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NewsTranscription
00:00Quand le Brésil est dans la rue, ça ne rigole pas du tout.
00:04Et alors ce qui est extraordinaire, ce qui se passe là-bas,
00:06parce qu'évidemment, comme d'habitude, on en parle très très peu dans nos médias français et européens,
00:12et pourtant, et pourtant, des centaines de milliers de Brésiliens manifestent.
00:16Pourquoi ? Pourquoi ? Pour la liberté d'expression !
00:20Par rapport à quoi ? Par rapport à ce qui s'est passé avec, effectivement,
00:24le blocage de la plateforme X Twitter d'Elon Musk,
00:31par rapport au blocage de Starlink, par rapport à un juge de la Cour suprême brésilienne,
00:36Alexandre de Moraes, Alexandre de Moraes, qui a décidé de tout bloquer,
00:40puisque M. Elon Musk et X n'acceptent pas de faire telle ou telle chose, de censurer telle ou telle chose.
00:48Et on va en parler, et il est avec nous, on a toujours plaisir à le recevoir,
00:51avec Driss Ghali, Driss Ghali, essayiste, écrivain, qui partage entre la France, le Maroc et Sao Paulo, où il réside.
01:01Donc il nous appelle de Sao Paulo, bonjour Driss !
01:04Bonjour, bonjour André !
01:06Et merci de s'être réveillé à une heure, effectivement, je dirais presque matutinale,
01:13et plus que matutinale pour vous !
01:15Dites-moi, qu'est-ce qui se passe exactement ?
01:18Comptez-nous, comment ça s'est passé, cette histoire de la Cour suprême,
01:22et pourquoi qui a décidé à un moment donné de dire X c'est fini, on veut plus d'X, on veut plus d'Elon Musk, on veut plus de Starlink,
01:29et qui a décidé de censurer ?
01:31Qu'est-ce qui s'est passé très exactement ?
01:35Très exactement, il y a certainement deux choses à dire.
01:38La première, c'est que la Cour suprême s'est dégagée du respect de la loi et du respect de la Constitution au Brésil,
01:45depuis les années Bolsonaro.
01:47Elle a pris prétexte de l'arrivée de Bolsonaro, donc du fascisme, donc de l'extrême droite au pouvoir,
01:51pour se donner des droits hors de la Constitution,
01:55et pour s'asseoir carrément sur la procédure pénale et sur les libertés individuelles.
01:59Donc nous vivons une censure des journalistes, des blogueurs, déjà depuis 2019,
02:05ce n'est pas nouveau, ça vient crescendo, et là on atteint un palier, on rentre dans une nouvelle dimension,
02:11où la Cour suprême a envoyé des messages secrets à Twitter X,
02:18aux équipes d'Elon Musk, pour leur dire, je veux censurer telle personne,
02:22donc des blogueurs, mais aussi des députés, des sénateurs,
02:26et elle a dit, vous ne les avisez pas, vous coupez les comptes X,
02:31en secret, sans les aviser.
02:33Ah oui, en secret, sans les aviser.
02:35Sans aviser les auteurs des comptes, enfin les propriétaires des comptes, c'est ça.
02:40Voilà, sans les aviser.
02:41C'est-à-dire qu'en fait, ils ont fait ce que, juste un mot Driss,
02:45ils ont fait ce que l'FBI a fait avec Mark Zuckerberg,
02:48enfin ça a marché avec Meta et Facebook.
02:53C'est exactement la même stratégie, sauf que Elon Musk ne s'est pas laissé faire.
02:57Les autres garçons du Brésil appliquent ces ordres inégaux, secrets,
03:02qui violent la Constitution brésilienne, qui garantissent le droit d'avoir à être informé,
03:06qu'on est concerné par un procès ou par une procédure ou une punition.
03:09Donc ces gens ne sont même pas au courant qu'ils sont censurés.
03:12Donc, à ce qu'a dit Elon Musk, il dit, je n'applique pas ces ordres qui sont strictement illégaux.
