43Le chef de l'État s'est inquiété d'une décivilisation de la société. Est-ce que vous partagez cette inquiétude ?

00:48Non seulement je la partage, mais c'est un mot que j'ai sans doute été l'un des premiers à utiliser,

00:52je l'utilise depuis plusieurs années.

00:54Les élus sont confrontés à une violence, à un ensauvagement,

00:57à une forme de décivilisation dans notre société.

00:59Il y a eu un ensauvagement.

01:01Certes, ce sont des français, mais ce sont des français par leur identité.

01:04Et malheureusement, pour la deuxième, la troisième génération,

01:08il y a comme une sorte de régression vers les origines, vers les origines ethniques.

01:13Est-ce qu'on est à Téhéran ? Est-ce qu'on est à Bagdad ?

01:16Est-ce qu'on est en France, dans la République française ?