• il y a 2 mois
Anatole Rubin, para judoka dans la catégorie J2 (mal-voyant) des -60 kg, a été éliminé en 8e de finale des Jeux paralympiques 2024. Il était entouré de ses parents ce lundi 9 septembre au moment de recevoir la médaille du Département en guise de félicitations. Images : Mélanie Lesoif / Réalisation : Mattéo Clochard

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Transcription
00:00Donc en fait, moi j'ai commencé le judo dans l'aube, au Judo G3-1, un petit club familial
00:07dont ma mère avait été d'ailleurs la présidente de l'association,
00:11avec un entraîneur, une femme qui s'appelait Nathalie.
00:16Et en fait, j'ai fait toutes mes premières années jusqu'à mon lycée où j'ai dû partir en internat sur Paris,
00:25sur trois. Toutes mes premières petites compétitions, d'ailleurs pas que petites,
00:30j'avais fait départementales, régionales, choses comme ça, ont été faites au départ à trois.
00:35Moi, déjà c'était mes premières, c'était exceptionnel, c'était incroyable.
00:43J'ai eu la chance d'avoir réussi à rester dans ma bulle avant la compétition.
00:53En plus, j'avais le régime à gérer, comme on a parlé tout à l'heure.
00:57Donc, ça m'a permis de rester focus sur ma compétition, ce qui n'était pas simple,
01:06parce que nous, on était la dernière épreuve, mais j'ai quand même pu réaliser que c'était incroyable.
01:14Et puis, si on parle du jour J, déjà, il y avait la cérémonie d'ouverture qui était extraordinaire.
01:20Moi, ça m'a galvanisé, c'était fou, j'ai dansé sur les Champs-Élysées.
01:27La cérémonie était folle, il nous a mis l'audio description, donc j'en ai profité à 100%.
01:33Et puis, sur le lieu de compétition, à l'aréna, déjà, j'avais pu assister aux ozolies pour le judo,
01:45mais c'était dingue.
01:47En plus, j'ai ouvert la journée avec les trois coups de Romain Ndiko.
01:52J'étais le premier dans le couloir avant de monter sur le tapis.
01:59C'était fou, ce que je me disais, je disais à mes parents tout à l'heure,
02:03si on avait été du temps des gladiateurs sur des vraies infrastructures un peu en béton,
02:11j'aurais eu la poussière du ciment qui me serait tombé sur la tronche,
02:13tellement ça tremblait, c'était incroyable.
02:18Je suis content parce que quand je suis arrivé,
02:22certains m'ont dit que j'avais l'air sérieux et tout,
02:25c'était juste tellement concentré dans ma bulle et j'ai réussi à prendre tout le positif de cette ambiance
02:32et à rester focus dans mon combat.
02:35J'ai perdu, le résultat est là, je n'ai pas fait de podium, mais c'était incroyable.
02:41Un public de fous et puis surtout, moi, c'était mes premiers Jeux,
02:47mais en fait, tous les grands prix que j'ai pu faire à l'international,
02:52on n'a jamais de public.
02:54Au grand maximum, si on a un demi-grade de rempli, c'est tout.
03:03Là, c'était rempli, plein à craquer.
03:06Le dernier jour, comme c'était le week-end et qu'il y avait la reprise des cours,
03:10le samedi, pour les lourds, c'était rempli autant qu'invalide.
03:16Donc, c'était incroyable.
03:17Et là, c'est la minute de fermeture.
03:19On va dire que je l'ai faite hier, on est allé au Club France
03:23et je suis sorti du Club France à 5 heures du matin.
03:26Je suis allé au Village et je suis venu prendre le train pour venir vous voir.
03:40Sous-titrage Société Radio-Canada

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