Télés Dimanche était une émission hebdomadaire diffusée sur Canal+ qui traitait de l'actualité télévisuelle et médiatique.
L'émission était diffusée le dimanche, comme son nom l'indique, et proposait généralement des interviews de personnalités du monde des médias et de la télévision.
Patrick Le Lay était à l'époque le PDG de TF1, poste qu'il a occupé de 1988 à 2008. Il était donc une figure importante du paysage audiovisuel français.
En janvier 1995, TF1 était la chaîne leader en France, et Patrick Le Lay était régulièrement invité dans les médias pour parler de la stratégie et des performances de sa chaîne.
L'émission était diffusée le dimanche, comme son nom l'indique, et proposait généralement des interviews de personnalités du monde des médias et de la télévision.
Patrick Le Lay était à l'époque le PDG de TF1, poste qu'il a occupé de 1988 à 2008. Il était donc une figure importante du paysage audiovisuel français.
En janvier 1995, TF1 était la chaîne leader en France, et Patrick Le Lay était régulièrement invité dans les médias pour parler de la stratégie et des performances de sa chaîne.
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00:00Bordeaux, Cannes et Auxerre, en triomphant tous les trois, ont oublié leur élimination en Coupe de la Ligue cette semaine.
00:06Auxerre d'ailleurs en profite pour les gagner à l'extérieur, à Bastia.
00:09Metz Lyon sera joué cet après-midi et retransmis en direct sur Canal.
00:13Au classement, Nantes a 7 points d'avance sur le Paris Saint-Germain.
00:16Cannes, Bordeaux, Auxerre et Lyon sont déjà un peu plus loin.
00:21Isabelle Autissier ne récupérera pas son voilier.
00:24Écureuil, Poitou-Charente restent introuvables dans l'océan Indien.
00:27Les secours ont passé au peigne fin la zone où pouvait se trouver l'épave que l'on voit ici lors du sauvetage de navigatrices.
00:33Ils estiment que le monocoque a soit coulé, soit dérivé trop loin vers le sud.
00:37Les recherches sont donc arrêtées.
00:39Pour les assurances, la perte du bateau se chiffre à 5 millions de francs.
00:44La Californie et la Floride, habituellement favorisées par le soleil en cette saison, sont touchées depuis hier par une vague d'intempéries.
00:51Ici à Los Angeles, sur la côte ouest, l'état d'urgence a été décrété.
00:55Des pluies diluviennes ont provoqué d'importantes inondations.
00:59Toujours en Californie, mais plus au nord, ce sont des tempêtes de neige qui se sont abattues sur la région de San Francisco, privant des milliers de foyers d'électricité.
01:09Enfin, dans le sud-est du pays, en Floride, des tornades avec des vents de plus de 240 km heure ont soufflé de nombreuses habitations.
01:16Un mauvais temps qui a coûté la vie à au moins une douzaine de personnes.
01:22Avec Sophie Levers, ce que nous réserve la météo cet après-midi en France, dans un instant.
01:37Rien de très réjouissant dans l'ensemble, puisqu'un front pluvieux va intéresser toute la moitié ouest du pays.
01:42Attention encore aux verglas, notamment au nord de la Loire.
01:44Je vous laisse regarder le détail.
01:46Cet après-midi, les nuages commenceront à se déchirer sur la Bretagne, où le vent d'ouest soufflera à 40 km heure.
01:51Le ciel sera gris et faiblement pluvieux sur le nord Pas-de-Calais, la Picardie, la Normandie, la région parisienne, le centre, les Pays de Loire, la région Poitou-Charente, le Limousin et l'Aquitaine.
02:00Ces pluies seront parfois précédées d'un peu de neige, voire très localement de pluies verglaçantes.
02:04Sur l'est du pays, c'est-à-dire sur la Champagne-Ardenne, l'Alsace-Lorraine, la Franche-Comté, la Bourgogne et l'Auvergne, le ciel sera encore bien nuageux.
02:11Il n'y a que les Alpes, la vallée du Rhône et le pourtour méditerranéen qui profiteront de fréquentes éclaircies et ce grâce à un vent de nord à 40 km heure.
02:18On passe aux températures, elles remontent à l'ouest mais restent frisquettes à l'est.
02:22La minimale sera de moins de 2 degrés à Strasbourg, la maximale de 12 degrés à Brest.
02:26Il fera 5 degrés à Paris.
