• il y a 3 mois
Depuis sa création en 2008, SV Guyot Traiteur s’est imposé comme une référence incontournable dans l’Essonne pour l’organisation d’événements, alliant savoir-faire culinaire et excellence du service. Entreprise familiale, SV Guyot Traiteur s’engage à perpétuer des valeurs héritées de ses fondateurs tout en s’adaptant aux exigences contemporaines, sous la devise qui guide chacune de ses actions : « l’Art de la Qualité ».

SV Guyot Traiteur veille scrupuleusement à la sélection de ses produits, privilégiant des fournisseurs et producteurs de confiance. Cette exigence de qualité se reflète dans chaque plat proposé, qu’il s’agisse de cuisine traditionnelle française ou de créations inspirées des cuisines du monde. Les équipes, passionnées et expérimentées, mettent tout en œuvre pour que chaque événement soit un succès sans faute.

Spécialisée dans l’organisation de mariages, repas d’entreprise, séminaires, anniversaires, et autres événements professionnels ou privés, l’équipe de SV Guyot Traiteur accompagne ses clients avec bienveillance et professionnalisme. En se tenant à l’écoute des besoins exprimés – et implicites – de ses clients, elle s’assure de concevoir des prestations sur-mesure qui répondent parfaitement aux attentes, tout en respectant les budgets définis.

Pour ceux en quête d’un cadre unique et champêtre pour leur événement, SV Guyot Traiteur propose également la location de sa salle de réception, le Domaine Les Oliviers à Bruyères-le-Châtel (91). Niché au cœur de la campagne essonnienne, ce domaine, anciennement une ferme réaménagée, offre une salle spacieuse de 279 m² pouvant accueillir jusqu’à 250 personnes. Le charme des pierres et des charpentes apparentes, combiné à une terrasse extérieure, crée une ambiance chaleureuse et authentique, idéale pour célébrer des moments inoubliables.

Le Domaine Les Oliviers est également doté d’un hébergement de 6 chambres doubles, permettant aux convives de prolonger la fête en toute sérénité. Pour les mariages, SV Guyot Traiteur organise des repas test mensuels et propose de mettre en relation ses clients avec des prestataires de qualité, tels que DJ, photographes, décorateurs et fleuristes, pour une organisation complète et harmonieuse.

Au-delà des événements privés, SV Guyot Traiteur se positionne comme un allié de choix pour les entreprises. Que ce soit pour des séminaires, des soirées de fin d’année, des lancements de produits ou des anniversaires de société, l’équipe de SV Guyot Traiteur offre un service impeccable, adapté aux besoins spécifiques des professionnels. Avec un laboratoire de production de 150 m² sur place et une équipe de service dévouée, chaque événement est orchestré avec rigueur et attention aux détails.

En résumé, SV Guyot Traiteur n’est pas seulement un traiteur, c’est une équipe passionnée qui transforme chaque événement en une expérience culinaire et festive mémorable.

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00:00Bonjour, bienvenue dans un nouveau numéro d'Il font l'actu, je suis ravi de vous
00:22retrouver toujours de plus en plus nombreux pour ce nouveau rendez-vous et vous le savez
00:26maintenant, j'ai à cœur de vous présenter des gens inspirants.
00:31Aujourd'hui, on va parler d'un parcours atypique hors norme, quelqu'un qui a eu
00:38mille vies.
00:39Mon invité du jour, c'est Stéphane Guyot.
00:41Bonjour Stéphane.
00:42Bonjour.
00:43Vous êtes le patron de Guyot Traiteur.
00:45Exact.
00:46Est-ce que ça vous va si je dis que cette success story dont on va parler part d'un
00:53point précis, c'est celui d'un enfant pas très scolaire ?
00:58Ah oui, tout à fait.
01:00C'est ça ?
01:01Ah oui, je suis tout à fait d'accord avec vous.
01:02Alors, expliquez-nous.
01:03Alors, pas du tout, pas du tout.
01:05À 15 ans, voilà, à 15 ans, je n'aimais pas du tout l'école, j'avais du mal à
01:10rester en tout cas en cours et puis j'ai eu une petite opportunité, j'en ai parlé
01:13à ma maman et je voulais partir à la campagne.
01:16La vie parisienne…
01:17C'est ça ?
01:18Oui, ben oui, mais la vie parisienne ne me plaisait pas.
01:20Ça ne vous plaisait pas ?
01:21Pas du tout, pas du tout.