03:16Et là, le juge de la Cour suprême que vous avez cité,
03:19il a envoyé des notifications avec des amendes, des menaces de poursuites pénales et tout ça,
03:26à Twitter, au Brésil.
03:28Et donc, à fait Elon Musk, il a fermé ses bureaux au Brésil,
03:32de peur de voir son directeur du pays, son CEO du pays, mis en prison.
03:38Ils ont carrément arrêté leurs activités au Brésil.
03:45Oui, c'est incroyable.
03:46Il a vidé ses bureaux au Brésil parce qu'il avait peur que ses équipes soient coffrées, soient mises en prison.
03:51Quand c'est le juge, puisqu'il n'y a plus de Twitter au Brésil,
03:54il a saisi les comptes bancaires, rien que ça, de Starlink.
03:58D'accord. Et Starlink n'a rien à voir avec...
04:01Enfin, c'est une propriété d'Elon Musk, mais ça n'a rien à voir avec X Twitter.
04:06Rien à voir, d'autant plus que Musk n'a que 40% de Starlink.
04:12Dedans, il y a Google et des fonds d'investissement américains.
04:15Donc, vraiment, on est dans un monde parallèle.
04:17C'est la punition collective.
04:19Je ne te punis pas ici, je te prends là.
04:21Et Starlink a...
04:24Alors, là, on est dans le caucus.
04:26Le ministère de la Défense brésilien a dit à la Cour suprême,
04:30attention, il ne faut pas couper Starlink comme vous avez coupé X,
04:33nous utilisons Starlink en Amazonie.
04:35Ah oui.
04:36Rappelez juste, Driss, ce que fait Starlink.
04:40Juste, rapidement, l'activité.
04:42C'est quoi, Starlink, l'activité principale pour nos éditeurs ?
04:47Starlink, c'est une grande innovation technique,
04:50technologique, qui permet d'amener via satellite,
04:53donc via laser,
04:54c'est très difficilement censurable,
04:56parce que ça passe depuis l'espace,
04:58et non pas depuis la Terre ou depuis des antennes situées à proximité,
05:01comme la 3G ou la 4G.
05:02Donc, depuis les airs, depuis les ondes spatiales,
05:05elle amène l'Internet à très haut débit.
05:08C'est comme si vous aviez la fibre, chez vous,
05:10sur une parabole, à la maison ou dans la voiture,
05:13c'est une parabole miniature, qui ne ressemble à rien,
05:16d'ailleurs, on dirait un plateau.
05:17Elle rend des grands services aux Indiens d'Amazonie,
05:21qui, pour la première fois, ont Internet à l'école,
05:23pour leurs enfants, notamment.
05:25Le secteur minier, le secteur de...
05:27Donc, le Brésil a besoin de Starlink.
05:29Enfin, le développement du Brésil a besoin de Starlink, oui.
05:33Tout à fait, tout à fait.
05:34Les peuples indigènes, qui sont difficilement couverts
05:39par l'infrastructure du gouvernement brésilien,
05:41au service public, effectivement, ils en ont besoin.
05:43D'accord.
05:44Alors, justement Andris, ce qui est très intéressant,
05:48qu'est-ce qui s'est passé ?
05:49On a vu des images, nous, ici, en France,
05:51et partout, le jour de l'indépendance brésilienne,
05:54c'était samedi dernier,
05:55c'était la fête nationale de l'indépendance brésilienne,
05:58et on a vu deux images,
06:00on a vu une foule énorme de Brésiliens dans la rue,
06:03vous allez me dire où,
06:04et puis on a vu Lula da Silva,
06:06le président actuel du Brésil, à Brasilia,
06:09et on a vu quelque chose d'assez étonnant.
06:15Oui, tout à fait.
06:16En fait, vous aviez...
06:18Vous aviez une...