02:30Et maintenant une autre actualité, celle de la télé avec Michel Deniso et Télé Dimanche.
02:34Très bon après-midi à tous.
02:41Vous vous sentez fatigué ?
02:43Vivamine, c'est l'énergie de 12 vitamines, 9 minéraux, un médicament réservé à l'adulte.
02:48Un comprimé par jour, Vivamine redonne des couleurs à la vie.
03:11Salut TF1 à 20 ans. Patrick Lelay, PDG de TF1 est l'invité de Télé Dimanche pour parler du TF1 d'aujourd'hui.
03:33Les 20 ans de TF1, nous les verrons à 13 heures avec un album souvenir très riche pendant 20 minutes.
03:38Enfin Yves Mourouzi, premier présentateur du 13 heures de TF1, est retourné pour nous dans un lieu mythique de la télé française, Cognacjet.
03:45L'escoupe de Télé Dimanche avec Marc-Olivier Faugillet, on commence par une naissance.
03:49On l'a appris cette semaine dans le carnet du monde, la naissance à l'âge de 41 ans d'Abdelatif Manval.
03:54Abdelatif est né le 30 décembre 1994 au Maroc.
03:58Ça signifie ?
03:59Ça signifie en fait qu'Alain Manval qui était à TV6 avant, à Europe 1, qui est passé par Arte, s'est converti à l'islam.
04:05Interville ?
04:06Interville, l'émission de Guy Lux qui a fait les beaux jours de TF1 devrait revenir sur la une.
04:09En tout cas Gérard Louvain est en ce moment en train de négocier les droits avec Guy Lux.
04:12Arthur ?
04:13Arthur qui s'apprête à célébrer à sa façon les 100 ans du cinéma.
04:16Les enfants de la télé, l'espace d'un soir deviendront les enfants du cinéma.
04:19Ça sera au mois de février sur France 2.
04:20Ardisson ?
04:21Thierry Ardisson, le pilote qu'il a tourné avec Jean-Pierre Coff au mois de décembre, n'a pas été retenu par la chaîne.
04:25Et ça devrait être Sails of the Sanctuary, c'est un jeu australien qui va remplacer le jeu du midi présenté par Christian Morin jusqu'à présent.
04:32Les nuls ?
04:36Ils vont avoir une participation active, il y aura beaucoup de sketch dans cette soirée.
04:39Soirée présentée par Muriel Robin, comme l'année dernière.
04:41Merci, dans un instant Patrick Lelay et Patricia Cass.
04:49Patrick Lelay, président directeur général de TF1 et le premier invité du premier Télé Dimanche de 1995.
04:54Bonjour M. le Président.
04:55Bonjour.
04:56Vous dirigez la première chaîne française ainsi que le groupe TF1.
05:00TF1 compte 1500 salariés à peu près je crois.
05:03A peu près.
05:04L'influence de TF1 est bien plus forte que sa masse salariale, vous êtes d'accord avec moi ?
05:07Je ne sais pas si c'est influent TF1, disons que c'est important, oui.
05:11Alors vous préférez en général mettre en avant l'entreprise que vous mettre en avant vous-même ?
05:15Oui, je crois que c'est meilleur.
05:16Alors pour mieux vous connaître et mieux savoir quel est votre métier, votre travail, voici le portrait qu'a réalisé avec vous Christian Desplaces.
05:24C'est pas le 11 ?
05:26C'est le 11.
05:27C'est mercredi ?
05:28Mercredi 11, PSG Nantes, match à 6 points.
05:33Il y a combien d'écarts ? Il y a 4 ?
05:35Il y a 4 points.
05:36Quand Patrick Lelay, le président de TF1 et son vice-président Etienne Mougeot sont réunis, ils ne parlent pas toujours de télévision et d'audience.
05:43Ils ont gagné son championnat.
05:45Et c'est où ? C'est à Paris ?
05:46C'est au Parc. C'est plein, plein.
05:48Ouh là là, on va aller au Parc.
05:51C'est un beau match parce qu'en plus c'est quand même la canale des places gratuites.
05:56Mais pour Patrick Lelay, la télévision reprend vite ses droits.
06:00Signature d'un accord entre TF1 et Canal Plus pour la diffusion de la chaîne info sur Canal Satellite.
06:05Il y a encore 10 ans, le président de TF1 ne connaissait la télévision que comme simple spectateur.