01:22Les bâtiments, tout ça.
01:23J'ai eu cette opportunité-là grâce à ma maman qui avait un oncle dans l'Allier,
01:27dans le centre de la France, et je suis parti passer un CAP d'agriculteur, donc pendant
01:32deux ans.
01:33D'accord.
01:34Je suis parti à l'arquille.
01:35Juste, pourquoi l'agriculture ? Comme ça, ça se trouvait comme ça ou…
01:37Ah oui, oui, comme ça, la campagne, la campagne et la campagne, c'était les agriculteurs
01:41et donc, voilà, un CAP.
01:43Donc, toujours pas fort à l'école, mais en tout cas en tant qu'ouvrier agricole,
01:47très très fort.
01:48Et ça, ça vous plaît ?
01:49Et ça, j'ai adoré.
01:50C'est vraiment quelque chose que j'aime encore énormément.
01:53Donc, voilà, j'ai fait mes deux ans de CAP d'agriculture.
01:55J'avais un jeune patron et un vieux patron, le père et le fils.
01:59Donc, j'ai appris les deux méthodes.
02:01Je me suis vraiment régalé.
02:03Je me suis vraiment régalé.
02:04Et puis, j'ai appris à couper du bois.
02:07Oui, c'est ça.
02:08Il y a eu un moment dans votre vie, vous êtes bûcheron.
02:10Ah oui, à mes 18 ans, je me suis mis à mon compte en tant que bûcheron indépendant.
02:14Toujours dans l'Allier, sur Maulusson, c'est du chêne américain, chêne rouge,
02:20et j'ai fait, pendant plus d'un an et demi, bûcheron à mon compte.
02:24Fou.
02:25Donc, oui, oui, oui, oui.
02:26De là, je rencontre une première femme, dans l'Allier, c'est toujours pareil.
02:32Vous n'avez toujours pas de volonté de revenir à Paris à ce moment-là ?
02:35Pas du tout.
02:36Non, non, c'est bon, vous allez aller à chez vous.
02:37Pas du tout.
02:38Je suis heureux comme tout.
02:39Je pars avec ma petite voiture couper mon bois.
02:40Je suis tout seul dans ma forêt.
02:41Ça me va très très bien.
02:42D'accord.
02:43Vous rencontrez une première amoureuse.
02:44Première amoureuse.
02:45Je trompe un peu trop amoureuse.
02:46Et elle m'attire sur Paris.
02:47Ah oui.
02:49Je quitte en tout cas ce que j'adorais, poursuivre une femme que j'aimais à l'époque.
02:53D'accord.
02:54Et retour à Paris.
02:55Retour à Paris.
02:56Retour à Paris.
02:57Avec l'armée, entre-temps, j'étais parti pendant un an.
02:59Alors, à l'époque, on le dit aux gens, c'était en Allemagne.
03:01C'était en Allemagne.
03:02C'était en Allemagne.
03:03Un an de service en Allemagne, pareil, un régal aussi.
03:06Oui.
03:07Vraiment un régal.
03:08Ça vous a plu.
03:09Oui, oui, des potes et tout ça.
03:10Et puis l'armée, c'est quelque chose que j'aime bien.
03:12D'accord.
03:13Donc, voilà, je retourne sur Paris.
03:15Et Paris, donc, qu'est-ce que vous faites à Paris ?
03:16Parce qu'il y a la question de l'agriculture, du coup.
03:18Non, mais j'ai tous mes permis.
03:19Ouais.
03:20C'est grâce à l'armée.
03:21Donc, je me mets comme déménageur.
03:24Alors, déménageur…
03:25Ça va.
03:26Ça tient.
03:27Oui, ça allait.
03:28À l'époque, Bucheron, déjà, ça allait.
03:29Donc, déménageur, ça allait.
03:30Et puis, voilà, je commence une nouvelle vie.
03:32Alors, une nouvelle vie de chauffeur routier, de déménageur, de poseur de moquette.
03:36Enfin, il fallait que je fasse vivre, en tout cas.
03:38Il faut manger.
03:39Voilà.
03:40Donc, je me mets là-dedans.
03:42Je me mets de la protection rapprochée.
03:44Après, je change complètement de métier.
03:46Et puis, un jour, j'ai une opportunité.
03:48Je travaillais avec une boîte d'intérim.
03:50Et vous allez chez une cliente, c'est ça ?
03:53Non.
03:54L'opportunité que j'ai, c'est de rencontrer cette boîte d'intérim qui me propose de rentrer à Orly.
