Cet été Cyril Viguier vous propose de découvrir ou redécouvrir les reportages magazines des éditions du Grand J.T. des Territoires !
En Isère, les grottes de la Balme abritent touristes et chauves-souris. Avec ses températures fraîches, le site est aussi un moyen d'éviter le choc thermique pendant les chaudes journées estivales. Télégrenoble vous emmène pour une exploration souterraine.
En Isère, les grottes de la Balme abritent touristes et chauves-souris. Avec ses températures fraîches, le site est aussi un moyen d'éviter le choc thermique pendant les chaudes journées estivales. Télégrenoble vous emmène pour une exploration souterraine.
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00:00Générique
00:15Bonjour à tous, c'est le Grand JT des territoires de l'été.
00:19Bienvenue dans chaque édition.
00:21Nous vous proposons les meilleurs reportages magazine de cette saison.
00:24Voici d'ailleurs le tout premier reportage de ces éditions.
00:29La porte de l'ascenseur se referme.
00:32En compagnie d'Emilia Huret, chef de centre,
00:35et d'Audrey Guillemenet, chargée de communication,
00:38nous amorçons une descente à plus de 490 m de profondeur.
00:42Bienvenue au laboratoire souterrain de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs Landra.
00:49Le site, creusé dès l'an 2000,
00:51permet de préparer la construction et l'exploitation du futur site Cigeo,
00:56un projet français de stockage géologique des déchets radioactifs
00:59qui pourrait recevoir une autorisation de création autour de 2027.
01:04À partir de 2006, nous avons continué les travaux au laboratoire souterrain
01:08et plus à des fins de support au travail de la conception du projet,
01:13définition de l'architecture à terme de ce que sera le stockage
01:17et différentes thématiques d'études,
01:20comme par exemple l'étude des matériaux, les interactions entre les matériaux.
01:25Dans ce laboratoire, pas de déchets radioactifs et il n'y en aura jamais.
01:30Si le stockage est approuvé,
01:32les résidus seront enterrés à 5 km d'ici,
01:35dans une zone souterraine aux mêmes caractéristiques que celle-ci,
01:39à 500 m de profondeur.
01:41Pour le moment, ce laboratoire est un lieu de test
01:44où plus de 70 personnes travaillent à la collecte de données
01:47qui serviront au projet Cigeo.
01:49Aujourd'hui, par exemple, ces agents creusent la roche calcaire
01:53pour qu'elle soit étudiée par les géologues du site.
01:56L'enjeu ici de ce laboratoire depuis plusieurs années
01:59a été de vérifier les propriétés de confinement de cette roche pour ce projet,
02:04mais également d'autres objectifs,
02:07des objectifs aussi plus d'ingénierie et de construction
02:10puisque dans les premières années, on a été regarder
02:13comment cette roche se comportait face au creusement à 490 m de profondeur.
02:17Le 22 juin dernier, l'autorité de sûreté nucléaire
02:21a confirmé la recevabilité du dossier de demande d'autorisation
02:25du centre industriel de stockage Cigeo.
02:28Au total, 10 000 pages de documentation ont été transmises à l'autorité.
02:32L'instruction technique est désormais lancée,
02:35marquant une étape fondamentale dans le développement du futur site Cigeo.
02:39Cette instruction devrait durer 3 ans.
02:41D'ici là, les analyses se poursuivent dans ce laboratoire de Bure.
02:45Dans les Vosges, les accompagnateurs en montagne
02:48permettent aux curieux et aux touristes de découvrir
02:51les richesses de la faune et de la flore locale.
02:54Parmi elles, le chamois captive l'attention,
02:57car pour apercevoir cet animal, mieux vaut s'équiper de jumelles
03:00et d'un bon appareil, comme Thierry Lasson de la rédaction de Vosges Télévisions.
03:04Ce mercredi, en fin d'après-midi,
03:07Maxime, accompagnateur en montagne, emmène une dizaine de randonneurs
03:10sur les crêtes vosgiennes.