06:20À São Paulo, vous aviez une manifestation pour la liberté,
06:23contre le juge,
06:24et contre la Cour suprême.
06:26Donc, nous étions plusieurs centaines de milliers,
06:29ça dépend des reportages.
06:31À Brasilia, vous avez la manifestation officielle,
06:34une sorte...
06:35C'était le 14 juillet, ici,
06:36si vous voulez, le samedi dernier, le 7 septembre,
06:38et il n'y avait personne à Brasilia.
06:40Il n'y avait que les officiels, les ministères, les tanks...
06:43Oui, on a vu Lula debout dans sa voiture,
06:45il n'y avait personne.
06:46Oui, il y avait les voitures de fonction, les tanks, voilà.
06:49Et... Impressionnant.
06:51En fait, c'est...
06:52C'est le retour du réel.
06:54En fait, au Brésil, on vit dans un...
06:56Dans une suspension de la démocratie,
06:58depuis les années Bolsonaro.
07:00Au fait, là, vous avez vu ce que nous vivons tous les jours,
07:03mais que les médias internationaux,
07:04que Amnesty International,
07:06que Reportage sans frontières,
07:07ne...
07:08Ce dont ils ne parlent jamais.
07:10Vous avez aujourd'hui un...
07:12Lula est un président, je devrais dire, sans peuple.
07:15Sans peuple.
07:16Il sort dans la rue,
07:17il n'arrive pas à...
07:19à rameter les foules,
07:21alors que Bolsonaro, lui, qui est soi-disant
07:23l'extrémiste, tout ça,
07:24il arrive encore à rameter les foules.
07:26Vous avez un peuple qui a douté longtemps,
07:29et il doute encore,
07:30des élections,
07:31des tournées électroniques,
07:33qui sont difficilement auditables.
07:35Oui, bien sûr.
07:36Et vous avez aujourd'hui
07:38une coupure, au fait, entre deux Brésiliens.
07:40Le Brésil officiel,
07:41celui des médias,
07:42celui de la gauche,
07:43celui du système,
07:45qui appuie toute cette censure,
07:47qui appuie, pour lui,
07:49il est dans le meilleur des mondes,
07:50tout va bien.
07:51C'est une démocratie sans peuple.
07:52Oui, c'est intéressant.
07:53C'est une démocratie entre journalistes,
07:55entre partis politiques,
07:57entre juges et tout ça,
07:58et vous avez le peuple qui peut,
08:00tout simplement,
08:01récupérer la situation d'avant.
08:03Il ne demande pas l'Éden,
08:05c'est juste récupérer sa liberté.
08:07Et pour cela, il descend dans la rue.
08:09Non, ces images sont tout à fait passionnantes,
08:12mais c'est bien que vous nous avez expliqué.
08:14Et encore une fois,
08:15tout ça vient que parce qu'il y a un type,
08:17c'est le facteur humain,
08:18parce qu'il y a un type, Elon Musk,
08:19qui n'est pas d'accord
08:20comme un certain nombre de ses goleks,
08:23du GAFAM en Amérique et en Europe,
08:25d'appliquer la censure
08:27quand on leur dit, oui,
08:28allez censurer telle personne,
08:32ou censurer telle institution, etc.
08:34C'est ça.
08:35C'est en fait le refus d'obtembérer,
08:37heureusement pour une fois,
08:38dans le très bon sens du terme.
08:40Tout à fait.
08:41Oui, oui, en fait,
08:42on se rend compte qu'au Brésil,
08:44et ce qui se passe au Brésil,
08:45risque de nous arriver en France,
08:47avec Thierry Breton
08:48et les élites qui nous gouvernent en France
08:50et en Europe en général,
08:52la démocratie ne tient qu'à un fil.
08:54Aujourd'hui, si le Brésil a encore un peu d'espoir
08:58de retrouver la liberté d'expression,
09:00c'est grâce à Elon Musk.
09:02Il faut voir ici comment la classe politique s'est couchée,
09:05la droite nationale incluse.
