Près de 150 marches et rassemblements sont organisés à travers la France ce samedi pour dénoncer "le coup de force" d'Emmanuel Macron, après la nomination de Michel Barnier à Matignon, à l'initiative d'organisations de jeunesse, telles que l'Union étudiante et l'Union syndicale lycéenne
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00:00J'en attends la démonstration que nous sommes un certain nombre
00:03à être choqués, indignés, sidérés par la façon dont le Président de la République s'est comporté
00:08ces 60 derniers jours, je le disais, il était l'obligé d'un barrage républicain, qu'il a piétiné,
00:13en nommant quelqu'un qui n'a pas appelé à faire le barrage républicain, il était normalement
00:17Président de la République, garant des institutions,
00:19il n'avait pas à être la Madame Irma qui interprète la réalité des motions de censure potentielles au Parlement,
00:25il a voulu jouer à tout finalement,
00:28au chef de la majorité, au Premier ministre, à celui qui compose le gouvernement,
00:32tout ça uniquement, et je le dis, s'il a empêché le nouveau Front populaire de gouverner,
00:35ce n'est pas par détestation de ce que nous sommes,
00:38peut-être ceci dit, mais je ne rentre pas dans une interprétation psychologique du Président de la République,
00:42tout ça c'est de la politique, il veut, quoi qu'il en coûte démocratiquement,
00:45préserver son bilan néolibéral, son héritage, dont la réforme des retraites,
00:49on a vu ces derniers jours que c'était ça le cœur du sujet pour Emmanuel Macron,
00:53faire en sorte que nous n'abrogions pas la réforme des retraites, et donc demain il y aura aussi de ça,
00:56de cette mobilisation pour dire que les Françaises et les Français ont voulu une cohabitation,
01:00ils ne l'ont pas avec M. Barnier, on aura des ministres d'Emmanuel Macron
01:03qui seront à nouveau ministres de M. Barnier, on aura toujours la réforme des retraites...
01:06– On verra, on ne va pas faire le casting avant de le connaître.