03:12La météo y est en effet, on ne peut plus idéale
03:15pour l'observation du chamois.
03:17Et en effet, on ne tarde pas à en apercevoir un.
03:20Mais il est beaucoup trop loin pour le zoom de notre caméra
03:23et sur le moment, avouons-le, c'est un peu décevant.
03:26Mais à quelques centaines de mètres plus loin,
03:29regardez qui s'invite à la fête.
03:32Pas vraiment farouche, ce mâle d'une quarantaine de kilos
03:35qui va faire durer le plaisir d'ailleurs et se laisser photographier
03:38sous tous les angles.
03:40Le seul prédateur qu'il a, c'est le loup et le lynx.
03:43Il n'a pas beaucoup sur le massif.
03:46Donc on peut le voir plutôt sereinement.
03:49On pourrait presque le caresser par moments.
03:52Il ne faut surtout pas le faire.
03:54Si on est déjà à 10 mètres, c'est déjà vraiment beau.
03:57Il n'y a pas besoin d'aller plus loin, plus proche pour le voir.
04:00Ce n'est pas souvent qu'on voit des chamois, alors c'est bien aussi.
04:03Et vous n'en aviez jamais vu jusque-là ?
04:05Ben, qu'en photo.
04:07C'est super.
04:08Dommage, je n'ai pas le bon appareil photo.
04:10Mais bon, j'ai pu me débrouiller avec mon téléphone.
04:12Mais je compte bien en venir pour faire d'autres photos
04:16Parfois, il y a des photographes qui font des plus belles photos que nous.
04:19Donc ça ne remplace pas l'instant vécu.
04:22Regarder avec ses yeux et pas avec l'appareil ?
04:24Oui, c'est beaucoup mieux.
04:26Les zones de prédilection de l'animal sont ses cirques glaciaires.
04:29Il y est en effet parfaitement adapté.
04:32Il a des sabots très adaptés pour tenir tous les rochers et la glace.
04:35Il a une très grosse case thoracique, un très gros cœur.
04:38Il a beaucoup plus de globules rouges que l'être humain.
04:41Donc toutes ces caractéristiques font que c'est un animal
04:44qui peut se rendre dans les cirques glaciaires très facilement.
04:47Le chamois vit entre 15 et 20 ans pour les plus vieux.
04:50La période des naissances a lieu fin mai-début juin.
04:53Bien qu'appartenant à la famille des bovidés, l'animal, on le voit,
04:56est bien plus proche de la chèvre de montagne.
04:59Car il est de la sous-famille décaprinée.
05:02Le ruminant a été introduit dans le massif en 1956.
05:05Précisément 11 chamois Duffelberg en Allemagne.
05:08Aujourd'hui, on en compte un millier.
05:11Une population qui doit être régulée.
05:14On régule le chamois là, sinon il y a trop de conséguinités.
05:17Les chasseurs tuent le chamois normalement chaque année.
05:20Aujourd'hui, on en prend d'ici pour introduire dans d'autres endroits,
05:23dans d'autres massifs de France ou même d'ailleurs.
05:26Parole d'accompagnateur, à chaque fois, le chamois était au rendez-vous.
05:29Quant à notre invité surprise, il est reparti lasser les photos vers d'autres cieux.
05:35Voilà, direction l'ouest du pays.
05:38Désormais avec un embarquement immédiat pour une aventure dans les airs.
05:41A l'aérodrome du Mans, des baptêmes de l'air exceptionnels sont proposés chaque jour.
05:45A bord d'un autogyre, les participants peuvent voler à plus de 200 km par heure.
05:50Une expérience à couper le souffle.
05:53Et il faut avoir le cœur bien accroché.
05:56Vous allez le voir avec ce reportage d'Anthony Piton et de Sacha Lemoyne
05:59pour notre partenaire LM Téléstar.
06:05Imaginez un oiseau de métal.
06:10Vous l'avez peut-être déjà vu voler au-dessus du Mans.
06:14Cet engin jaune Canary est un autogyre.