06:10En 84, ce diplômé de Sciences Po et des travaux publics est nommé à la tête de la diversification du groupe Bouygues.
06:16Avril 87, le numéro 1 du bâtiment prend le contrôle de la 1.
06:20Octobre 88, Patrick Lelay est nommé PDG TF1.
06:24Mais le dirigeant de la 1ère chaîne française est aussi un zappeur planétaire.
06:28J'ai un système très sophistiqué avec 200 ou 300 chaînes.
06:32Donc je suis incollable sur les programmes.
06:34Il y a des chaînes arabes, des chaînes tchèques, polonaises, d'autres.
06:37Donc je tourne toujours un peu sur l'Europe pour voir ce qui se passe.
06:42On se retrouve tout le temps dans le bureau.
06:43Vous savez, la télévision, ça se place dans l'immeuble.
06:46Ça se passe rarement à l'extérieur.
06:48PLL, comme on le surnomme ici à TF1, partage le 14ème étage avec Étienne Mougeotte.
06:52Comme tous les chefs d'entreprise, la journée est rythmée par des rendez-vous,
06:55rencontres d'affaires ou avec le personnel de TF1.
06:58Il est quand même normal que l'on rencontre ceux qui font votre vie de tous les jours,
07:03c'est-à-dire votre programme.
07:05Et en plus, je crois qu'ils aiment bien ça.
07:07Vous savez, c'est quand même... C'est de la matière humaine.
07:10Il faut pouvoir accueillir le stress des autres.
07:13Tu l'as pour rassurer ?
07:14Je l'ai pour rassurer, oui.
07:15J'ai une grosse capacité à prendre le stress des autres.
07:17Alors quand ils repartent, ils sont soulagés.
07:19C'est un petit peu de la...
07:21C'est un peu de la psychothérapie.
07:23Ça fait un coût pour la chaîne de 50 millions.
07:26Tous les mercredis matin, réunion du comité de direction de TF1.
07:29Ils sont une quinzaine autour de la table pour écouter et discuter les choix stratégiques de la chaîne.
07:34Confidentialité des propos, obligatoire.
07:37Patrick Lelay n'a pas oublié qu'il vient du monde de l'entreprise.
07:40TF1 a aussi ses secrets industriels.
07:44Mais monsieur le PDG accepte quand même de communiquer.
07:47Rencontre avec d'anciens élèves de l'ESSEC, une école de commerce.
07:50Réponse précise sur TF1.
07:52Publicitaire de ce début d'année, reprise ou non reprise ?
07:55Pour le moment, on ne voit pas la reprise.
07:57Les mois de janvier et les mois de février sont plats.
08:01Mais quand la question devient plus personnelle, Patrick Lelay garde sa réserve.
08:04Vous, personnellement, où est-ce que vous voyez dans 10 ans ?
08:07Moi, j'ai une habitude de me poser la question en me disant...
08:10Bon, on couche en soir, on verra bien si on s'avève le lendemain.
08:13Et pour un peu, il chercherait même à effacer son image de négociateur redoutable.
08:17Vous avez la réputation d'être très dur en affaires.
08:19C'est vrai.
08:21Bon, alors là, il n'y a pas plus facile que moi.
08:23C'est pas vrai.
08:25C'est une légende, ça.
08:27Demandez à Canal, vous verrez bien.
08:29Vous êtes un PDG satisfait, aujourd'hui ?
08:33Écoutez, dans l'ensemble, ça se passe à peu près bien.
08:36C'est un métier très difficile, la télévision.
08:38Donc, on n'est jamais heureux.
08:40On n'est jamais content parce qu'il se passe toujours, chaque jour, quelque chose qui ne va pas.
08:45Quel est le budget de TF1 ?
08:47Le budget de TF1 ?
08:49Il faut parler du budget des programmes.
08:51Vous parlez du budget total de la chaîne.
08:53Le budget total de la chaîne dépasse 6 milliards.
08:55Et les bénéfices ?
08:57Je ne peux pas vous donner les chiffres.
08:59Cette année, je vous mettrai en délit d'initié.
09:01D'accord. Alors, on va entrer dans le détail, maintenant, point par point.
09:03On commence par l'information.
09:05Vous êtes le patron du plus grand journal de France.
09:07Le journal de 20h de TF1, plus celui de 13h qui fait plus de 50% de parts de marché.
09:11Nous entrons dans une période chaude avec l'élection présidentielle.
