Révolutions Beauté : cette scène où Viola Davis retire sa perruque
Category
🛠️
LifestyleTranscript
00:00Si vous avez regardé la série « How to get away with murder », vous n'avez pas pu passer à côté de cette scène.
00:08Il s'agit de celle où l'on voit Viola Davis, l'actrice interprétant Annalise Keating, aller se coucher après avoir retiré sa perruque.
00:15Une scène importante pour la représentation des femmes noires à l'écran, je vous explique.
00:20Tout au long de la série, l'actrice porte sans cesse une perruque courte, qui est un peu la coiffure signature de la comédienne,
00:26qui incarne une brillante avocate et enseignante universitaire.
00:30Dans cette scène intime, le personnage en proie à des problèmes dans sa vie privée se montre sans phare, cheveux naturels, peau démaquillée.
00:38Elle tombe l'armure qu'elle porte au quotidien dans un milieu élitiste, majoritairement occupé par des personnes blanches,
00:44une façon de rappeler que les femmes noires ont encore moins le droit à la vulnérabilité que les autres pour se faire une place dans notre société.
00:52Cette scène, c'est d'ailleurs Viola Davis qui l'a voulue.
00:54Dans une interview à Vulture, elle explique avoir failli refuser le rôle si elle n'avait pas une scène durant laquelle elle retirait sa perruque,
01:02car selon elle, cela ne traduisait pas la réalité des femmes noires.
01:05Une scène forte, qui montre bien la dualité constante dans laquelle vivent beaucoup de femmes, et notamment les femmes racisées.
01:12Cette scène, elle a même été saluée par Hal Berry ou encore Nicole Beharie,
01:16qui ont toutes deux envoyé un message à l'actrice pour la remercier d'avoir montré cela à l'écran.
01:21Ce n'est pas la première fois que Viola Davis œuvre pour la représentation des femmes noires.
01:26En 2012, elle avait décidé d'abandonner les perruques et les tissages à la cérémonie des Oscars.
01:31Et il n'est pas rare de la voir fouler les tapis rouges, arborant ses cheveux au naturel,
01:36un exemple de représentation qui aide à briser les clichés et à ouvrir la conversation sur des oppressions toujours d'actualité.