Alain Delon et Gérard Depardieu

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Alain Delon et Gérard Depardieu sont deux des acteurs les plus emblématiques du cinéma français, ayant chacun marqué leur époque par des performances mémorables et des rôles iconiques.
Alain Delon
Alain Delon, né en 1935, est reconnu pour son charisme et sa beauté, qui lui ont valu des rôles dans des films classiques tels que "Le Samouraï", "La Piscine" et "Rocco et ses frères". Sa carrière a débuté dans les années 1960, et il est souvent associé à des films noirs et des thrillers. Delon a également été une figure controversée, avec des opinions souvent tranchées sur divers sujets, y compris la politique et la société.
Gérard Depardieu
Gérard Depardieu, né en 1948, est un acteur prolifique ayant joué dans une vaste gamme de films, allant de comédies à des drames. Il est connu pour ses performances dans "Cyrano de Bergerac", "Les Valseuses" et "Le Dernier Métro". Depardieu est également reconnu pour sa personnalité flamboyante et sa capacité à incarner des personnages complexes. Sa carrière a été marquée par des choix audacieux et des collaborations avec des réalisateurs de renom.
Relations et collaborations
Bien qu'ils aient chacun suivi des trajectoires distinctes, Delon et Depardieu ont partagé l'écran dans le film "Astérix aux Jeux Olympiques", où Delon incarnait Jules César et Depardieu reprenait le rôle d'Obélix. Leur interaction dans ce film a été appréciée, mêlant humour et une certaine tendresse entre leurs personnages.
Controverses
Les deux acteurs ont également été au centre de controverses. Gérard Depardieu a fait l'objet de critiques pour ses comportements jugés déplacés lors d'événements publics, tandis qu'Alain Delon a souvent suscité des débats en raison de ses déclarations sur des sujets sociopolitiques. En somme, Alain Delon et Gérard Depardieu représentent deux facettes du cinéma français, alliant talent, charisme et une carrière riche en rebondissements.
Transcript
00:00Du sport comme Zidane ou Moresmo, c'est Alain Delon qui incarne César, il est avec nous, Gérard Depardieu qui est à nouveau Obélix.
00:07Ils vont nous en parler dans un instant, Bénédicte Duran et Manuel Chartoir nous présentent tout d'abord quelques moments du film.
00:17C'était en octobre 2006, en Espagne, dans la région d'Alicante.
00:21Un plateau de tournage énorme, plus d'une centaine de personnes ce jour-là, stars, figurants et techniciens confondus.
00:28Rien n'est donc assez gigantesque pour ce troisième volet des aventures d'Astérix à l'écran.
00:41Les décors, les effets spéciaux et le casting.
00:47Retrouve Obélix sous les traits de Depardieu.
00:52Astérix a un nouveau visage, celui de Clovis Cornillac.
00:55Autre couple, César et son fils Brutus.
00:58Il sait. L'Egypte a ses sept plaies, César lui a Brutus.
01:04Il t'écoute.
01:05J'ai décidé que ce serait moi qui représenterais Rome aux Jeux Olympiques.
01:10Qui ?
01:11Toi.
01:12Bah ouais, moi.
01:13Mais t'es incapable de te représenter toi-même.
01:14C'est chaque fois pareil. Dès que moi j'ai un tout petit truc, dès que j'ai une petite ambition, tu me la casses dans l'oeuf.
01:20Si maman avait été là.
01:21Arrête avec ta mère, arrête avec ta mère.
01:24Benoît Poulvord est délicieusement immonde.
01:27Quant à Alain Delon, César, l'idée était, comment dire, impériale.
01:32T'avais moi.
01:34Alors bonsoir Alain Delon, bonsoir Gérard Depardieu, cette séquence elle va rester culte.
01:38T'avais moi, Alain Delon.
01:40Honneur à César, pourquoi avoir dit oui à cette aventure d'Astérix 3 ?
01:43Tout simplement parce que ça m'a plu. Vous savez, on me fait lire quelque chose, je dis oui ou je dis non.
01:48Et lorsque Thomas Langmann m'a...
01:50D'abord il m'a parlé de César, je lui ai dit est-ce que c'est bien sérieux ?
01:53Astérix.
01:54Et puis il m'a fait lire et à la première scène, je ne sais pas si vous avez vu le film,
01:57à la première scène, j'ai fermé, j'ai dit je fais, voilà.
