Vincent Roy, journaliste, donne son opinion sur Gérald Darmanin à la tête de la Justice : «La nomination de Gérald Darmanin n’est pas une provocation supérieure à celle d’Éric Dupond-Moretti».
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00:00Deux choses, me semble-t-il, sur ce qui vient d'être dit, la nomination Place Beauvau de M. Darmanin n'est pas une provocation, me semble-t-il, supérieure à celle de la nomination de M. Dupont-Moretti.
00:12Non, mais on a vu ce que ça donnait.
00:13Absolument.
00:14Place Vendôme.
00:14Place Vendôme.
00:15Place Vendôme.
00:15Place Vendôme.
00:16Place Vendôme.
00:16Pardon.
00:17Place Vendôme.
00:17Première chose. Deuxième chose, moi j'observe là, pour l'heure, j'observe que M. Retailleau est en vacances en Vendée, il y avait une fenêtre de tir de deux jours,
00:28que M. Darmanin est un communicant de talent, qu'à l'instar de M. Sarkozy, il a compris qu'il fallait occuper l'espace, il est en train d'occuper l'espace,
00:36et que quelque chose va se jouer entre les égaux, entre M. Darmanin qui règle des comptes avec M. Attal et entre M. Retailleau qui va en régler avec M. Wauquiez.
00:47Enfin tout ça, et quand même, voilà, j'observe qu'il s'agit là de la com'.
00:51Alors après, évidemment, il y a des propos qui sont tenus, notamment sur le statut des victimes, et ça, c'est un petit peu nouveau, c'est-à-dire qu'on aurait peut-être, peut-être, je dis bien peut-être, tendance à sortir d'une jurisprudence badinterienne ou taubirassienne.
01:08Peut-être, peut-être, mais pour l'instant, soyons extrêmement prudents, car je vois, moi, un bel exercice, assez réussi d'ailleurs, de communication.