Les obsèques d'Alain Delon se sont déroulées en petit comité, en présence de quelques invités et proches de l'acteur triés sur le volet. Parmi les personnes présentes, la comédienne Nicole Calfan, qui avait rencontré Alain Delon en 1970 sur le tournage du film Borsalino, et l'actrice et réalisatrice Géraldine Danon, filleule de l'acteur.
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00:00En direct de l'étranger, bonsoir Philippe, producteur, metteur en scène d'Alain Delon, vous êtes proche de la famille, vous êtes à l'étranger Philippe,
00:07mais on imagine que cet après-midi vous étiez par la pensée avec Alain Delon et ses proches.
00:13Énormément, énormément par la pensée. On s'envoyait des messages hier soir avec Anouchka, voilà, très triste.
00:21Je pensais toute l'après-midi à cette cérémonie, mais étant à l'étranger, c'était très compliqué. Mais le plus important, c'est que j'ai toujours en pensée Alain, bien sûr.
00:30Cet adieu, ces obsèques en petit comité, est-ce que ça lui ressemble ?
00:35Complètement, c'est complètement Alain. Il ne voulait surtout pas, je ne sais pas du tout comment ça va se passer par la suite, mais il ne voulait surtout pas aucune cérémonie nationale.
00:48Son seul souhait, et ça y est, il l'a eu on peut dire, c'est d'être enterré chez lui, dans sa maison à doucher.
00:56Quel souvenir vous allez garder d'Alain Delon, Philippe ?
01:00Loyal, loyal. Alain était quelqu'un de loyal, aussi bien en amitié qu'en amour.
01:07Tout le monde ne l'a pas ressenti aussi bien sur les plateaux de cinéma.
01:11Moi, j'ai eu cette chance de pouvoir travailler, de faire quatre pièces de théâtre avec lui.
01:15C'était un affectif, un vrai affectif. C'est vrai, il n'était pas toujours évident de travailler avec lui.
01:23C'est pour ça que je préparais toujours les équipes quand on travaillait ensemble, bien en amour.
01:29Autre le fait d'être un écorché vif, c'était un vrai, vrai, vrai affectif.