09:14Comment gérez-vous cela ?
09:16Quels sont vos rapports, vous, entre les hommes politiques, de gauche comme de droite ?
09:19D'abord, je suis le point personnel, mais j'ai des bons rapports par nature.
09:23Parce que TF1...
09:25La grande différence entre la télévision et la presse,
09:27c'est que la télévision, elle se doit d'être totalement neutre.
09:29Souvent, la presse a une couleur politique.
09:32Il y a des journaux qui étaient plus engagés dans le temps, peut-être moins maintenant.
09:34Enfin, il y a toujours des journaux considérés de droite ou de gauche.
09:36La télévision, vous ne pouvez pas vous le permettre.
09:38C'est normal.
09:39Et d'autre part, vous êtes totalement contrôlé par un organisme comme le CSA,
09:43ce qui est une bonne chose, sur l'éséquilibre absolu qu'il faut respecter en temps d'antenne
09:46entre la majorité, l'opposition et le gouvernement,
09:49et puis dans les périodes électorales, entre les candidats.
09:51Alors, après, c'est normal que les hommes politiques,
09:55ils cherchent toujours à être présents à l'antenne.
09:58Donc, ils peuvent avoir des demandes.
10:00C'est à nous d'y résister, mais ce n'est pas très difficile.
10:03Et c'est surtout le travail de la rédaction.
10:05Alors, dernier mot concernant l'information à TF1.
10:07Patrick Poivre-Darvaud sera absent de l'antenne au mois de février.
10:10Durant le procès de Pierre Botton, quel est votre sentiment à cet égard ?
10:13Vous le soutenez ou vous attendez le verdict de la justice ?
10:16Non, attendez. Pour le moment, je n'attends rien.
10:18Je soutiens Patrick, bien entendu, puisqu'il est un des grands noms de la chaîne.
10:23Et je crois qu'une partie de l'information est très identifiée à Patrick.
10:27Alors, il est normal.
10:29C'est lui qui l'avait décidé que pendant la période du procès,
10:31il se retire de l'antenne.
10:33Je pense qu'il sera remplacé par son remplaçant habituel, Jean-Claude Narcy.
10:38Et puis, à l'issue du procès, on verra bien.
10:40Alors, LCI, la chaîne Info, c'est une création, il y a 6 mois, qui a une très bonne image.
10:45Est-ce que c'est une satisfaction pour vous ?
10:48C'est une satisfaction pour tout le monde.
10:50Mais c'est une grosse satisfaction, au-delà du fait que ce soit une chaîne d'information,
10:54parce qu'on a le sentiment d'avoir créé quelque chose de nouveau en télévision.
10:59C'est-à-dire, ce n'est pas CNN.
11:01On a souvent, au début, dit, on va faire le CNN à la française.
11:03Ce n'est pas vrai.
11:04C'est une chaîne qui est à la fois de l'info, rythmée à cadence toutes les demi-heures,
11:08et puis c'est une chaîne de la société.
11:10Tous les courants de pensée, tous les hommes politiques de tous bords,
11:14les syndicats, les artistes, les auteurs, et surtout les responsables d'associations passent à LCI.
11:21Alors, il y a toujours leur verbe de la médaille.
11:23On nous dit maintenant, vous avez fait un magnifique instrument de lobbying.
11:26Ce n'est pas non plus l'objet.
11:28Pensez bien qu'on ne peut pas s'amuser à cela.
11:30Alors, par contre, lorsqu'arrive un événement comme le détournement de l'avion,
11:34et qu'on a les moyens, et qu'on a la chance de pouvoir être présent,
11:38on voit le gros intérêt d'un programme de cette nature.
11:41C'est-à-dire qu'on est là, 24 heures sur 24, pour montrer les images qui doivent être montrées.
11:46Il y a 10 ans, est-ce que vous auriez dit oui à LCI, ou il y a 7 ou 8 ans,
11:49quand vous êtes arrivé à la tête de TF1 ?
11:51Autrement dit, est-ce que votre regard a changé sur la télévision,
11:53parce que ce n'était pas, en termes de business, forcément une très bonne affaire ?
11:56Non, en termes de business, ce n'est pas vraiment une bonne affaire.
11:59Ce sera peut-être dans le futur.
12:01Moi, je crois qu'il faut le voir en termes d'investissement.