09:07Nous avons un congrès brésilien
09:09qui est largement de droite,
09:10largement boulsonnariste.
09:12Et ils n'ont pas bougé.
09:14Et ils ne bougent pas,
09:15les députés, etc.
09:17Non.
09:18Alors, ils commencent à bouger,
09:20mais ceux qui bougent,
09:22c'est une petite minorité.
09:24Et pourquoi ? Parce qu'ils ont peur.
09:26Parce que ce juge-là,
09:27il n'a pas censuré X comme ça.
09:29Il a mis en taule un député.
09:31En taule.
09:32En degré, c'est une immunité parlementaire.
09:34En taule.
09:35On maîtrise la loi.
09:37Personne ne bouge.
09:38Vous avez un sénateur aujourd'hui brésilien
09:41qui, ces jours-ci,
09:42dort dans les couloirs du Sénat.
09:44Ce juge l'a privé de son salaire.
09:46Vous vous rendez compte ?
09:47Il l'a privé de son salaire.
09:49Le type, il dort dans le Sénat.
09:51Il dort dans un couloir.
09:53Bien entendu, c'est un sénateur de droite.
09:56Evidemment, il serait de gauche,
09:57il n'aurait jamais été censuré.
09:58Rien du tout.
09:59Vous voyez ce que je veux dire ?
10:00Donc, la classe politique a peur.
10:02Et en fait, tout le monde attend...
10:04En fait, cette classe politique,
10:05à Brasilia, elle attend un signal.
10:07Parce que ce juge est détesté.
10:09Mais le gros de la classe politique,
10:12droite et gauche,
10:13surtout la droite parce que la gauche ne peut pas bouger,
10:15attendent un signal.
10:16Ils veulent savoir si c'est le moment de l'attaquer.
10:21Parce qu'ils vont faire une procédure,
10:22qu'ils appellent ici l'impeachment.
10:24L'impeachment, oui.
10:25Une procédure d'exécution.
10:26Comme aux Etats-Unis.
10:27Voilà.
10:28Voilà, comme aux Etats-Unis.
10:29Donc là, pour l'instant,
10:31il faudrait 51 sénateurs de mémoire
10:33qui doivent la valider.
10:35Aujourd'hui, il y a une trentaine de sénateurs
10:38ont signé en bas.
10:39On verra si ça va prospérer.
10:41Et donc, ce signal, à votre avis,
10:44comme ça, sans faire de prédiction,
10:45Driss Ghali,
10:46vous pensez qu'il va y avoir quand même,
10:48cette réaction va continuer, va perdurer.
10:51Et cet affrontement qui peut se passer,
10:55comme vous l'avez dit, n'importe où,
10:56y compris en Europe,
10:57effectivement, demain,
11:00c'est quelque chose qui va exploser
11:02ou à votre avis,
11:04force restera au désordre établi
11:07et à la loi telle qu'elle est appliquée aujourd'hui ?
11:11Je profite de votre antenne
11:13pour dire que le Brésil a besoin d'aide.
11:15Absolument, ce que vous faites, c'est très bien.
11:17Il faut en parler,
11:18de cette suspension des démocraties au Brésil.
11:19Il n'y a pas que X et Twitter.
11:20Il y a aujourd'hui des gens en pôle
11:22qui n'ont aucun casier judiciaire.
11:23Aucun.
11:24Qui ont été raflés en marge
11:26des manifestations lamentables
11:28du 8 janvier 2023.
11:30Des gens qui n'ont aucun casier judiciaire.
11:32Aucun.
11:33Et qui ont pris 17 ans de prison.
11:35Des bonnes femmes qui ont pris 17 ans de prison
11:37dans des procès illégaux.
11:39Ce juge de Montréal,
11:40qui a censuré Twitter X,
11:42il a puni des gens
11:44sur lesquels il n'a pas de circonscription.
11:47Il n'a pas de compétence.