02:00Alors vous Gérard, vous êtes un nouvel Obélix, vous avez été déjà Obélix dans les précédents Astérix,
02:06mais là vous avez un autre Astérix à vos côtés qui est Clovis Corignac
02:09et c'est vrai que vous formez tous les deux un couple un peu différent, un peu plus tendre.
02:12Oui, je ne sais pas, Christian était très tendre aussi,
02:16mais je pense que notre ami Clovis Corignac,
02:19ce qu'il a de rajouté c'est qu'il a travaillé,
02:22peut-être c'est avec le travail avec Peter Brook,
02:25mais il a travaillé sur le corps de la BD, sur le trait d'Astérix.
02:30Et bien ça m'a obligé moi-même à suivre mon trait rond, mais très tout de même.
02:35Un trait naturel, mais aujourd'hui...
02:37Oui.
02:38À l'un de l'ombre on voit un César évidemment satirique, il se moque de lui-même,
02:42c'est un peu la première fois qu'on vous voit dans un rôle, j'allais dire,
02:45plein d'humour et de recul par rapport aux autres personnages.
02:48C'est un peu nouveau pour moi, c'est vrai, c'est surtout je crois nouveau pour les spectateurs
02:51parce qu'ils sont assez surpris, mais moi c'est un vrai bonheur de faire ça,
02:54c'est un vrai bonheur parce que bon, Gérard c'est son troisième Astérix, moi c'est le premier,
03:00mais de rentrer dans cet univers comme ça, de retrouver Gégé bien sûr,
03:03vous savez qu'on ne s'était plus vus depuis deux hommes dans la ville,
03:06avec le grand Jean Gabin, c'est pas hier.
03:08C'est d'autant plus un événement de nous avoir tous les deux sur un plateau effectivement.
03:11C'est formidable, c'est formidable surtout après dix ans d'arrêt,
03:14puisque j'avais décidé de m'arrêter et je me suis arrêté dix ans
03:17jusqu'à l'arrivée du scénario de César, d'Astérix.
03:20Ça aurait été dommage de ne pas le faire, parce que c'est vraiment exceptionnel ce que tu fais.
03:24Et Gérard, comment s'est passé ce tournage ? C'était très long évidemment,
03:27on a vu le nombre de figurants.
03:29Non, c'était lourd certainement pour celui qui le faisait, Frédéric Forestier,
03:33mon petit Thomas Langman faisait lui aussi, il courait partout,
03:37mais c'était un film normal comme maintenant, il en faut maintenant,
03:42parce qu'il y a tellement d'informations et tellement d'images
03:45qu'il faut trouver, il faut vraiment avoir une grande rigueur dans ce métier,
03:49donc ça demande beaucoup de temps, de l'argent, des figurants,
03:53mais quand on a affaire à une bande dessinée aussi énorme,
03:56aussi populaire que César et Obélix, je pense qu'il faut ça.
03:59Mais c'est vrai qu'il y a une grosse pression tout de même,
04:01on sait que c'est un budget assez considérable,
04:03même un des plus gros du cinéma français, une sortie dans toute l'Europe,
04:06on attend évidemment beaucoup de ce film.
04:08Est-ce que, Alain, ce n'est pas une pression un peu lourde sur les épaules des acteurs ?
04:13Non, parce que les acteurs, Gérard et Obélix, on le sait,
04:16César, mais c'est d'abord le film, c'est une entité, c'est le film en soi,
04:19Astérix, pas aux Jeux Olympiques ou ailleurs, c'est Astérix, la bande dessinée.
04:23Et je pense que les gens seront heureux, et si les gens ne sont pas heureux,
04:27c'est que vraiment on est passé à côté de la chose, mais je ne le crois pas.
04:30Vous savez, le film sort après-demain, dans 900 copies en France,
04:33et 5 000 dans toute l'Europe.
04:35C'est quand même énormément considérable.
04:37Mais tout simplement pour la petite anecdote,
04:39lorsque vous dites le plus gros budget du cinéma français,
04:41il faut quand même relativiser les choses.
04:43Non, non, 78 millions d'euros, mais à côté des 5 milliards de la Société Générale,
04:47ce n'est pas grand-chose.
04:48C'est du genre de bande dessinée.
04:50Vous diriez, Gérard, que c'est un spectacle populaire et familial ?
04:53Je pense que c'est un spectacle, oui, familial et vraiment populaire,
04:57car on a tous des mémoires de ces bandes dessinées.
05:00Vous les connaissiez ?