06:18Aujourd'hui, Martin s'apprête à vivre à bord son tout premier baptême de l'air.
06:35Une expérience pleine de sensations fortes.
06:39En l'air, Martin découvre des paysages sous un angle nouveau.
06:44Super bonne sensation, très grosse sensation de liberté.
06:49Je referai pour peut-être avoir des cabrioles un peu plus importantes que ce premier vol découverte.
06:57Car l'autogyre est un drôle d'oiseau entre avion et hélicoptère.
07:02Engin connu pour sa maniabilité, il offre des sensations de vol assez uniques.
07:07C'est vraiment une vue sphérique, on y voit partout.
07:10Donc c'est des sensations de pouvoir voir sa maison, de pouvoir voir les châteaux, les rivières, etc.
07:14De visiter, mais de se déplacer comme on veut.
07:16De s'arrêter sur place, de passer de 0 à 200 km en 5 secondes.
07:20Et en même temps, de pouvoir se mouvoir où on veut.
07:26Air Bleu ULM organise entre 300 et 400 baptêmes de l'air par an.
07:32Et pour ceux qui veulent aller plus loin, il est aussi possible de se former au pilotage.
07:37Et de passer son brevet de pilote d'ULM.
07:40Il y a quand même des notions à connaître et à savoir.
07:44Il ne faut pas avoir la tête dure.
07:46Il faut vraiment emmagasiner pas mal de petites choses qui font que ça va bien se passer.
07:50Même notre stagiaire Sacha a quitté l'ONI.
07:53C'est parfait.
07:54Cool, alors on est parti.
07:56Alors, prêt à prendre votre envol ?
08:00Xavier Horry est un passionné des années 60 et plus particulièrement des voitures de cette époque.
08:05Il en compte des dizaines dans son garage.
08:07Et la rédaction de TLC a eu la chance de s'y rendre pour une remontée dans le temps, sans radar ni péage.
08:13Regardez ce reportage.
08:16En épicier, en agriculteur ou bien encore en adjudant-chef de la gendarmerie.
08:22Xavier Horry est peut-être bien le seul à pouvoir exercer tous ses métiers et en même temps.
08:27A 44 ans, ce fan des années 60 fait vivre tous ses personnages à travers sa passion,
08:32la collection de véhicules qui nous replonge dans les sixties.
08:36Dans son hangar à Ferney, Xavier Horry a entreposé tous ses véhicules.
08:40Près de 70 voitures y sont précieusement abritées.
08:43Dans sa collection, on est surpris d'abord par la dizaine de voitures de la gendarmerie.
08:48Bichonnées et repeintes pour certaines, le collectionneur aime jouer le gendarme de l'époque.
08:54C'est aussi un métier que j'aurais voulu faire.
08:57Tout à fait. Là aussi on se rattrape.
09:00On se rattrape avec les véhicules, on se rattrape avec l'ambiance.
09:03On se rattrape via une association qui s'appelle la PTG,
09:07pour laquelle on travaille un petit peu avec la gendarmerie pour faire des expos, des choses comme ça.
09:10S'il n'a pu endosser l'uniforme, aujourd'hui il s'est bien rattrapé.
09:144L, estafette bleue, Peugeot 305 et bien d'autres encore.
09:18Et le collectionneur ne lésigne pas sur les détails.
09:21Ce bureau recrée l'ambiance d'une brigade dans les années 60.
09:25Avec tout le matériel d'époque, que ce soit tant au niveau du matériel,
09:29machine à écrire, téléphonie, plans divers, que les manuels de gendarmerie, que les procédures.
09:35Les années 60, une époque qui fascine ce quadragénaire.
09:39Après avoir enfilé le costume de gendarme, il se met dans la peau d'un épicier.
09:44C'est à bord de cette estafette qu'il aurait tant aimé sillonner la campagne ligérienne.
09:49C'est la peau de l'épicier. L'épicier, puisque ce véhicule a 6300 km,
09:54il est équipé comme une épicerie d'époque, qui passait dans les villages en années 60.
