Gérald Darmanin rend hommage à l’adjudant Éric Comyn, tué lors d'un refus d'obtempérer : «La France entière a été saisie par le choc et de ce choc est née une immense colère».
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00:00La France entière a été saisie par le choc et de ce choc est née en nous une immense
00:09colère.
00:10Une colère qui s'est exprimée et qui peut faire naître en nous de la violence, un désir
00:21de vengeance, une rage que rien ne peut arrêter.
00:25Une colère que l'on critique quand on est assis confortablement protégé, mais qui
00:34sont-ils pour juger ? Puis après, loin des caméras, loin de ceux qui parfois exploitent
00:44les polémiques, une longue et terrible tristesse qui ne partira jamais, chère famille.
00:50Entendons-nous, le gendarme comme militaire sait qu'il peut mourir.
00:57Il accepte, lui et sa famille, la possibilité du sacrifice ultime.
01:05Sans le vouloir, il est prêt.
01:09Ils sont tous prêts, les gendarmes, les policiers de France, à mourir pour une cause juste
01:19et pour sauver les autres.