Dans son édito du 05/09/2024 dans l'Heure des Pros, Pascal Praud revient sur la nomination d'un futur Premier ministre, qui semble conditionnée à l'adoubement de la cheffe de file du Rassemblement nationale.
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00:00Si j'ai bien compris, si j'ai bien compris, c'est donc Marine Le Pen qui choisit le futur Premier ministre.
00:06Si elle dit non, Emmanuel Macron propose un autre choix.
00:10Si elle dit oui, plus exactement si le Rassemblement National annonce qu'il ne censurera pas un gouvernement,
00:16Emmanuel Macron peut choisir par exemple Michel Barnier, puisque c'est le dernier non qui circule.
00:22Et j'apprends que le Président de la République prend son téléphone pour tester Mme Le Pen, si elle a d'ouble ou non.
00:29Mais alors ces gens se parlent.
00:32J'avais cru comprendre entre le 30 juin et le 7 juillet que jamais l'arc républicain n'acceptait la moindre compromission
00:39avec les héritiers du maréchal Pétain, avec un parti politique bâti sous les cendres de la collaboration,
00:46que quelques anciens vafenesses avaient rejoints, que la bête immonde bougeait encore,
00:51qu'il valait mieux pactiser avec Jean-Luc Mélenchon qu'avec Marine Le Pen.
00:55Tout cela était donc fausseté ? Mais alors on nous aurait menti ?
01:00Ce n'était que pleurnicherie, antifasciste, posture, que l'été a dissous au nom de la réelle politique ?
01:08Marine Le Pen est faiseuse de roi.
01:10Elle a excommunié Xavier Bertrand.
01:13La vengeance est un plat qui se mange froid.
01:1551ème jour, sans gouvernement, et a priori ce n'est pas encore pour aujourd'hui.
01:21Le macronisme, écrivait hier Vincent Trémolet de Villers dans une de ses formules lumineuses
01:27dont il a le secret, le macronisme, écrivait-il dans le Figaro, c'est long, très long, surtout à la fin.