Jeux paralympiques : ce centre répare les équipements des parasportifs

  • il y a 2 semaines
Au coeur du village paralympique est situé le centre de réparation des équipements des athlètes. L'entreprise Ottobock qui est à l'initiative de cette opération est présente sur les Jeux depuis ceux de Séoul en 1988. Ils réparent les fauteuils roulants et les prothèses des athlètes gratuitement et de toutes les nationalités. « On court énormément, on mange rapidement puis on revient pour aider tous les patients », indique Quentin Queva, ortho-prothésiste.
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Transcript
00:00Toutes ces réparations, 80% c'est les fauteuils roulants,
00:02parce que quasiment tous les athlètes ont un fauteuil,
00:05qui sont dans des états souvent assez catastrophiques.
00:16On a à disposition un atelier avec à peu près 160 techniciens
00:23qui viennent de tous les pays,
00:25et donc nous prenons en charge tous les athlètes qui viennent nous voir,
00:27quelle que soit leur nationalité,
00:29quel que soit leur sponsor,
00:30quel que soit leur équipement,
00:32quel que soit leur besoin.
00:33Si on se base sur l'expérience de Tokyo,
00:35mais là on démarre encore plus fort,
00:37à Tokyo on faisait à peu près entre 250 et 300 réparations par jour,
00:42et on avait fait un peu moins de 3000 réparations sur l'ensemble des Jeux.
00:47Je pense qu'on sera à peu près sur les mêmes standards,
00:49voire un peu plus sur Paris.
00:50Les premiers Jeux qu'on a faits, c'était en 1988 à Séoul,
00:53et c'est toujours une atmosphère très particulière,
00:55pour nous c'est un peu le summum,
00:57parce qu'on prend en charge des patients,
01:00mais qui sont des para-athlètes,
01:01donc qui ont déjà des parcours de vie très impressionnants,
01:04et souvent avec plein de choses à nous raconter,
01:07et on échange beaucoup avec eux.
01:09C'est en plus des aventures,
01:11des personnes qui ont des dispositifs quelquefois qui sont complètement improbables,
01:16qu'on rencontrera jamais dans notre vie en France.
01:18Et on doit trouver des solutions,
01:20on doit quelquefois essayer de transformer un peu ce qu'ils ont,
01:25de réparer, de changer,
01:27et donc c'est des expériences formidables,
01:29et en plus on est tous ensemble, nous les 160 techniciens,
01:31donc en plus on a cet échange entre nous,
01:33on échange sur nos façons de faire, sur nos façons de travailler.
01:38Pour moi, ce que je retiens le plus beau,
01:39c'est d'avoir vu un athlète ukrainien,
01:42avec une prothèse qui a été faite là-bas,
01:44juste après son accident pendant la guerre,
01:47et pour moi c'est ce qu'il y a de plus beau aujourd'hui à retenir.
01:55On a des athlètes qui viennent de délégations relativement réduites,
01:58et quand ils ont l'occasion de gagner des médailles,
02:01ils reviennent nous voir le lendemain.
02:02J'ai eu un Jordanien la dernière fois, à Tokyo en plus c'était particulier,
02:05ils étaient que cinq, puisque c'est une toute petite délégation,
02:09et donc l'athlète qui a gagné la médaille d'or,
02:11on avait réparé son banc,
02:13et il est revenu me voir avec sa médaille,
02:14et ça c'est des moments qu'on ne peut pas oublier qu'au village.
02:18Ici, une majorité de nos réparations, c'est sur les appareils de la vie quotidienne.
02:22On fait à peu près 85% de nos réparations sur les appareils de la vie quotidienne,
02:26justement parce que tous les athlètes savent qu'on est là.
02:28Ils poussent pour que la prothèse ou le fauteuil arrive jusqu'au jeu,
02:32parce qu'ils savent qu'ici on va les remplacer,
02:33et dans toutes ces réparations, 80% c'est les fauteuils roulants,
02:37parce que quasiment tous les athlètes ont un fauteuil,
02:40qui sont dans des états souvent assez catastrophiques,
02:43et donc on fait des checks complets,
02:45on change les pneus, on change les freins, on change les coussins,
02:48et pour eux, ils sont partis après pour cinq ans, pour dix ans,
02:50il y a même des athlètes qu'on retrouve de jeu en jeu,
02:52à qui on a réparé une prothèse quatre ans avant,
02:54et ils ont encore la même prothèse.
02:56C'est-à-dire qu'en France, on change tous les six mois,
02:57et là, quatre ans après, ils viennent nous voir,
02:59et on refait une prothèse, et ça s'aide plus en plus,
03:01donc c'est pour ça que là, dès les premiers jours, c'est de la folie,
03:03parce que tout le monde vient nous voir.

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