12:04Et pour TF1, comme vous le disiez gentiment, comme on a le premier journal de France,
12:08il était normal qu'à un moment, on investisse dans une thématique d'info,
12:11parce qu'il est normal qu'un pays comme la France en ait une.
12:14Il faudra longtemps pour la rentabiliser,
12:16et je pense que la démarrer avant eût été une erreur financière grave.
12:22Alors, on a vu quelques images de l'accord que vous avez signé avec Canal Satellite,
12:25dans le portrait qui vous a été consacré il y a quelques minutes.
12:28Que signifie pour le téléspectateur cet accord ?
12:31Pour le téléspectateur, on peut le voir à terme immédiat,
12:36ça permet d'avoir d'abord plus de téléspectateurs pour LCI,
12:39donc plus de téléspectateurs potentiels satisfaits.
12:44Je vais faire la publicité pour Canal Satellite,
12:47il appartient à ce moment-là aux clients de s'abonner à Canal Satellite, ou aux câbles.
12:50Et puis, je crois que c'est très important dans l'alliance Canal plus TF1.
12:56Nous sommes deux chaînes extrêmement complémentaires,
12:58dans des métiers, nous sommes toutes différentes,
13:00ne s'adressant pas à la même ressource, puisque...
13:03Vous n'avez pas toujours eu ce même langage.
13:05On évolue dans la vie, vous non plus.
13:07Donc, on n'a pas toujours eu ce même langage.
13:11Ce n'est pas tout à fait vrai, parce que depuis l'origine,
13:13depuis 7 ans, les relations entre Canal plus et TF1 sont étroites.
13:17Le premier domaine que vous connaissez bien, c'est le football.
13:20Depuis l'origine, Canal plus et TF1 se partagent le football.
13:24Alors là, ça veut dire qu'il y a d'autres perspectives,
13:26d'autres projets à venir entre les deux groupes ?
13:28Je pense qu'il y a d'autres perspectives.
13:30Mais vous savez, la télévision va considérablement évoluer
13:33au niveau de la distribution de l'image, par l'arrivée du numérique.
13:37Et je pense que, tant chez Canal que chez TF1,
13:40on a beaucoup d'experts dans ce domaine.
13:42Et malgré cela, on a quand même du mal à imaginer ce qui va réellement se passer.
13:46Donc, on ne sera pas trop deux, pour comprendre les développements du futur,
13:51et savoir s'y adapter, et chacun apporter son génie propre.
13:53Donc, je crois que l'alliance ira plus loin.
13:55Alors, la naissance de nombreuses chaînes thématiques maintenant,
13:58sur le câble ou avec les satellites, explique-t-elle la légère baisse de part de marché de TF1 ?
14:06Vous savez, la baisse de part de marché de TF1, il faudrait d'abord bien l'analyser.
14:11Il y a 5-6 ans, il y avait ce qu'on appelait le DIMAP.
14:13On parle toujours de dictature de DIMAP, c'est un instrument qui n'existe plus.
14:17Parce qu'il y a 5-6 ans, on mesurait le nombre de foyers qui regardaient la télévision.
14:23Comme notre télévision est financée par la publicité,
14:26les annonceurs qui investissent beaucoup d'argent ont maintenant une vision beaucoup plus fine.
14:31Ceux qui ont des produits pour les enfants, ce qu'ils veulent savoir,
14:34ce n'est pas le nombre de foyers qu'ils regardaient, c'est le nombre d'enfants.
14:36Ceux qui ont des produits pour les femmes, c'est le nombre de femmes.
14:38Les produits pour les hommes, etc.
14:40Donc maintenant, nous avons des analyses d'audience qui, tous les jours, à toutes les minutes,
14:45nous permettent de savoir comment nos émissions, celles de la concurrence,
14:48ont marché sur une quinzaine de cibles publicitaires.
14:50Donc ça n'a plus grand sens de se dire qu'on baisse sur les foyers.
14:53Grosso modo, je pense qu'en 2-3 ans, on a dû baisser d'un point à un point et demi sur les foyers,
14:58mais on a gagné 2 points sur les ménagères, qui sont la grande cible de la publicité.
15:01Alors, on va parler maintenant des programmes après l'information.
15:04Dans un instant, après une pause en images qui est consacrée à un genre qui est peut-être le plus en danger
15:10depuis quelques mois, c'est les variétés.
15:12Mercredi, TF1 diffuse un grand show Patricia K.
