• il y a 3 mois


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Transcription
00:00Voilà. Et après, sur la question de la destitution du vote et du débat qu'il y aura en commission, je pense déjà qu'il y a une attente de voir le débat en lui-même.
00:08On n'a pas encore définitivement pris notre position, parce qu'à la fois, on reconnaît qu'il y a une faute de la part d'Emmanuel Macron, une faute politique.
00:17Et à la fois, en tant qu'écologiste, on pense que ce qui est en train d'empoisonner la Ve République, c'est la place, l'hyper-place du président de la République dans ses institutions,
00:29qui fait que tous nos régimes politiques sont structurés, organisés autour d'une seule élection, la présidentielle, autour d'une idée qu'il y aurait un homme ou une femme
00:38qui, si elle arrive à la tête de l'État, résoudrait tous les problèmes. Et donc ça crée une déception énorme, parce que non, en fait, aussi brillant soit-il,
00:45personne ne peut résoudre tous les problèmes. Donc l'idée que la dissolution serait une espèce de baguette magique pour répondre aux problèmes institutionnels
00:53qu'on connaît aujourd'hui n'est pas exacte. Donc voilà. Nous avons aujourd'hui des débats. Et nous aurons bien sûr arrêté une position d'ici le vote en commission.

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