L'initiative du maire de Metz pour les femmes : les perles du 04/09

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Transcript

00:00Les perles du jour.

00:12Patrick Juvé, où sont les femmes ? Elles sont dans les parkings.

00:15Mais attendez, qu'est-ce que ça veut dire dans les parkings ? Tout le monde est dans les parkings.

00:19Non, non, non.

00:21Vu ce qui se passe, vu les viols et les agressions et les tabassages de femmes surtout dans les parkings,

00:28eh bien François Grodidier, le maire de Metz, souhaite que des places réservées aux femmes soient proposées dans les parkings de la ville.

00:37Parce qu'il y a eu, hélas, hélas, et pas seulement à Metz, des viols, des agressions, des horreurs dans les parkings.

00:45Voilà, notamment en août 2024, dans le parking Saint-Jacques au centre-ville de Metz, il y a eu une agression sexuelle en août.

00:55Et donc il essaye d'installer des places de stationnement réservées aux femmes, voilà, le plus rapidement possible.

01:02Alors en quoi consiste cette mesure ?

01:04Alors François Grodidier explique.

01:06L'idée est de réserver les places les plus à proximité des entrées sorties aux femmes,

01:11donc évidemment qu'elles n'aient pas trop à marcher dans le parking,

01:14pour qu'elles aient la distance la plus faible à parcourir dans un parking quand elles récupèrent leur voiture,

01:19surtout à une heure tardive.

01:22Voilà, et donc cette mesure, selon le maire de Metz, va être mise en place le plus rapidement possible.

01:30Bon, ça a été un peu fait au Luxembourg, alors, donc on a posé la question, ils sont allés poser la question,

01:38et bien les gens disent oui, traverser un parking pour aller à la voiture ça peut être stressant,

01:44l'idée n'est pas trop mal, mais combien de places seront créées ?

01:48Moi je me dis, au-delà de ça, c'est vrai, bien sûr, si on peut améliorer, si on peut sécuriser, si on peut rassurer,

01:55mais le vrai problème, est-ce que ce n'est pas d'avoir des gares dans l'entrée du parking,

02:00des gares qui voient qui rentrent, qui etc.

02:04Ce n'est pas, alors en période de chômage, ce n'est pas d'assurer la sécurité,

02:09et de sanctionner peut-être, parce que ce qui se passe aujourd'hui,

02:14c'est que la plupart du temps, ces bons petits personnages qui rentrent dans le parking,

02:20pour casser, pour voler, pour violer, je ne dirais pas qu'ils sont assurés de l'impunité,

02:26mais enfin ils savent qu'ils ne risquent pas grand-chose, si on les attrape, si on les attrape.

02:31Alors peut-être qu'assurer, d'accord, des places de parking réservées aux femmes,

02:37enfin, est-ce qu'il ne faut pas surtout assurer la sécurité de tout le monde ?

02:40Ah oui, mais ça ce n'est pas possible, ah bon ?

02:42On est en France, dans un pays comme la France,

02:45donc il faut dire, on ne peut pas assurer la sécurité,

02:48puisqu'on ne peut pas placer un policier derrière chaque citoyen.

02:53Oui, mais on peut quand même sécuriser un certain nombre d'endroits, non ?

02:57On peut quand même augmenter ça, et on peut surtout quand quelqu'un est attrapé,

03:02ne pas le relâcher au bout de 48 heures peut-être,

03:05s'il est surtout multirécidiviste ou autre.

03:08Non, non, non, écoutez, pourquoi pas ?

03:11On va commencer par ça, mais pour vous dire que nous sommes en 2024, en septembre,

03:17dans un pays où il faudra réserver des places de parking aux femmes.

03:24Et demain, à qui ? Voilà.

03:27Tout va bien dans ce cher et doux pays.

03:38Il ne viendra pas ce soir.

03:42Tombe la neige, et mon cœur s'admire noir.

03:48Salvatore, Salvatore Adamo, et oui, tombe la neige, tombe la neige.

03:54Alors vous savez, vous avez entendu, donc ça y est, victoire, victoire, victoire,

03:59la France accueillera les Jeux d'hiver 2030.

04:01Alleluia, joie, joie, pleurs de joie, il est né, voilà.

04:06Il est né, le divin enfant des Jeux olympiques d'hiver,

04:08après avoir accueilli les Jeux olympiques d'été.

04:12On n'est pas les meilleurs ? Oui, on est les meilleurs.

04:14Eh bien, il y a quelqu'un qui râle.

04:17Et qui râle, évidemment, c'est notre ami, notre grand ami,

04:21dont nous sommes tellement heureux d'acquérir les phrases,

04:24les saillies, les bons mots, les magnifiques.

04:28Donc évidemment, Sandrine Rousseau, la débutée Sandrine Rousseau.

04:32Elle a fait un tweet, alors très, très clair, simple.

04:35Elle a dit, il n'y aura plus de neige en 2030.

04:39Eh oui, elle a peut-être raison, je ne sais pas, nous sommes en 2024, on verra bien.

04:44Mais carrément, voilà, il n'y aura plus de neige en 2030.

04:48Eh oui, eh oui, rappelez-vous les écolos depuis 25 ans,

04:52et les villes côtières qui devaient être noyées par les océans.

04:56Rappelez-vous le réchauffement climatique qui allait faire 3 milliards de morts.

05:02On a entendu ça, certains auteurs de romans policiers,

05:06dans les télés ou dans les radios.

05:09Tout ça allait s'effondrer, depuis le club de Rome,

05:12depuis 20 ans, 30 ans, 50 ans.

05:15Eh bien là, Sandrine Rousseau, eh bien,

05:18Sandrine Rousseau perpétue la tradition,

05:21il n'y aura plus de neige en 2030.

