Aurore Bergé, ministre démissionnaire chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, assure que «beaucoup aimeraient oublier l’enchaînement de responsabilités à Gaza». Elle juge que «le point de déblocage est la libération des otages».
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00:00Déjà, il ne faut jamais oublier que le point de départ de la situation aujourd'hui à Gaza,
00:04c'est d'abord les attentats terroristes commis par le Hamas le 7 octobre dernier,
00:08et ne jamais oublier qu'on a des otages qui sont encore retenus,
00:11et malheureusement ce drame, puisque nous avons appris que six d'entre eux avaient été assassinés.
00:16Et je crois qu'il faut systématiquement rappeler ce point de départ,
00:19parce qu'en fait le vrai point de déblocage de la situation humanitaire terrible à Gaza,
00:24c'est d'abord la libération des otages.
00:27Et beaucoup, malheureusement, aimeraient oublier cet enchaînement de responsabilités.
00:32Donc c'est un appel que vous lancez encore ce matin sur les lieux européens.
00:35Et à l'appel à la responsabilité des uns et des autres.
00:37Ensuite, ce qui est terrible, c'est les conséquences que ça a eues dans notre pays,
00:42malheureusement d'ailleurs pas que dans notre pays, dans beaucoup de grandes démocraties,
00:45c'est-à-dire qu'au lieu d'avoir immédiatement un mouvement qui aurait dû être un mouvement d'empathie
00:50au regard d'actes terroristes insupportables,
00:53on a eu un mouvement de regain d'antisémitisme dans notre pays,
00:57ce qui est très important, c'est que vous le savez, l'État a toujours été d'ailleurs,
01:00que ce soit ce gouvernement, ce président de la République ou les précédents,
01:04implacable, implacable sur la lutte contre l'antisémitisme.
01:07Et ça, ça nous distingue de beaucoup d'autres pays, je crois que c'est très important de le rappeler.