04:00Ah oui, c'est ça.
04:01Effectivement.
04:02En tant qu'avitailleur.
04:03Ah oui, c'est ça.
04:04Le plein des avions.
04:05Et là, je rentre enfin dans une société.
04:08Pour ne pas la nommer, mais enfin, une société pétrolière française.
04:11Et là, je reste pendant 13 ans, 14 ans.
04:14D'accord.
04:15Donc ça, finalement, ça vous plaît ?
04:17Ça me plaît.
04:18Ça me plaît énormément.
04:19Ça me plaît énormément.
04:20De là, je passe plusieurs échelons.
04:21D'accord.
04:22Donc, je suis avitailleur.
04:24Je suis chef d'équipe.
04:25Et après, je suis responsable d'hygiène, sécurité et environnement.
04:29De là, je suis monté le cursus le plus haut, on peut dire, sur la station d'Orly.
04:34Après, je peux passer chef de station et partir un peu dans toute la France.
04:37D'accord.
04:38J'ai quitté mon ex-femme.
04:41Oui.
04:42J'en ai rencontré une autre.
04:43Avec elle, j'ai eu un enfant.
04:44Donc, on est déjà quatre enfants.
04:46Et chez Total, on gagne bien sa vie, mais on va emmener ses enfants un peu partout,
04:51vous voyez ?
04:52Oui.
04:53En vacances.
04:54Donc, je prends un petit extra.
04:55Voilà.
04:56En plus de votre boulot, vous retravaillez.
04:57Voilà.
04:58Donc, je travaille du lundi au vendredi chez Total.
05:01Et le samedi et dimanche, je faisais des extras pour un traiteur.
05:04C'est ça.
05:05Je ne connaissais pas du tout le métier.
05:06Oui.
05:07J'ai l'impression que ça ne vous fait pas peur, ça, de ne pas connaître.
05:08À partir du moment où vous foncez, vous foncez.
05:10Ah, exact, exact.
05:11Je suis ouvert à toutes les situations, à toutes les possibilités.
05:15Et à partir du moment où je n'aime pas, je dis simplement à mon patron, voilà, ça
05:18ne me plaît pas, je préfère partir.
05:19D'accord.
05:20Je ne comprends pas le métier.
05:21Enfin, je ne comprends pas qu'on aille travailler si on n'aime pas son métier.
05:24C'est quelque chose que j'ai du mal.
05:25Ça, ça se comprend.
05:27Donc voilà, dans un nouveau métier, la restauration, traiteur en extra.
05:30La restauration que je fais, on va dire, la première fois une fois par semaine, le samedi.
05:34Et après, je le fais aussi le soir, en semaine.
05:36Les petits cocktails à droite à gauche.
05:38Et puis de là, je discute un peu avec Total.
05:40Total me propose une place ailleurs, plutôt à la Défense.
05:44La Défense, je retourne dans la vie parisienne.
05:46Ça ne m'intéresse pas.
05:48Oui, mais c'est ce que, en préparant cette interview, vous me disiez, c'est le moment
05:50où vous aviez un peu fait le tour du truc.
05:52Ah, j'ai fait le tour, j'ai fait le tour chez Total.
05:54Plus ou moins, oui, j'ai fait le tour.
05:56C'est un nouveau challenge.
05:58Le traiteur pour qui je travaille depuis quand même quelques années,
06:00depuis 3-4 ans, me propose de racheter son affaire.
06:04Donc là, j'en parle à ma femme.
06:06Ma femme me dit, tu vas quitter Total, monter ton affaire.
06:09Ça fait peur, ça peut faire peur.
06:10Ça peut faire peur.
06:11Tu pars de rien.
06:12Tu es autodidacte, tu n'as jamais fait de cuisine.
06:14Tu n'es que maître d'hôtel.
06:16Oui, mais je le sens.
06:18Parfois, il faut y aller.
06:19Exactement.
06:20Donc, on signe.
06:21On signe une promesse de vente.
06:23On signe pour le bâtiment.
06:24On signe pour la partie traiteur.
06:26Et puis, le jour de notre mariage,
06:29on annonce le mariage à nos enfants.
06:32On se marie avec nos enfants et tout ça.
06:34Toutes grosses fêtes.
06:35Quand je vais chercher les tables pour notre mariage,
06:38chez le traiteur pour qui je travaille,
06:40il m'annonce qu'il ne vend plus.
06:42C'est ça.