11:49Parce que Suprême au Brésil
11:50ne doit juger que les politiciens.
11:52Députés, sénateurs, gouverneurs.
11:54Il a jugé des messieurs
11:55qui auraient dû être jugés,
11:56des messieurs des femmes et tout ça,
11:57qui auraient dû être jugés
11:58en incriminant de première instance.
11:59Donc ces gens n'ont pas eu droit au recours.
12:01Ils ont eu une sentence et ils sont en pôle.
12:04Il y en a qui sont diabétiques,
12:05qui n'ont pas le droit d'accéder aux soins.
12:07Il y en a qui sont morts en prison.
12:08Je profite de votre antenne pour le dire.
12:10Ça se passe aujourd'hui, en 2024.
12:12Et l'OCDE, l'Union Européenne,
12:14s'en moque, s'en fiche.
12:15Donc elle se déshonore.
12:17Elle perd son honneur, elle se déshonore.
12:19Et peu importe, à la limite,
12:20qu'ils soient coupables ou pas,
12:23ce n'est pas le problème.
12:24Ils n'ont pas eu droit à un procès équitable.
12:26Alors, qu'est-ce qui va se passer ?
12:28L'inconnu au Brésil aujourd'hui,
12:30le système kleptocratique,
12:33de droite comme de gauche,
12:34mais il est largement à gauche
12:37parce que la gauche, elle mêle la danse.
12:39Ce système, il a peur de Bolsonaro.
12:42Au fait, j'ai l'impression que tout,
12:44que le juge, que la Cour suprême
12:46peut revenir en arrière,
12:47qu'elle peut libérer X,
12:48s'ils sont assurés que Bolsonaro
12:51est complètement hors-jeu.
12:53Aujourd'hui, il est inéligible.
12:55Oui, bien sûr, il a été condamné, absolument.
12:59Donc, il ne peut pas se présenter aux élections.
13:02Mais il est toujours très populaire.
13:04Et c'est ce qui leur fait peur.
13:05Dès que le mec, dès que le type,
13:07il met un pied dans la rue,
13:08vous avez la foule derrière lui.
13:10Parce qu'il représente un espoir
13:13pour une partie du peuple brésilien.
13:15Et donc, au fait,
13:17à mon avis, il y aura une négociation
13:19pour savoir ce qu'ils font de Bolsonaro.
13:21S'ils arrivent à le mettre hors-jeu,
13:23à l'exiler, je ne sais pas quoi,
13:25à ce moment-là, ils vont nous redonner la liberté.
13:27Parce que c'est la seule menace
13:29que le système prévoit.
13:30Et ils peuvent revenir sur l'interdiction de X, etc.
13:34Oui, ils seraient prêts à donner ça
13:37si Bolsonaro est hors d'état de nuire,
13:39pour eux, en tout cas.
13:41Oui, c'est exactement ce qui se passe
13:44aux États-Unis avec M. Trump.
13:46Il y a le parti républicain
13:47qui ne fait pas peur aux démocrates,
13:49ni à l'État profond.
13:50Sauf si Trump, lui, il se présente.
13:54C'est tout le problème.
13:55Il n'est pas encore inéligible.
13:57On a eu une espèce de...
13:58Voilà, tout à fait.
13:59Ils ont essayé de...
14:01Bien sûr, bien sûr.
14:03Ils ont essayé de rendre Trump inéligible.
14:06Bien sûr, ils essayent encore, d'ailleurs.
14:08Driss Ghali, merci beaucoup.
14:10Merci beaucoup pour tous vos éclaircissements.
14:12C'est important.
14:14Et nous, vous le savez très bien,
14:16on ne bêle pas avec les moutons
14:18ni avec les mammifères.
14:20Important de savoir ce qui se passe au Brésil,
14:23parce que ce qui se passe au Brésil,
14:25ça peut se passer n'importe où,
14:26y compris chez nous.
14:28Driss Ghali, merci de vous être levé tôt.