09:58Il n'y a pas de quoi se nourrir, vous avez de quoi boire.
10:00Tracteur, mobilette, camion et même un corbillard complètent sa collection de voitures des années 60.
10:05Depuis 30 ans qu'il collectionne tous ses objets et engins qui roulent,
10:10Xavier Horry réalise quelque part un rêve d'enfant.
10:13Nostalgique des années yéyés, cette collection digne d'un musée amuse Xavier Horry.
10:19Aujourd'hui, il continue d'agrandir sa collection à un rythme beaucoup moins soutenu qu'à une époque.
10:24Mais son esprit grand enfant, lui, perdurera encore un bon moment.
10:33Réduire sa consommation énergétique, c'est aussi s'engager dans la préservation de l'environnement
10:38à l'instar du développement des énergies propres.
10:41Parmi elles, l'éolienne est incontestablement la plus connue mais aussi la plus débattue en France.
10:47Si son aspect extérieur est souvent critiqué pour en laidir les paysages,
10:51son intérieur, lui, nous est encore secret.
10:54Alors que se cache-t-il dans une éolienne ?
10:57Les révélations et explications de la chaîne TVR.
11:00Près de Rennes, ce reportage.
11:02À la question à quoi ressemble l'intérieur d'une éolienne,
11:06voici la découverte de l'une d'elles sur le parc éolien de Teillet, au sud-est du département.
11:11La visite commence par le passage dans un mont de charge,
11:14puis la prise d'une échelle exiguë avant de se retrouver à 100 mètres de hauteur,
11:18dans ce qu'on appelle la nacelle, la partie rectangulaire au-dessus du mât, à la base des pâles.
11:23C'est ce qu'on appelle le moyeu ou le hub.
11:25Donc il y a les trois pâles.
11:27Derrière moi, il y a la multiplicatrice qui permet de multiplier l'énergie,
11:31donc ça fait à peu près un rapport de 100.
11:33Et à 1 200 en minute, la génératrice.
11:36Et derrière vous, le convertisseur.
11:39Donc qui, derrière, a 690 volts qui est multiplié,
11:44donc après, avec le transformateur, en 20 000 qui est réinjecté sur le réseau.
11:49Cette éolienne à 3 millions d'euros appartient à la société bordelaise Valorem,
11:53qui entend bien en implanter beaucoup d'autres dans le département.
11:56Un projet comme celui qu'on a juste derrière nous,
11:59il a mis 17 ans à se construire, ce qui est beaucoup trop long.
12:02Nous, on pense que ces projets-là, en prenant le temps de concerter avec la population,
12:10en prenant le temps de faire toutes les études environnementales nécessaires,
12:14on pense que c'est des projets qui peuvent sortir de terre en 4 ans.
12:17Valorem possède déjà les 4 éoliennes du site de Thayet installé en 2019.
12:22Elle travaille à ériger la prochaine pour 2025.
12:27L'amour des traditions nous conduit dans les Vosges,
12:30maintenant dans un atelier hors du temps, celui d'un artisan italien
12:34qui consacre sa vie à la reproduction de reliques.
12:37Boutons d'uniformes, vêtements ou pièces de monnaie,
12:40rien ne se perd, tout se restaure et tout se fabrique ou se refabrique.
12:44Reportage d'Hélène Lepla pour Vosges Télévisions.
12:48Travailler dans le temps et plonger dans le passé,
12:51c'est la traduction même en latin de labor temporis,
12:54le nom de l'atelier créé en 2016 par ce fondeur d'art
12:57dans le village de Removil près de Neuf Châteaux
13:00et rendre visite à Marco di Saro s'est traversé les âges.
13:04Cet artisan d'origine italienne s'est spécialisé
13:07dans la reproduction d'objets historiques
13:09sur une période couvrant l'Antiquité à la Première Guerre mondiale.
13:13Il fabrique par exemple des boutons d'uniformes des armées napoléoniennes
13:17ou des monnaies de l'Empire romain.
13:19Jeune, il se prend de passion pour les reconstitutions historiques
13:23et décide avec des amis de vivre à l'époque médiévale.
