Jean-Sébastien Ferjou : «Les étudiants ne peuvent plus trouver de logements»
Jean-Sébastien Ferjou, directeur d’Atlantico, était invité ce jeudi 12 septembre de Punchline sur CNEWS. «Les étudiants ne peuvent plus trouver de logements car il n’y a plus de logements en vente», a-t-il alarmé, en réaction au rapport du Secours populaire qui montre l’aggravement de la pauvreté.
Category
🗞
NewsTranscript
00:00Sur la France, effectivement, mais si on ne se pose pas la question de qu'est-ce qui fait que l'immobilier est aussi cher ?
00:04Parce que de toute façon, il n'y a pas que le salaire qui est une réponse aux enjeux de pouvoir d'achat.
00:08On peut vous augmenter beaucoup.
00:10Si de toute façon, vous ne pouvez pas vous loger ou que vous consacrez 40, 50 % de vos revenus à votre logement,
00:16vous ne pouvez rien faire d'autre.
00:17Parce que la réalité, c'est que le pouvoir d'achat a progressé, mais pas le pouvoir d'achat, justement, qui vous reste.
00:22Le vrai reste à vivre.
00:23Mais ça, on ne le fait jamais.
00:25On ne s'en préoccupe jamais.
00:26Il y a une loi, le dernier ministre du logement dans le gouvernement précédent, d'inspiration libérale, a essayé de faire un peu les choses.
00:32Le contrôle des loyers, ça fait que les étudiants, aujourd'hui, ne peuvent plus trouver de logement parce qu'il n'y a plus de logement mis en vente.
00:40L'éducation, je vous en parlais, il y a un moment, il n'y a pas de mystère.
00:42Si on travaille deux fois moins longtemps que les Chinois et qu'en plus, on est moins bien formé qu'à l'école, il n'y a pas de mystère.
00:48Ça produit un résultat.
00:49Il y a une forme, d'ailleurs, de racisme, de suprémacisme de beaucoup de gens qui pourraient s'imaginer qu'on puisse comme ça rester aussi
00:55prospère parce qu'on est blanc, peut-être pas.
00:58Non, mais si, vraiment.
00:58Mais qu'est-ce qu'ils croient ?
01:00Qu'est-ce qu'ils croient aujourd'hui, les ouvriers chinois ?
01:01Les ouvriers chinois, ils ne sont pas juste plus compétitifs parce qu'ils seraient moins chers, mais parce qu'ils sont mieux formés que les ouvriers français.