05:24Eh bien écoutez Sandrine, s'il n'y a plus de neige en 2030,

05:27je vous offre de déguster avec moi une bière,

05:30dans un barbecue très patriarcal,

05:33je suis sûr que vous adorerez cela.

05:48Oui, oui, oui, d'accord, d'accord, Jean-Régalman,

05:50mais on ne fait pas un bébé toute seule, vous le savez très très bien.

05:54Il faut quand même quelques ingrédients,

05:57chimiques ou autres, quelques opérations.

06:00Mais, au fond, le mieux c'est quand même de faire un bébé,

06:04je ne dirais pas plusieurs, mais à deux, au moins à deux.

06:07Eh bien, il y a un sociologue qui a trouvé un truc formidable,

06:10parce que vous savez, vous avez vu le taux de natalité,

06:13il est terrifiant, surtout en Europe, en Occident.

06:16Il faut rappeler que l'année 2024

06:19pourrait être la plus faible en termes de natalité.

06:21Sur les six premiers mois de l'année,

06:23le nombre de naissances a chuté de 2,4% par rapport à 2023.

06:272,4% !

06:29C'est quelque chose de très, très, très...

06:33Tout le monde parle, la démographie, le problème démographique,

06:36qui est un problème essentiel, effectivement,

06:38et que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou ailleurs,

06:41il se pose partout.

06:43Alors, il y a certains qui veulent la dépopulation,

06:46mais d'autres qui s'inquiètent,

06:48et ils n'ont pas tort de s'inquiéter.

06:50Alors, un sociologue qui s'appelle Julien Damont,

06:54qui est professeur associé à Sciences Po,

06:56et qui est ancien directeur des études

06:58de la Caisse Nationale des Allocations Familiales,

07:01eh bien, il a trouvé quelque chose.

07:03Il a dit, voilà, il faut que la CAF intervienne.

07:06La CAF, la Caisse d'Allocations Familiales.

07:09Eh bien, il faut que la CAF, voilà,

07:12fasse une campagne pour s'inscrire

07:14dans l'application de rencontre Tinder.

07:16Voilà, il a donné une interview,

07:18et il souhaite un grand service public de la rencontre,

07:21en complément au remplacement des sites comme Mythique ou Tinder,

07:24avec des rations de chèques pour financer les abonnements,

07:27aujourd'hui c'est entre 16 et 500 euros par mois,

07:29et donner ainsi envie aux célibataires de s'y inscrire.

07:32Voilà, pour ceux qui sont plutôt adeptes de la drague ancienne,

07:35les pouvoirs publics pourraient aussi soutenir les bars,

07:37restaurants et salles de sport,

07:39qui organisent des moments de rencontre.

07:41Voilà, vous savez que l'indice de fécondité est à 1,7,

07:44il était au-dessus de 2 jusqu'en 2012.

07:47Eh bien voilà, qu'est-ce qu'on va faire ?

07:49On va subventionner Tinder,

07:51on va subventionner tous les autres,

07:53les Mythique, etc.

07:55Voilà, rencontrez-vous,

07:57et puis faites des enfants.

07:59Le problème, c'est que pour faire des enfants,

08:01il faut en avoir envie.

08:03Est-ce qu'ils n'ont pas envie de se rencontrer,

08:05les adeptes de Tinder et de Free,

08:07est-ce qu'ils ont envie de faire des enfants ?

08:09Effectivement, peut-être que là,

08:11ça vaut le coup d'être tenté,

08:13que l'affaire peut être détentée,

08:15mais encore une fois, subventionner,

08:17subventionner, subventionner,

08:19l'État deviendra non seulement Providence,

08:22mais accoucheur,

08:24mais maternité, etc.

08:26C'est vraiment intéressant, voilà.

08:28Dites-nous ce que vous en pensez,

08:30c'est quelque chose qui est sorti

08:32effectivement dans le journal Express,

08:34par le sociologue Julien Damont.

08:37Voilà, un chèque Tinder

08:39pour relancer la natalité,

08:41est-ce que ça va aider ou pas ?

08:43Écoutez, peut-être en attendant,

08:45que peut-être que si vous accordiez,

08:48avant de faire encore une fois

08:50une cascade de subventions,

08:52si vous accordiez des facilités

08:55aux mères,

08:57aux mères surtout, bien sûr,

08:59ou aux pères,

09:01les congés maternités,

09:03les congés paternités qui existent déjà,

09:05et surtout si vous aidiez les familles,

09:07si vous aidiez vraiment les familles,

09:09peut-être que ce serait pas mal ça.

09:11Et pas seulement les familles

09:13qui fabriquent des enfants

09:15uniquement pour la CAF,

09:17mais des familles qui fabriquent des enfants,

09:19qui font des enfants pour les élever,

09:21pour les aimer et en faire des citoyens,

09:23avant qu'effectivement la dépopulation

09:25n'atteigne les abîmes

09:27que l'on sait.

09:29Voilà, chèque Tinder ou pas chèque Tinder ?

09:31Eh bien écoutez, dites-nous ce que vous en pensez,

09:33c'est la question.

09:35Et oui, si vous avez envie de réagir

09:37au coup de gueule du jour d'André Bercoff,

09:39n'hésitez pas à nous appeler

09:41au 0826 300 300,

09:43vous pouvez aussi réagir

09:45sur le Facebook Live.

09:47Dans la deuxième heure de Bercoff,

09:49dans tous ses états, nous retrouverons

09:51Mohamed Sifahoui, l'auteur de Hamas,

09:53plongé au cœur du groupe terroriste,

09:55et nous parlerons plus du Hamas justement.

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