13:27On a reconstruit les habitants de notre ville,
13:31des habitants simples, pas des riches à l'époque,
13:35et donc on a commencé comme ça à la fin du XIIIe siècle.
13:38Après on est passé par passion au Premier Empire napoléonien
13:44parce qu'il y avait des régiments italiens
13:47qui se sont combattus pour la France.
13:49Pour vivre pleinement sa passion de l'histoire,
13:51Marco Di Sarro va suivre une formation en bijouterie
13:54et se spécialiser dans la fonderie d'art de métaux légers non ferreux.
13:58Dans son atelier, il réalise ses moules selon la technique de la fonte à cire perdue,
14:03d'où sortiront des pièces de l'époque choisies,
14:06comme cette boucle de ceinture romaine.
14:08Le geste, lui non plus, n'a quasiment pas changé.
14:11Ça change un peu la forme des matériaux, des outils,
14:15mais à la fin, ils sont plus ou moins les mêmes.
14:17J'ai gardé la documentation d'origine,
14:19disons à peu près au 80% des pièces, même plus.
14:23Et dès là, avec les dimensions, les matériels et la forme,
14:27je vais récréer l'objet.
14:29Les articles sont remarquables de précision,
14:31fabriqués essentiellement en laiton ou en bronze.
14:34Marco Di Sarro possède ainsi toute une collection de pièces de monnaies antiques.
14:39Ah voilà, ça c'est une des premières pièces.
14:42Avec ça, on peut touer quelqu'un.
14:46C'est vraiment très, très lourd et très gros.
14:48Ça, c'était une des premières pièces en bronze,
14:51les sesterces, en fait.
14:52Ces petits objets en série ou à l'unité
14:55sont commercialisés en ligne,
14:57essentiellement auprès de musées,
14:59à un monde de connaisseurs.
15:01Et sur l'époque choisie par l'artisan italien pour ses créations,
15:04ils sont moins d'une dizaine en France
15:06à exercer comme lui ce métier original.
15:10Interessons-nous à présent à un autre métier dans cette édition
15:14et à un navire méconnu de la plupart d'entre nous,
15:17la pilotine.
15:18Un navire puissant à la fonction particulière,
15:20transporté des pilotes spécialistes,
15:22des entrées et des sorties de port à bord des ferries,
15:25des paquebots ou des cargos,
15:27comme vous le voyez sur ces images de nos partenaires en Corse.
15:30Un bateau est un métier atypique et non sans risque.
15:33Écoutez ces précisions recueillies par Maï Poupard et Paul Claret de Télé-Payser.
15:38Alors notre métier consiste à faire entrer des bateaux ici
15:41sur la station de l'Île-Rousse et de Calvi.
15:43C'est des bateaux à partir de 60 mètres,
15:46tout ce qui est yachts ou navires de plaisance
15:50et surtout de commerce,
15:52les faire entrer en sécurité.
15:54C'est surtout des bateaux qui sont très puissants
15:56pour affronter les mauvaises conditions météorologiques.
16:00Ce sont des bateaux qui sont relativement sables,
16:02qui permettent de passer du portique que vous voyez à l'échelle de pilote
16:06et qui nous amènent à bord en toute sécurité.
16:10Et puis direction Lisers dans ce journal pour une escapade souterraine.
16:14Parmi les merveilles de la région,
16:16les grottes de la Balme occupent une place bien à part.
16:20Le site abrite plus d'un kilomètre d'exploration
16:23où se mêlent touristes et chauves-souris.
16:25Avec des températures très fraîches sur place,
16:27le site est aussi un moyen d'éviter le choc thermique
16:30pendant les chaudes journées estivales.
16:32Regardez ce reportage de notre partenaire Télé-Grenoble.
16:37Donc là il y a un petit passage assez étroit,
16:39il faut vraiment se faufiler et faire preuve vraiment de souplesse.
16:42Mais il faudra aussi faire preuve d'humilité face à la beauté naturelle
16:46de l'une des sept merveilles du Dauphiné.
