• le mois dernier
"Aujourd'hui, quelles sont les garanties pour Bernard Cazeneuve si ce n'est d'être, en réalité, prisonnier par une majorité, une coalition, celle d'Emmanuel Macron?" s'interroge Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, lors d'une interview sur BFMTV, alors qu'Emmanuel Macron reçoit l'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve dans le cadre de ses consultations en vue de nommer un Premier ministre.

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Transcription
00:00Je n'ai pas de problèmes personnels avec Bernard Cazeneuve et ses qualités sont grandes.
00:04Simplement, le problème n'est pas là.
00:06Le problème, ce n'est pas de savoir si tel ou tel est un personnage, un homme d'État, etc.
00:12La question, c'est pourquoi faire, avec quel soutien et dans quelles conditions, avec quelles garanties ?
00:18Aujourd'hui, quelles sont les garanties pour Bernard Cazeneuve,
00:21si ce n'est d'être demain, en réalité, prisonnier par une majorité, une coalition,
00:27la coalition Ensemble, celle d'Emmanuel Macron, qui veut le porter au gouvernement,
00:31alors même qu'il n'a pas obtenu le soutien, ni même cherché le soutien du Front Populaire.
00:35Donc, c'est quand même un peu particulier.
00:36Il ne vous a pas appelé ?
00:37Non, il ne m'a pas appelé.
00:38Donc, ces derniers jours, vous n'avez eu aucun contact avec Bernard Cazeneuve ?
00:40Aucun contact. Moi, je souhaite effectivement qu'on ait une session extraordinaire,
00:44ne serait-ce que parce que nous ignorons le moment où il faudra former un gouvernement
00:48et qu'il ne serait pas anormal d'avoir des questions d'actualité.
00:51Par exemple, de pouvoir interroger le gouvernement sur ce qu'il fait.

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