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Keir Starmer, le Premier ministre anglais, est à Rome pour rencontrer Georgia Melonie. Au cours de sa prise de parole, le Travailliste anglais a affirmé vouloir s'inspirer de la politique de Georgia Meloni en termes d'immigration. 

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Transcription
00:00Olivier Vial, un déplacement qui interpelle le Premier ministre britannique, Keir Starmer, travailliste, on le rappelle, à Rome pour rencontrer Giorgia Melloni.
00:10Et on va l'écouter. Il couvre des loges la politique migratoire de l'Italienne Giorgia Melloni. Giorgia Melloni, je vais y arriver. On regarde.
00:19J'ai toujours soutenu qu'il est bien meilleur de prévenir le départ des personnes de leur pays d'origine plutôt que d'essayer de gérer celles qui arrivent dans l'un de nos pays.
00:30J'étais donc très intéressé par cela. Et en un sens, aujourd'hui, c'est un retour, si vous voulez, au pragmatisme britannique.
00:39Ça vous fait tous réagir. C'est terrifiant. C'est dingue. Olivier Vial, qu'est-ce qui est en train de se passer ?
00:44En fait, ce qui se passe, c'est quelque chose qu'on voit quand même depuis plusieurs années. C'est qu'on a, hormis la France, une gauche européenne qui est en train de sortir du déni sur l'immigration
00:53et comprendre que lutter contre l'immigration, ce n'est pas quelque chose qui est inadmissible. Au contraire, c'est souvent quelque chose qui permet de protéger son modèle économique et son modèle social.
01:04C'est ce qu'ont fait, par exemple, les Danois. Les Danois ont mis en balance le modèle social et l'immigration. Ça a été la Suède avant.
01:13Depuis quelques jours, c'est l'Allemagne qui est là aussi gouvernée par la gauche et qui a mis en place le retour des contrôles aux frontières.
01:20Et donc, on voit qu'effectivement, à gauche, il y a une vraie évolution sur ces questions-là, partout, en tout cas dans beaucoup de pays européens, sauf sur la France.
01:31On a aussi, et ça, c'est quand même marquant, c'est qu'effectivement, le gouvernement anglais va beaucoup plus loin, puisqu'ils auraient pu aller choisir ce que fait Mélanie.
01:43La politique de Mélanie a eu un impact positif pour elle. 60 % de moins de migration via la Méditerranée.
01:51Peut-être qu'on peut rappeler justement, dans les grandes lignes, la politique de Mélanie. C'est quoi, une demande de 500 000 migrants pour venir prendre des emplois qui restaient vacants aussi ?
01:59C'est externaliser, en fait, la politique des visas dans des pays qui sont en dehors de l'Europe.
02:03Donc, en Italie, elle a un contrat avec l'Albanie. Et en fait, il y a deux centres qui dépendent de l'Italie où ceux qui veulent venir en Italie passent en Albanie.
02:13Le temps que leur dossier soit traité, ils restent sur place. Et quand leurs dossiers sont acceptés, ils rentrent en Italie. S'ils ne sont pas acceptés, ils repartent dans leur pays.
02:20Ça, c'est effectivement ce qu'a fait Mélanie. Mais ce qui est intéressant, c'est que le gouvernement travailliste anglais décide d'aller saluer Mélanie.
02:29Il aurait pu faire exactement la même chose avec le Danemark, puisque le Danemark fait la même politique.
02:33Mais là, effectivement, on a... Parce que je pense que la situation politique en Angleterre, avec les émeutes qu'il y a eues ces derniers temps, il a voulu donner un signe très fort, polémique.
02:44Parce que je pense que dans sa majorité, ça commence un petit peu quand même à tanguer le fait qu'il ait choisi comme ambassadrice de cette politique.
02:53Avec quand même un effet domino. On voit aussi, on en a parlé cette semaine, de l'Allemagne qui veut rétablir les contrôles aux frontières pendant six mois.
03:01Mais là, on voit bien qu'on est dans quelque chose qui est en train de se jouer d'une forme d'urbanisation de l'Europe avec des murs, avec des frontières. On l'a vu et c'est pas nouveau.
03:10— C'est des gouvernements de gauche. — Oui, non, mais c'est pas mon sujet. En l'occurrence, c'est pas un gouvernement de gauche s'ils font des politiques de droite, voire post-fasciste.
03:17— Donc ça bascule à ce moment-là ? — Non, mais écoutez, à un moment... Non, mais je... Enfin non, on n'est pas à gauche.
03:21Bah là, en l'occurrence, ce qu'il est en train de faire, c'est pas une politique de gauche. Bah oui, exactement. On le retire et c'est de manière très claire.
03:26— C'est Michel Ancard qui a dit, hein. On peut pas accueillir... — Je vais peut-être pouvoir finir mon propos. Mais en fait, à un moment, il y a des valeurs.
03:30Et sur ces questions en fait d'accueil, quand il s'agit notamment de réfugiés, la question, elle, est posée par toutes les ONG possibles.
03:37Vous avez beau aller en Albanie, vous avez beau essayer de le faire avec le Rwanda parce que le prédécesseur de M. Steymer, c'était exactement ce qu'il avait essayé de faire.
03:44Il a été balayé en fait par sa justice. Alors je me souviens plus exactement quelle chambre. Bah c'était un dispositif qui externalisait ça au Rwanda.
03:53C'était exactement la même condition qui veut que du coup, en fait, ça vienne contrevenir aussi aux droits fondamentaux de l'asile. Et ça, c'est un vrai sujet.
04:04Et par ailleurs, vous ne ferez pas en sorte qu'un pays, comme la Grande-Bretagne ou l'Italie, il y a des besoins. Oui, je sais, j'entends. Il y a des besoins.
04:11Mais je suis obligée de répondre. Je suis désolée. Fallait pas terminer par ça. Je suis désolée. Mais à un moment, il y a des besoins. Il y a des besoins de main-d'œuvre. Et ça, vous allez pas pouvoir faire.

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