16:49Dans le Nord-Isère, les grottes de la Balme offrent au public
16:53un spectacle riche en découvertes et en histoire
16:56dans l'espace naturel sensible des coteaux de Saint-Roch.
16:59On rentre par un port qui fait à peu près 35 mètres de haut
17:02donc déjà c'est déjà impressionnant.
17:04Ensuite on arrive dans un espace très ouvert,
17:07avec des dimensions de cathédrales, on y trouve des lacs,
17:10on y trouve des labyrinthes aussi,
17:12deux labyrinthes qui sont très spécifiques des grottes.
17:14On y trouve des gourds, donc ces petits bassins
17:17qui sont tout à fait magnifiques.
17:19Donc ces passages sont formés tout simplement
17:21avec le passage de l'eau pendant des milliers d'années.
17:24Ici vous avez une formation un peu particulière
17:26qui s'appelle une marmite de géant
17:28qui est une formation complètement naturelle.
17:30Ça se forme de manière assez simple,
17:32qui va couler, qui va tourbillonner
17:34et qui va emporter avec elle des cailloux ou un peu de sable.
17:37Ça fait une dérosion mécanique assez simple à comprendre.
17:40Et donc celle que vous avez là, cette marmite de géant,
17:43elle a environ 130 000 ans.
17:45Ce qui fait aussi la particularité des grottes de la Balme,
17:48ce sont ses habitants.
17:50Elles sont réputées pour héberger une grande variété
17:53de populations de chauves-souris.
17:55Les grottes accueillent différentes espèces d'oiseaux
17:58dont certaines sont rares, comme des rapaces nocturnes,
18:01en plus d'avoir ouvert la porte à quelques mammifères,
18:04eux aussi extrêmement rares.
18:06Là on s'engouffre dans le labyrinthe de François 1er.
18:09C'est une peinture d'un artiste lyonnais
18:11qui s'appelle Théodore Léving
18:13et qui a été réalisée en 1882.
18:15Elle est là pour commémorer un événement historique majeur
18:18à la fois pour le village mais aussi pour les grottes,
18:20à savoir la venue de François 1er en personne
18:23aux grottes de la Balme en 1516.
18:26Entre histoire, géologie et écosystème,
18:29les grottes de la Balme sont la promesse d'une évasion
18:32à la découverte des travaux époustouflants
18:35de l'architecte la plus talentueuse au monde, la nature.
18:42Et puis elle s'invite de plus en plus
18:44dans l'alimentation des Français.
18:46Petits fruits rouges, orangés de la famille de la tomate,
18:49c'est la baie de Goji,
18:51des baies qui proviennent aujourd'hui essentiellement
18:53du marché asiatique.
18:55Pourtant, dans l'Oise, quelques producteurs français
18:57se sont lancés dans la culture de ces fruits.
19:00Jérôme Oubron les a goûtés pour rouer au TV regardé.
19:04En Chine, on lui prête des vertus millénaires
19:07telles que la jeunesse éternelle.
19:09C'est la baie de Goji,
19:12petits fruits orangés de la famille des tomates
19:15que Valérie cueille avec délicatesse.
19:17On choisit les bien mûrs, bien colorés, charnus
19:20et bien orangés, vermillons, voire rouges.
19:24Je préfère cueillir avec la queue
19:26pour qu'elles se conservent mieux.
19:28Comme ça, au frigo, on peut les garder
19:30une dizaine de jours sans problème.
19:32Et pour le contrôle qualité,
19:34l'agricultrice peut compter sur son fils.
19:36Eh, ne mange pas tout, gourmand !
19:38Mets les bains de kangourous, s'il te plaît.
19:40Ah oui, c'est super bon.
19:42Il n'y a presque même pas besoin de les croquer.
19:44Originaire de Méditerranée,
19:46la baie de Goji s'est d'abord exportée en Chine.
19:4890% des baies produites dans le monde
19:50proviennent désormais du marché asiatique.