05:01Oui, je les connaissais, puis il y en a tellement intéressantes.
05:03On les interprète comme on veut.
05:05Je ne sais pas les commentaires qui peuvent être faits dessus,
05:08mais les enfants y trouvent leur compte.
05:10Moi, j'y ai trouvé mon compte aussi,
05:12mais en acceptant aussi tous les...
05:15J'ai beaucoup aimé le premier, j'aime beaucoup le deuxième,
05:18avec un esprit différent.
05:20Celui-ci ressemble davantage à la bande dessinée.
05:22Oui, c'est ça, on se rapproche de la bande dessinée.
05:24Oui, à l'esprit du Derzo.
05:25Peut-être que c'est des effets spéciaux, les choses.
05:27Et puis, il faut dire aussi qu'il y a une grande distribution,
05:30où il y a de tout dans cette distribution.
05:32Il y a des grands acteurs, il y a des grands sportifs.
05:35Quelques sportifs qu'on connaît bien.
05:37Vous voyez l'acteur exceptionnel.
05:40Et vous, vous formez un couple avec votre fils, Paul Vord,
05:43ce serait assez étonnant.
05:45Il n'y avait qu'à lire, il n'y avait qu'à jouer, il n'y avait qu'à être là.
05:47C'est magnifiquement écrit.
05:49Vous savez, c'est quand même notre métier.
05:52Oui.
05:53Et ça, en tout cas, c'est assez jubilatoire de vous voir...
05:56C'est un vrai bonheur.
05:57Avec beaucoup d'effets spéciaux.
05:59C'est vrai que c'est un film qui a demandé énormément de travail.
06:01Vous avez participé un peu à la...
06:03Vous avez aidé Thomas Langman,
06:05parce que lui, pour lui, c'était une aventure.
06:07Évidemment, il avait fait d'autres films,
06:09mais c'est la première fois qu'il prenait la reine d'Astérix.
06:11Et vous, qui aviez déjà la mémoire...
06:13Avec une certaine rigueur, c'est vrai, tu l'as aidé pour...
06:15Parce que tout le monde avait un peu peur.
06:17Et c'est vrai qu'il y a de quoi.
06:19Parce qu'en même temps, c'est Jules César.
06:21Moi, je ne sais pas...
06:23J'ai peut-être aidé en essayant de déconcentrer le monde,
06:26un peu comme je fais d'habitude,
06:28mais j'ai remarqué aussi...
06:29Le titre.
06:30Oui, ça fait le titre.
06:31Le Obélix, voilà.
06:32Mais il y avait quand même des gros challenges,
06:34je pense à Benoît-Paul Vord,
06:36avec Alain.
06:38Il y avait une certaine tension,
06:41et c'est formidable.
06:43C'est exactement ce qu'il fallait.
06:44Non, c'était la moindre des choses d'aider Thomas,
06:46parce qu'il faut quand même comprendre et savoir
06:48que c'est une responsabilité énorme.
06:50Il est d'abord le maître d'oeuvre du film,
06:52le producteur du film.
06:54Et on ne fait pas Astérix aux Jeux Olympiques comme ça
06:57juste parce qu'on s'est réveillés un matin en disant
06:59« Je vais faire ça ».
07:00C'est lourd, c'est lourd, lourd, lourd, sur ses épaules.
07:02Et en plus, qu'on réalisait, c'est d'autant plus lourd.
07:05Il faut convaincre les financiers de pouvoir,
07:08et les pays pour pouvoir le faire.
07:10Le film n'existe que par lui.
07:11À la base.
07:12Et en tout cas, c'est un film très réussi.
07:13Merci beaucoup à tous les deux d'être venus nous en parler.
07:15On attend évidemment cet Astérix aux Jeux Olympiques
07:17mercredi sur nos écrans.
07:18On n'attendrait pas longtemps.
07:19Merci de nous avoir reçus.
07:21Merci à vous deux.
07:22Fin de ce journal, dans un instant,
07:23la météo de Sébastien Follin.
07:25Et puis ce sera les rivières pourpres de Mathieu Kassovitz,
07:27avec notamment Vincent Cassel et Jean Reno.
07:29Pour l'information, demain, vous retrouverez
07:31Jean-Pierre Pernaut à 13h,
07:32et Patrick Poivre d'Arvor à 20h.
07:34Bonne soirée.
07:35Merci de nous rester fidèles.
07:39L'info continue sur TF1.fr
07:41et par téléphone au 32 80.

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