Michel Barnier en déplacement à l’hôpital : «La santé publique sera une priorité du gouvernement».
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00:00Au-delà des grands événements tragiques ou positifs, comme ceux que j'ai évoqués,
00:05il y a la santé au quotidien.
00:06Je vous le répète, la santé sera une priorité du gouvernement et je voudrais que les progrès
00:13rapides soient visibles dans les campagnes, dans l'offre de soins, dans les maisons de
00:20santé et les services médicaux, en même temps qu'on continuera à s'occuper de mieux
00:25faire fonctionner l'hôpital avec les personnels.
00:29Mon dernier mot est de vous dire que je veux rendre hommage à tous ces agents qui font
00:35que le service public de santé fonctionne.
00:37En même temps qu'on me l'a dit plusieurs fois, il faut aussi assurer avec les médecins
00:42de ville, avec la médecine libérale, une meilleure concertation, une meilleure liaison.
00:48Bonjour Monsieur, comment allez-vous faire pour augmenter la dépense ou la restreindre
00:52dans l'hôpital public qui est sous-financé ? Est-ce que vous comptez augmenter des impôts ?
00:59Ne me demandez pas de vous dire aujourd'hui quel sera le contenu de ma déclaration de
01:03politique générale début octobre.
01:05La situation est très grave, je l'ai dit hier, je ne veux pas augmenter la dette financière
01:11sur nos générations futures ni la dette écologique.
01:14Je pense qu'on peut, tout en bien gérant l'argent public, en gérant mieux l'argent
01:20public, l'argent des contribuables, l'argent des Français, on peut faire des progrès
01:24dans l'efficacité de la dépense publique.
01:26C'est ça que je cherche, pour préserver le service public, le service au public, le
01:32service aux citoyens et en même temps ne pas augmenter la dette.
01:36Donc donnez-moi quelques semaines, ne soyez pas trop impatients.
01:39Il n'y aura pas de miracle, vous avez dit que ça fait beaucoup réagir.
01:41Et si vous tombez sur un Premier ministre qui vous dit qu'il va faire des miracles,
01:48méfiez-vous.
01:49Moi je ne suis pas là pour raconter des histoires aux gens, j'ai dit la vérité et on peut
01:56faire dans beaucoup de domaines, la santé, l'école, le logement, les problèmes de
02:01la vie quotidienne des Français, la revalorisation du travail, sans faire de miracle on peut
02:05faire des progrès.
02:06Alors demandez-moi de faire des progrès, ça c'est la réalité même, c'est l'essentiel
02:11de la politique, de faire des progrès, de créer du progrès collectif, pas des miracles.
02:16Il y a la colère du monde médical, il y a aussi la colère de la gauche.
02:20Vous n'avez pas leur inquiétude face à l'annonce de la suppression de 1500 postes
02:23d'intern ?
02:24Oui, je vais pas entrer dans le détail, ne me demandez pas de me prononcer sur la
02:29politique de santé publique que devra présenter le gouvernement et le nouveau ministre de
02:34la Santé dans quelques semaines, mais j'ai cette question en tête.