19:52Pourtant, il y a 5 ans,
19:54c'est bien dans l'Oise que Valérie décide
19:56d'en développer la culture.
19:58Un pari sur l'avenir.
20:00La baie de Goji pousse très bien sur un sol calcaire.
20:02Notre plateau Picard est justement très calcaire.
20:04Avec le climat évoluant,
20:06on arrive à des taux d'ensoleillement
20:08suffisants pour produire la baie de Goji.
20:10Connue pour ses qualités gustatives,
20:12la baie de Goji s'installe de plus en plus
20:14dans le régime alimentaire des Français.
20:16Et contrairement aux idées reçues,
20:18elle ne se consomme pas qu'en fruits secs.
20:20On a l'habitude de les trouver sèches
20:22mais en fait, c'est comme tous les fruits,
20:24c'est meilleur frais, il y a plus de vitamines,
20:26il y a tous les bienfaits
20:28et le goût est plus savoureux.
20:30C'est le fruit qui contient le plus de vitamines C au kilo.
20:32Elle est aussi très riche en acides aminés.
20:34La France ne compte qu'une vingtaine
20:36de producteurs de baies de Goji,
20:38d'où sa valeur. Pour des baies fraîches et bio,
20:40il faudra compter en moyenne entre 80 et 100 euros le kilo,
20:42le prix d'une alimentation
20:44à la fois saine et locale.
20:48Ils sont plus de 15 000 chaque année
20:50à être abandonnés.
20:52Les animaux de compagnie sont les principales victimes
20:54des départs en vacances.
20:56Une donnée malheureuse compensée néanmoins
20:58par une prise de conscience de plus en plus importante
21:00sur le bien-être animal.
21:02Exemple dans la Loire où les animaux
21:04ont notamment le droit à des séances d'ostéopathie.
21:06Un reportage et des explications
21:08de Céline Arcilia pour la rédaction
21:10de TL7.
21:12Pepsi est la jument de 22 ans
21:14de Vanessa. Et pour cette propriétaire,
21:16il est indispensable de s'occuper
21:18du bien-être de sa mamie.
21:20Elle a régulièrement recours au service
21:22d'une ostéopathe pour s'assurer qu'elle n'ait pas
21:24de maux musculaires ou osseux.
21:26C'est une tendance qui est d'actualité
21:28et c'est très très bien. Les gens font de plus en plus
21:30attention à leurs animaux, à leur bien-être,
21:32à leurs besoins et ça c'est impeccable
21:34parce qu'il y a des choses qui sont importantes.
21:36On ne peut pas monter sur le dos d'un cheval
21:38sans savoir s'il a mal ou pas.
21:40Pepsi passe donc sous les mains expertes de Pauline Barry.
21:42Son activité est relativement jeune
21:44mais elle est de plus en plus plébiscitée
21:46en matière d'animaux. Chaque mois,
21:48elle peut en voir entre 60 et 90 en consultation.
21:50Des animaux comme les chiens
21:52qui apprécient particulièrement le moment,
21:54comme Prisca.
21:56Pauline sait cibler les problèmes
21:58tout en respectant les besoins de ses patients.
22:00Même si au début il y a une petite appréhension
22:02parce que souvent je mets mes mains
22:04là où ils ont mal,
22:06mais c'est vite dissipé quand ils voient
22:08qu'ils vont doucement
22:10et que je respecte aussi
22:12les limites
22:14qui me fixent quand ils me disent
22:16qu'ils ont mal, on arrête.
22:18On essaye vraiment de rester sous le seuil de douleur.
22:20Et si les propriétaires sont de plus en plus
22:22attentifs au bien-être physique de leurs animaux,
22:24l'aspect psychique est aussi
22:26une préoccupation.
22:28Marie-Jo Renaud-Sabot est comportementaliste
22:30félin, une discipline peu connue
22:32finalement et pourtant.
22:34Le chat, il est un peu considéré
22:36comme un meuble dans la maison
22:38alors que lui, il a des vrais besoins.
