• il y a 3 mois
La gauche pointe la proximité du ministre démissionnaire des Affaires étrangères avec le locataire de l'Elysée, tandis que l'extrême droite tient un bon exemple de sa thèse sur Bruxelles piétinant les souverainetés nationales.

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00:00Dans son discours devant le Parlement européen, la présidente désignée Ursula von der Leyen a présenté mardi le commissaire européen de la France.
00:09Stéphane Séjourné, ministre démissionnaire des Affaires étrangères, a été proposé par le président Macron lundi à la suite de la démission surprise de Thierry Breton.
00:24Les rumeurs insistaient qu'Ursula von der Leyen voulait écarter M. Breton, devenu trop autonome et même son rival dans la commission.
00:31En France, ce choix passe mal.
00:33La gauche est très critique avec le choix de lâcher M. Breton et aussi le choix de nommer M. Séjourné qui est un très proche du président.
00:41Ça va bien dans le narratif de l'extrême droite qui veut toujours nous expliquer que la commission européenne décide de tout et que la France n'a plus de souveraineté.
00:49Là, ils tiennent un bon exemple pour montrer que Mme von der Leyen est capable d'imposer des choses au président français.
00:54Les critiques pointent aussi le caractère diaphane de M. Séjourné comme ministre et le fait qu'il ne boxe pas dans la même catégorie que M. Breton.
01:02Mais le commissaire français aura des responsabilités importantes dans plusieurs domaines à condition d'obtenir un satisfait site des députés européens lors des auditions.

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