06:43Au dernier moment, en fait, il n'y a plus d'affaires.
06:45Il n'y a plus d'affaires.
06:46Moi, j'ai quitté Total.
06:47Plus de travail.
06:48Plus de travail.
06:49J'ai pris deux années pour création d'entreprise.
06:52Le problème que j'ai eu, c'est que j'ai posé mes deux années
06:55au lieu de demander une année renouvelable.
06:57Donc là, plus de travail pendant deux ans.
06:58Plus de rechômage.
06:59Plus de droit à rien.
07:00C'est là où je vous disais que l'histoire, elle est hors norme.
07:03Donc, il n'y a plus rien.
07:04Il n'y a plus rien.
07:05Plus de travail.
07:06Plus de rentrée d'argent.
07:07Plus de rentrée d'argent.
07:08Plus rien.
07:09Plus rien.
07:10Plus rien.
07:11Quatre enfants à charge.
07:12Quatre enfants qui ont besoin de manger,
07:13mais aussi de s'amuser,
07:14de ne pas s'apercevoir qu'en tout cas, c'est dur.
07:16Donc, je prends le taureau par les cornes,
07:18comme j'avais fait depuis que je suis sur Terre.
07:20Enfin, depuis mes quinze ans, j'ai décidé de partir.
07:23Je commence à chercher des places.
07:26Donc là, encore une fois,
07:27mille et une vies et vingt vies.
07:29Donc, vous refaites de nouveaux métiers.
07:31Vous refaites d'autres choses.
07:32Je refais d'autres choses.
07:33Donc, je commence à chercher.
07:34Puis, j'ai tous mes permis, toujours.
07:35J'ai toujours mes permis.
07:36Donc, je vois une boîte pour nommer,
07:39une boîte pétrolière.
07:40Vous vendez du fuel.
07:41Voilà, pour livrer du fuel.
07:42Alors, ça change un petit peu de responsable HSE.
07:45On descend carrément en bas.
07:47Mais voilà, il faut vivre.
07:48Ça ne vous fait pas peur ?
07:49Ça ne me fait pas peur.
07:50Donc, j'attaque.
07:51J'attaque à 5 heures du matin.
07:52Je prends toutes les possibilités de livraison que je peux
07:55pour arriver à faire des heures et à rentrer de l'argent.
07:58Et là, ça dure pendant, on va dire, au moins un an.
08:01Et ma femme me voit un peu triste de tout ça.
08:04Malheureux, oui.
08:05Triste de tout ça.
08:06On est en procès, quelque part,
08:08avec le traiteur qui nous a fait le choix depuis vendre.
08:13Et puis, ma femme voit un local.
08:15À côté de chez vous ?
08:16Ah oui, à 5 minutes à pied.
08:17Un local abandonné, une ancienne banque.
08:19Parfois, les étoiles sont alignées.
08:21Oui, mais encore faut-il avoir une femme.
08:23C'est ça.
08:24Encore faut-il avoir une femme derrière vous.
08:25C'est ce qu'on dit toujours.
08:26Derrière chaque grand homme, il y a une femme.
08:28Oui, c'est ce qu'on dit.
08:29En tout cas, moi, je l'ai derrière moi.
08:30Ça, c'est sûr.
08:31Et donc, on va se renseigner sur le local.
08:34Voilà, c'est une location.
08:35Il y a plein de travaux à faire dedans.
08:37On lève les manches.
08:40On attaque.
08:41J'attaque avec mon frère.
08:42On regarde ce qu'il faut pour créer un labo.
08:44On emprunte 50 000 euros à la banque.
08:46Et on se lance.
08:48Et là, on en est à la partie traiteur.
08:52C'est ce qui nous occupe aujourd'hui.
08:54Ça vous a pris du temps, finalement, à trouver cette activité ?
08:56Exactement.
08:58Ça nous a pris du temps.
08:59Un petit peu moins de deux ans.
09:01C'est-à-dire qu'à partir du moment où nous a enlevé ce projet-là,
09:04on a réfléchi, on s'est dû reprendre.
09:07Je ne pouvais pas reprendre chez Total.
09:09Et ce métier me plaisait.
09:11C'est un peu comme une revanche.
09:12Ça n'a pas été possible une première fois.
09:14On vous a fermé la porte.
09:15Il faut rentrer par la fenêtre.
09:16Exactement.
09:17Là, on se lance à local.
09:19On achète une trancheuse.
09:21Avec ma femme, on achète de quoi faire des buffets.