22:40Il a besoin d'interaction dans le jeu
22:42par exemple,
22:44il a besoin aussi
22:46d'avoir des coins à lui.
22:48La comportementaliste va établir un programme
22:50avec les propriétaires pour changer
22:52des comportements gênants comme le dépôt d'urine
22:54en dehors de la caisse ou l'agressivité,
22:56des comportements qui ont pu se développer
22:58lors des derniers confinements.
23:00Alors que l'on soit chien, chat ou bien cheval,
23:02les propriétaires d'animaux s'accordent
23:04souvent sur une chose.
23:06Leurs compagnons méritent une attention particulière
23:08pour être bien dans leur tête.
23:10Direction la Martinique pour terminer cette édition
23:12avec d'autres images éblouissantes,
23:14celles d'un volcan totalement décapité
23:16par l'érosion.
23:18A Saint-Anne, la savane des Pétrifications,
23:20c'est son nom, offre un paysage quasi-lunaire
23:22aussi incroyable que spectaculaire.
23:24Jean-Marc Dabreux et Teddy Albert
23:26de la rédaction de Via ATV en Martinique
23:28nous y conduisent
23:30pour une escapade volcanique.
23:32Regardez.
23:34Au sud de la Martinique,
23:36bordée par la mer des Caraïbes,
23:38une plaine,
23:40aux faux airs de désert.
23:42La savane de Pétrification
23:44où la promesse d'un dépaysement garantie.
23:46Au beau milieu de cet espace inattendu,
23:48nous croisons ce groupe de randonneurs
23:50habitués des îles.
23:52Quand je viens ici,
23:54c'est parce que j'ai l'impression
23:56de ne pas être en Martinique.
23:58Quand j'ai besoin de sortir un peu
24:00de mon île sans partir,
24:02c'est parce que j'ai besoin
24:04de sortir un peu de mon île sans partir.
24:06Visiter la savane de Pétrification,
24:08c'est aussi faire une balade dans le temps.
24:10Il y a 23 millions d'années,
24:12l'île aux fleurs est née ici.
24:14Il reste encore des traces
24:16de cette époque lointaine.
24:18Je viens de ramasser
24:20un morceau de bois pétrifié.
24:22Petit pétrifié,
24:24mais en réalité c'est du bois silicifié.
24:26Pourquoi ?
24:28Parce qu'il n'y a plus de bois à l'intérieur.
24:30Il est fibreux,
24:32un bout de bois pourri.
24:34Et ce bois a été traversé
24:36par des remontées hydrothermales,
24:38c'est-à-dire de l'eau riche en silice.
24:40On se retrouve au cœur d'un volcan
24:42totalement décapité.
24:44Nous sommes en train de réaliser
24:46le rêve un peu fou de Jules Verne,
24:48c'est-à-dire pouvoir rentrer
24:50au cœur d'un volcan.
24:52De ce passé volcanique
24:54découle un sol argileux et très fertile.
24:56Une terre idéale
24:58pour la culture du melon.
25:00Cette exploitation d'une centaine d'hectares
25:02y était plantée depuis une quinzaine d'années.
25:04Les plantes sont puissantes
25:06et nous donnent
25:08un produit de grande qualité.
25:10Le fait d'être
25:12à proximité de cette zone
25:16nous fait partager
25:18la chance d'un terroir
25:20exceptionnel.
25:22Une nature généreuse et captivante,
25:24ce photographe professionnel en a fait
25:26Il y a beaucoup d'espèces différentes.
25:28On parlait du païen-queume,
25:30on vient de voir le balbuceur-pêcheur passer,
25:32il y a la frégate, le pélican.
25:34On a l'impression d'être sur l'eau
25:36avec les oiseaux.
25:38Jadis, point le plus haut de l'île,
25:40la savane de pétrification
25:42offre aujourd'hui un panorama unique
25:44sur la Martinique.
25:46Voilà, c'est la fin de ce Grand JT des Territoires.
25:48Merci de nous avoir suivis.
25:50On se retrouve très vite pour une prochaine édition.
25:52Au revoir à tous.