• il y a 2 mois
Transcription
00:00Le film américain dans lequel j'aimerais vivre ?
00:03Eternal Sunshine of...
00:15Eternal Sunshine of the Spotless Mind.
00:21C'est un film très bizarre, mais...
00:26C'est le film de Michel Gondry.
00:27Je ne sais pas, c'est un endroit où il se passe des choses tellement fortes,
00:31dans la relation et dans tout ce qui a disparu,
00:35qu'on a presque envie de vivre cette perte et cette quête.
00:39C'est un drôle de choix, effectivement.
00:40D'ailleurs, le mec fait les questions-réponses.
00:43Et ça pourrait être Roger Rabbit aussi.
00:45J'aurais pu habiter dans Roger Rabbit.
00:58No pain, no pain, no pain,
01:01No pain, no pain, no pain,
01:10Non, je n'ai pas de genre de prédilection.
01:12J'ai juste besoin que dans chaque type de cinéma que je vois,
01:15que ce soit du polar des années 50, du polar d'aujourd'hui,
01:19des thrillers, de la science-fiction, des westerns,
01:22des films, des comédies.
01:26J'ai juste besoin qu'il y ait du cinéma, en fait.
01:29Quelque chose à proposer, une grammaire qui soit nouvelle,
01:37une narration atypique, des choses personnelles, en fait.
01:40Je serais même prêt à voir un film qui réunisse tout ça, tous ces genres.
01:44Un film de science-fiction, western, polar des années 50, comédie.
01:49Le tout dernier que j'ai pu revoir, c'était 2001, l'Odyssée de l'espace.
01:56C'est un écubrique, d'ailleurs, que j'ai présenté ici.
01:59D'avoir tellement cherché de nouvelles formes dans le récit,
02:04dans la narration, comment elle s'opère,
02:07dans l'esthétique, dans la forme même du cinéma.
02:12Franchement, je crois que c'est le seul à l'avoir fait à l'époque
02:16et je ne pense pas que quelqu'un le refera de si tôt.
02:19C'est un truc qui va directement en nous, qu'on se prend
02:22et qu'on ressent tous d'une manière différente.
02:25Pourtant, on est tous devant le même objet,
02:28mais il nous apporte tous des questions ou des réponses différentes.
02:32Et c'est assez dingue de pouvoir faire ça.
02:56La richesse du cinéma américain, c'est d'avoir puisé
03:01dans tout le cinéma français, le cinéma italien,
03:05et je pense d'avoir assemblé tout ça et de l'avoir rendu gigantesque.
03:10J'aime bien cette cohabitation entre du grand spectacle
03:15et de l'expérimental total et de l'auteur.
03:18Et toutes les libertés que ça implique, les prises de libertés, on va dire,
03:22d'offrir un peu de folie, d'oser aller peut-être des fois trop loin
03:27ou des fois juste d'y donner tout ce qu'on a.
03:33Mais d'ailleurs, ça se fait aussi dans la fabrication du cinéma.
03:36Je vois à quel point même les acteurs, les actrices s'impliquent
03:42dans la coproduction, de s'investir dans l'aventure
03:45comme si c'était la nôtre aussi et pas juste venir
03:51prendre son cachet.
03:53La faiblesse, c'est que ça soit en anglais.
03:56C'est la BO de la série Atlanta, réalisée, écrite et jouée en partie
04:03par Donald Glover, qui est vraiment passionnante,
04:08que j'écoute tous les jours, que j'écoutais tout à l'heure,
04:10qui est très riche, mais comme la réalisation de sa série d'ailleurs,
04:14dans tout, dans les comédiens, les comédiennes qui sont là,
04:17là où il pose sa caméra.
04:20Même la post-production de la série est dingue,
04:24dans tous les endroits où il s'aventure, dans la critique de notre monde.
04:27C'est très intéressant comme série.
04:47En salle. Après, des fois, on ne peut pas faire autrement,
05:11il faut les regarder sur un petit écran, mais en salle.
05:15Il y a des salles que j'affectionne beaucoup plus que d'autres,
05:17il y a des formats de salles que j'aime bien.
05:20Plutôt les salles rectangulaires, en longueur,
05:23avec une légère pente qui va vers le haut,
05:25qui fait qu'on voit toutes les têtes en même temps sur les fauteuils.
05:28L'écran au fond, qui nous fait ces espèces d'ombres chinoises
05:33des gens qui sont là.
05:35Et surtout, les salles où, ça c'est le grand débat du moment,
05:40je ne comprends pas ce truc de choisir sa place en avance.
05:44Ça me rend fou. Je ne sais pas comment on peut se dire B12.
05:48Ce n'est pas possible. Ça ne marche pas.
05:51Mon super-héros préféré, The Mask.
05:55Parce qu'il nous parle de la question du masque,
05:59ça concerne pas mal de gens.
06:02Lui, ça le concerne un peu plus parce qu'il se transforme.
06:05Et puis qu'il est ouvert, qu'il a un chapeau, un costard, un chien.
06:09Et que le chien a lui-même accès au pouvoir du super-héros.
06:13C'est assez beau de pouvoir partager son pouvoir de super-héros
06:17plutôt que de le garder tout seul dans sa grotte,
06:21avec sa Batmobile et sa cape.
06:43Passez-moi la rubrique des chiens écrasés.

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