09:24On calcule dans un saucisson qu'on va acheter à Rungis
09:27combien on fait de tranches, combien on va vendre, quoi que ce soit.
09:29On part vraiment de zéro.
09:30Puisque là, je n'ai plus de clientèle.
09:31Je n'ai plus rien.
09:32Je démarre de zéro.
09:33Alors que si je prenais le traiteur, on avait une clientèle.
09:35Et puis voilà, maintenant, on en est à…
09:37Alors là, maintenant, on en est à…
09:39Parlons-en du maintenant.
09:40Alors, il y a combien de personnes qui travaillent au sein de l'entreprise ?
09:44Alors, en termes de salariés, il y a mon fils, ma fille.
09:48On a une petite secrétaire qui vient d'arriver chez nous.
09:50Oui.
09:51Et j'ai deux cuisiniers avec moi.
09:53D'accord.
09:54Donc, on parle d'une des boîtes les plus florissantes de la région parisienne
09:57pour tout ce qui est…
09:58Donc, on va le dire, vous faites beaucoup d'organisations de mariages.
10:00Oui.
10:01Mais vous faites également avec ce lieu superbe des séminaires.
10:03Séminaires, anniversaires.
10:04Des boîtes, des anniversaires.
10:05Des cocktails, des cocktails d'entreprise, repas de fin d'année.
10:09Vous savez, à chaque fois que j'entends cette histoire,
10:12je ne sais pas pourquoi je pense à Jean-Pierre Bacri et le sens de la fête.
10:15Est-ce que le film est assez proche de votre réalité d'organisateur de mariage ou pas ?
10:19Alors, on l'a regardé souvent avec ma femme.
10:21Et oui, c'est tout à fait ce qui se passe, en tout cas, dans le domaine du traiteur.
10:25Que ce soit le DJ qui veut à tout prix faire tout ce qu'il a le droit de faire,
10:32même ce qu'il n'a pas le droit de faire,
10:33et puis de passer derrière la cuisine ou quoi que ce soit.
10:36Je m'aperçois que dans une partie d'un mariage,
10:38la partie traiteur, la partie repas, c'est vraiment après.
10:41Ah oui, oui.
10:42Qu'il y ait un DJ, qu'il y ait un domaine qui soit superbe ou quoi que ce soit,
10:44qu'il y ait un superbe gâteau.
10:45La partie traiteur, on l'oblige.
10:46Je dis souvent qu'on s'occupe du cocktail.
10:50Le cocktail est quelque chose que les gens sont moyés.
10:52Oui, c'est le wahoo.
10:53C'est le wahoo, le cocktail est arrivé et le dessert.
10:56Entre les deux, le repas, ça passe.
11:00En tout cas, j'ai une belle anecdote.
11:02On ne va pas dire pas sur tellement le sens de la fête,
11:05mais sur les clients.
11:06C'est ça.
11:07On le voit dans le film.
11:08Il peut y avoir des clients qui rushent toujours à dépenser un euro
11:11pour faire des économies.
11:13Il peut y avoir un problème de nourriture,
11:15où d'un seul coup, la nourriture est avariée, on sort les petits fours.
11:17Qu'est-ce qui vous est arrivé comme truc un peu dingue ?
11:20Alors nous, ce n'est pas sur ce côté-là,
11:22mais c'est le côté qui est très humain.
11:24On a eu le Covid.
11:25Oui, ça marche.
11:26On a eu le Covid, on devait faire un mariage dans notre salle.
11:29On avait appelé le préfet, ceux-ci, ceux-là.
11:32Personne ne répondait, donc on s'est dit on va le faire.
11:34Voilà.
11:35La femme était enceinte.
11:36Ah, ça doit arriver.
11:38Allez-y.
11:39Non, non.
11:40Ce n'est pas ça.
11:41La femme était enceinte, donc très, très dépressive et tout ça,
11:44juste avant son mariage.
11:45Et le jour du mariage, le vendredi,
11:47le préfet nous a appelés pour nous annuler le mariage dans notre salle.
11:50Donc, ils étaient en train de tout installer.
11:52Donc, comme on est…
11:54Enfin, moi, je suis très humain.
11:55C'est humain, oui.
11:56Je suis très humain.
11:57Je suis vraiment inquiet pour mes clients, vraiment.
12:01J'ai appelé mon fils qui avait déjà géré une autre affaire la semaine d'avant.
12:05Parce que dans l'heure, on avait le droit de faire des mariages, pas dans l'essonne.
