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Hubert Coudurier revient sur les propos de Michel Barnier affirmant que «l’on ne va pas faire de miracles» : «On est dans un État qui est à bout de souffle sur le plan financier».

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Transcription
00:00Ce n'est pas très nouveau, je veux dire. Jacques Chirac, en 95, il avait fait campagne comme ça,
00:06en allant d'abord en donnant des interviews à la presse régionale, ce qui est toujours bien,
00:09mais ensuite en s'asseyant, en prenant des notes, etc.
00:13Et là, il renoue, c'est un Chiracien, avec cette posture de humilité.
00:18Ensuite, il a dit « je ne ferai pas de miracle ».
00:21Au passage, il laisse entendre à ses interlocuteurs que ceux qu'il a rencontrés,
00:28certains ministres, certains proches d'Emmanuel Macron, ne connaissent pas très bien leur dossier.
00:33Mais lui-même, il a pris, je crois, la mesure de l'Everest qu'il doit grimper.
00:41Et donc, il faut quand même se rappeler la phrase de Lionel Jospin,
00:45qui avait dit sur le chômage « on a tout essayé ».
00:49Dans un premier temps, on est content de taper sur Macron et sur les macronistes.
00:55Donc, par opposition, il y a un certain satisfacite qui lui est décerné pour cette humilité.
01:05Est-ce que sur la durée, cela lui sera crédité ?
01:11Combien de temps va-t-on lui donner pour avoir des résultats ?
01:15On est dans un État qui est à bout de souffle sur le plan financier,
01:20avec des dirigeants qui ont pris l'habitude de communiquer, de communiquer, de surcommuniquer,
01:25mais une administration qui échappe de plus en plus à leur contrôle.

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