15:14C'est une nouvelle formule de variété de TF1, déjà testée sans grand succès avec Patrick Bruel,
15:19et avec succès avec Michel Sardou.
15:21Alors, vous misez à TF1 sur Patricia K. pour poursuivre la formule.
15:24L'émission est déjà tournée. Isabelle Billet y était avec Franck Bâtard.
15:43Un studio de cinéma pour une variété de télévision,
15:46les moyens du cinéma aussi, décors, éclairage et tournage en film.
15:51C'est une première, et c'est pour l'émission spéciale Patricia K. que ces moyens ont été déployés.
15:56L'idée est née à la direction des variétés TF1.
15:59Il fallait réinventer, faire moins traditionnel que plateau, présentateur et invité.
16:09Plus de présentateurs, parce que là, on essaye de donner des cartes blanches à des artistes.
16:14On essaie de recréer autour d'eux un univers un peu particulier qui leur est propre.
16:18On a choisi le film parce que, d'abord, c'est plus beau.
16:21En plus, ça correspond plus à l'image de Patricia.
16:24Tous ses clips sont en film. Il y a des artistes qui clippent beaucoup en vidéo avec beaucoup de trucages.
16:28Elle fait des clips plutôt plus glamour, plus OK.
16:32Donc ça lui va mieux. Et puis, parce que ça n'a jamais été fait, c'est marrant d'essayer.
16:44Moi, je sens que tout le monde est de mon côté.
16:47Tout le monde veut que cette émission soit très belle et tout le monde veut me faire plaisir.
16:51Et je crois que ça, ça se ressent. Et ça, c'est ce qu'il y a de vraiment le plus important.
16:55L'émission est construite comme une fiction.
16:58Tout se déroule dans une rue. Tout s'articule aussi autour de rencontres avec des guest stars.
17:03Jean-Jacques Goldman, mais aussi Johnny Hallyday, Joe Cooker, Jacques Higelin et puis pas mal d'autres.
17:14Le coût de ce type d'émission est équivalent à celui d'une variété traditionnelle.
17:19Les audiences, elles, doivent faire leur preuve.
17:22Après la spéciale Bruel, la spéciale Sardou, l'émission de Patricia Cass devrait être déterminante pour l'avenir de ce genre de programme.
17:34Alors, est-ce l'émission de la dernière chance pour les variétés ?
17:37Oh non, ce n'est pas l'émission de la dernière chance.
17:39Moi, je pense que ça va marcher parce que Patricia Cass est une immense vedette et très connue à l'international.
17:44On essaye de renouveler un peu le genre des variétés.
17:49C'est vrai que la variété traditionnelle qui consistait à avoir un animateur qui recevait des invités assis dans un canapé, ça a un petit peu vieilli.
17:56On a beaucoup utilisé ces formules.
18:01On a eu un moment où on avait presque trois variétés par semaine.
18:05C'était une période où le public le recevait.
18:07Maintenant, il le reçoit moins bien, mais ça va revenir.
18:10Il y a des modes en télévision et puis le goût des téléspectateurs évolue à une très grande rapidité actuellement.
18:16Je suis très étonné par l'évolution.
18:18Aujourd'hui, un nouveau programme doit faire ses preuves d'emblée.
18:21Est-ce que ce n'est pas une règle un peu brutale et qui risque de vous faire passer à côté d'émissions qui auraient besoin d'un peu de temps pour s'installer ?
18:28Ce n'est pas comme ça que ça se juge.
18:31C'est vrai qu'il faudrait mieux qu'il fasse sa preuve d'emblée, un nouveau programme.
18:36Mais il y a le jugement des téléspectateurs et puis il y a notre propre jugement.
18:42On a quand même au niveau de TF1, comme chez vous, une certaine capacité à juger les programmes.
18:46On juge assez vite si le concept est suffisamment fort et s'il y a suffisamment de travail pour que l'émission ait une chance de bien évoluer.
18:56Si on considère qu'elle n'a pas de chance de bien évoluer, notre responsabilité est de l'enlever de l'antenne.
19:01Christophe De Chavannes revient à l'antenne le 30 janvier, de 19h à 20h, après ce qu'on pourrait appeler le clash de tout le toutime.
19:09Est-ce que vous l'attendez avec enthousiasme ou est-ce que vous l'attendez au tournant ?
19:13Je ne l'attends pas au tournant.
19:15Il y a deux raisons de fond.
