À Glomel, dans les Côtes-d’Armor, on extrait un quart de la production mondiale d’andalousite. Ce minerai rare est essentiel pour l’industrie, notamment pour sa capacité à résister aux très fortes températures. L’extension de la mine a fait l’objet d’une grande enquête publique, conclue par l’accord du préfet, malgré les réticences d’habitants agacés par les nuisances et les pollutions.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Ici, à Glomel, une petite entreprise française fournit pas moins de 25% de la demande mondiale
00:06dans Dalhousie, un minerai méconnu, pourtant très recherché par les industriels français.
00:11Une exploitation qui divise les habitants.
00:14La carrière a de très bons côtés, de très mauvais, ça partage le bourg bien sûr.
00:20Ça prend trop de place finalement, mais bon, ça donne du travail aussi aux gens du coin.
00:28Outre les nuisances, les opposants s'alarment des conséquences écologiques d'une extension du site.
00:33Il y a d'abord tous les habitants qui souffrent des nuisances,
00:36les poussières, le bruit des explosions, les déflagrations.
00:40Au-delà de ça, il y a des inquiétudes par rapport à la pollution
00:43qui est générée par l'extraction de l'andalousite.
00:46Les arguments d'Immeris pour nous rassurer ne sont absolument pas convaincants selon notre analyse.
00:52La carrière de 250 hectares est régulièrement contrôlée selon Immeris.
00:57Le préfet des Côtes-d'Armor a lui donné son feu vert à la création d'une nouvelle fosse.
01:01La société, elle, affirme avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour diminuer les nuisances.
01:07Nous avons de nombreuses mesures qui sont prévues pour respecter les seuils de notre réalité préfectorale.
01:13Les seuils sont respectés et nous travaillons avec des organismes extérieurs indépendants
01:18sur la réalisation des mesures.
01:20Le site exploite 120 personnes et fait travailler beaucoup de sous-traitants.
01:25Avec la création de la nouvelle fosse, son exploitation devrait se poursuivre jusqu'en 2044.