Maud Bregeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine : «Ceux qui continuent de critiquer en creux la dissolution, sont ceux qui estiment que les Français ont mal voté».
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00:00Il n'est jamais tort de demander l'avis des Français.
00:02Quand vous faites une élection,
00:04quand vous provoquez une élection
00:05qui engendre un taux de participation aussi haut
00:08que celui des dernières législatives,
00:10ce n'est pas une erreur.
00:12Et je pense que ceux qui, au fond,
00:15continuent de critiquer en creux ce choix-là
00:17sont ceux qui estiment que les Français ont mal voté,
00:20sont ceux pour qui le vote des Français n'est pas arrangeant.
00:24Moi, je pense que les Français n'ont pas mal voté.
00:27Je pense que les Français ont donné leur avis.
00:28C'est aujourd'hui assez représentatif
00:31de ce qu'est la pluralité des avis et des opinions françaises,
00:35et que quand on aime la démocratie,
00:38eh bien, on respecte les élections,
00:40et c'est ce que je m'évertue à faire.
00:42Maude Bréjon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine.
00:45Dernière question concernant votre parti,
00:47et le parti Renaissance.
00:48Gabriel Attal va prendre la parole demain
00:50à l'université de Renaissance à Paris.
00:53Il y aura également Élisabeth Borne.
00:55Comment vous voyez l'avenir du parti
00:57dans les prochaines semaines ?
00:58Je vais vous dire, je pense que ce n'est pas l'urgence du moment.
01:01Je pense qu'on ferait bien de s'occuper du pays
01:03avant de s'occuper du parti.
01:05Il n'empêche qu'on peut avoir effectivement des débats internes,
01:08et tant mieux quand on pense tous pareil,
01:10on ne pense plus rien.
01:11Donc, il est évidemment sain que l'on discute,
01:14mais je crois encore une fois que l'urgence du moment est ailleurs
01:17et que les Français ne comprendraient pas
01:19qu'on s'était déprimés.