12:08On a appelé l'heure Éloire, on a appelé plusieurs salles.
12:11On a trouvé une salle.
12:12Vous avez exporté le mariage.
12:14On a exporté le mariage le samedi d'après dans l'heure Éloire.
12:17On a remboursé notre salle,
12:19qui a permis de payer la salle que les clients.
12:22Et on a fait le traiteur dans l'heure Éloire.
12:23Vous avez fait une femme heureuse.
12:24Et ça, c'est vraiment important pour nous.
12:27C'est génial.
12:28Ça, c'est vraiment important pour nous.
12:29Pour qu'on ait une idée,
12:31ça représente combien de mariages à l'année que vous faites ?
12:33On a à peu près entre 5 et 7 mariages par week-end.
12:36On va dire sur la grosse période,
12:38on va dire de juin à septembre.
12:40Mais on en fait maintenant toute l'année.
12:42On est entre 60 et 90 mariages par an.
12:45D'accord.
12:46J'imagine que comme beaucoup de vos camarades de jeu,
12:48vous avez plein de partenaires.
12:49C'est-à-dire que c'est un peu la carte.
12:50Les gens viennent vous voir, ils vous consultent.
12:52Et puis après, c'est vous qui leur proposez,
12:54s'ils ont besoin d'un photographe, d'un DJ.
12:56Vous travaillez avec une palanquée de partenaires.
12:58Nous, on fonctionne comme ça.
12:59L'avantage qu'on a, c'est qu'on a une salle de réception.
13:01C'est ça. Et pas des moindres.
13:03Pas des moindres.
13:04C'était un de vos coups de cœur de votre vie.
13:05Oui, c'est vraiment un coup de chance.
13:08Je suis arrivé un lundi matin
13:10pour récupérer du matériel dans cette salle de réception.
13:12J'ai vu la propriétaire.
13:14Vous étiez amoureux ?
13:15Je suis rentré.
13:16Je lui ai demandé si je pouvais visiter
13:17parce que c'est mon fils en général qui va voir les salles.
13:19Moi, je suis plutôt la partie cuisine.
13:22Je rentre le matériel et je vois cette salle.
13:25Tout de suite, je demande à cette dame-là
13:27si elle cherche un partenaire.
13:28Parce qu'on travaille souvent avec des salles en tant que partenaire.
13:30La salle de réception propose quatre traiteurs.
13:32Après, les clients font leur choix.
13:35En fait, elle me dit qu'elle vend.
13:37Mon mari vend.
13:39Je lui dis, écoutez, est-ce que votre pari peut m'appeler ?
13:43Je serai au rugby demain soir.
13:44Ils m'appellent et qu'on vienne dans un rendez-vous.
13:47Et ça s'est fait comme ça.
13:48Voilà.
13:49Donc, un petit coup de chance.
13:50Donc, Guy au traiteur, on le disait.
13:52C'est dans le 91.
13:5391, oui.
13:54Vous rayonnez partout.
13:55Partout.
13:56Donc, c'est un franc succès
13:58pour un petit garçon qui n'aimait pas l'école.
14:00Moi, je trouve ça comme une très belle réussite.
14:02Et alors, si on se projette dans les mois ou les années à venir,
14:04je crois qu'il y a un autre projet dans le sud de la France.
14:08Oui, il y a un autre projet.
14:09Alors, on a notre fils qui est de Toulouse.
14:11Il est parti jouer au stade toulousain.
14:13Donc, on en est ravis.
14:15Maintenant, il est dans un autre club.
14:17Et puis, j'aime cette région.
14:19J'aime la région, le terroir.
14:21Ça me rapproche de la campagne.
14:22Je pense qu'en tant que petit, il faut que je revienne à mes sources.
14:25Et on a un projet d'acheter une salle.
14:27On est tombé d'accord avec le vendeur.
14:29Et voilà, c'est le prochain projet.
14:31Il y aura un bio-traiteur du côté de Toulouse.
14:33On prend rendez-vous.
14:34On y sera également pour voir ça.
14:35Merci beaucoup Stéphane.
14:36Bravo.
14:37Merci à vous.
14:38Pour ce parcours hors normes.
14:39Vous, j'espère que vous aurez pris autant de plaisir que moi
14:42à se délecter d'une histoire comme celle-ci.
14:45On se retrouve très vite pour un prochain numéro.
14:47D'ici là, tâchez d'être heureux.
14:49Et puis, le reste, ça se vivra.
14:50Bye bye.

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