Le snacking gagne du terrain dans les habitudes alimentaires des Français

  • il y a 7 heures
Le snacking gagne du terrain dans les habitudes alimentaires des Français. Le marché des produits apéritifs a par exemple totalisé 3,2 milliards de vente sur 12 mois, c'est une progression de 5% sur un an.

Category

🗞
News
Transcript
00:00Oui, et alors d'abord, à la maison, on vient d'avoir des chiffres publiés par Circana, le marché des produits apéritifs a totalisé 3,2 milliards de ventes sur 12 mois à fin août.
00:13C'est une progression de 5% sur un an, plus que la progression des autres produits.
00:19Et en termes de vente, c'est trois fois plus que les pâtes, deux fois plus que le jambon.
00:23Il y a plusieurs explications, alors beaucoup d'habitudes ont changé pendant le COVID, le développement du télétravail qui est un peu un corollaire du COVID, évidemment.
00:34Tout ça a beaucoup contribué à déstructurer les repas et multiplier les pauses grignotages au profit de produits comme les chips notamment.
00:43Et puis alors, tous ces produits apéritifs, outre qu'on aime tous faire des dîners comme ça avec les apéros, etc., ce sont des produits dont les étiquettes ont plutôt moins flambé que sur les autres produits alimentaires quand il y avait de l'inflation, et ça rentre aussi en ligne de compte.
01:02On adore ça, c'est pas très bon pour la santé. Le snacking cartonne aussi quand on mange hors de chez soi.
01:07Oui, c'est ça, c'est vraiment le rouleau compresseur à la maison et c'est aussi en dehors. Il faut savoir que le hors domicile représente désormais un tiers de l'ensemble des repas hors petit déjeuner et pause,
01:19avec en tête des établissements les plus fréquentés, les boulangeries, devant les pizzerias, les restaurants italiens, donc tout ça, pizzeria, restaurant italien, ça va ensemble.
01:28Et puis, assez loin, quand même, devant les enseignes de fast-food, selon Speed Snacking, ce qui est intéressant, c'est que les Français adorent ces enseignes, mais ils y vont aussi pour des raisons financières,
01:40et il y a des prix qui ne sont pas prêts à dépasser, c'est-à-dire que, par exemple, le seuil psychologique des 10,50 euros pour un burger, c'est pas possible, 13,25 euros pour une pizza,
01:50pour un kebab, on est à moins de 10 euros, et pas plus de 7 euros pour un menu sandwich en boulangerie, boulangerie qui tire très bien son épingle du jeu.
01:59On veut manger mal, mais pour pas cher. Certains plats n'ont plus la cote.
02:03Oui, c'est vrai, si on prend le top 3 du snacking, il reste assez constant, on est toujours sur la trilogie pizza, burger, kebab, le PBK, tout ça, ça reste constant, mais derrière, ça bouge.
02:19Derrière, ça bouge. Sachez que le sushi qui a longtemps trusté la 3ème place n'a plus beaucoup la cote.
02:25On mange moins le sushi.
02:26Non, oui, absolument, plus assez innovant, et plus cher financièrement, pas assez compétitif, on peut parler d'effondrement puisqu'il n'est même plus dans le top 10, remplacé par d'autres culinaires,
02:40tout ce qui vient notamment d'Asie hors Japon, beaucoup de Thaïlandais qui ont la cote, et puis de la cuisine d'Amérique latine aussi qui a la cote.
02:52Les empanadas.
02:53Par exemple.
02:54Très bien.
02:54Par exemple.
02:55Merci Emmanuel.

Recommandée