19:17La première pourrait être sordide, c'est-à-dire purement alimentaire.
19:20Je souhaite que Christophe De Chavannes marche et j'aurais préféré que tout le toutime marche parce que c'est un vrai souci.
19:26J'espère et je suis percevé que ça va marcher.
19:29Une deuxième raison, c'est que Christophe De Chavannes, c'est un immense talent, c'est un très grand animateur, il est bourré d'idées.
19:38Il est vraisemblablement mieux placé à 19h20 qu'à 20h30.
19:43On a fait un essai ensemble, il n'a pas été bon et il n'a pas été content qu'on l'enlève trop rapidement.
19:49Je crois qu'on avait pris une bonne décision et je suis sûr qu'il sera beaucoup mieux où il est.
19:54Alors nous allons maintenant aborder la concurrence.
19:56D'abord avec un reportage d'Isabelle Billet et Bruno Pinet consacré au son de la pub.
20:01Au volume du son de la pub, TF1 et M6 sont dans le collimateur du CSA car le son de la pub serait sur ces deux chaînes plus fort que celui des programmes.
20:09La pub vous rend sourd, elle vous casse les oreilles et ce n'est pas nouveau.
20:23Le CSA vient donc pour la deuxième fois en moins d'un an de demander aux chaînes de baisser le son.
20:27Il y a un mois, un courrier de mise en demeure est arrivé à la présidence de TF1 et M6.
20:31Voilà ce qu'il leur révélait.
20:34Dans 80 à 90% des cas, sur deux chaînes en particulier, TF1 et M6, les écrans de publicité étaient plus bruyants que le reste du programme.
20:42On leur demande de faire comme ont déjà fait deux d'entre elles, en sorte d'égaliser le son entre publicité et programme.
20:50Et c'est ce que demandent les téléspectateurs contre ce qu'on peut considérer comme une véritable pollution sonore.
20:58A TF1, on reste perplexe, interrogatif face à l'avertissement du CSA.
21:02On nous affirme que si la pub est trop forte, ce n'est pas une volonté de la chaîne.
21:05Il n'y a pas particulièrement de son qui soit élevé pour les écrans de publicité.
21:09A tous les cas, il n'y a pas d'ordre donné ici au niveau technique pour élever le son des écrans de publicité.
21:14Vérification faite en régie finale au moment de la diffusion des écrans de pub, aucune intervention de techniciens.
21:20On ne pousse pas le son car tout se fait automatiquement.
21:23Avant la diffusion, toutes les cassettes de pub sont même vérifiées dans cette machine.
21:27Les niveaux sonores sont contrôlés et alignés. Le niveau légal est toujours respecté.
21:31Alors si la pub est toujours plus forte, c'est parce que, paraît-il, on ne peut pas faire autrement.
21:35Qu'est-ce que ça veut dire que niveau équivalent au programme qui est à côté ?
21:40Alors on cite toujours le cas du programme muet, de FR3, film muet sous-titré.
21:46FR3, après, ils vont mettre une publicité muette pour respecter ça ?
21:50Qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils sont forcément plus forts que le programme qu'ils sont en train de suivre.
21:54Sixième étage, rayons en publicité.
21:58La CIS qui connaît les mêmes problèmes que TF1 n'a pas souhaité fournir d'explications.
22:02Il y aurait actuellement des discussions engagées avec le CS1.
22:05Changer ma gamme, j'irai en couleur. Contre du noir et blanc ? Jamais !
22:08Quant à France Télévisions, pas de reproche du CS1. Cette fois-ci, il n'y aurait plus d'excès sonore depuis plusieurs mois.
22:14On reçoit des prêts à diffuser de la part des annonceurs et nous les acceptons par rapport aux normes ou nous les refusons.
22:22Et en fonction de ça, on demande à l'annonceur de remixer son son pour qu'il respecte les règles de diffusion qui nous incombent.
22:30Le nerf de la guerre du son, il faut peut-être aussi aller le chercher dans les agences de pub, là où on fabrique les spots.
22:36Une règle d'or est respectée là-bas, faire toujours plus fort.
22:40Quand des publicitaires et des annonceurs viennent vous voir, qu'est-ce qu'ils demandent ?
22:44Ils demandent évidemment que leur pub ne soit pas moins forte que celle des autres,
22:50et que ça s'entende aussi bien et que ce soit à la limite aussi agressif que celle des autres.
22:55Donc il est hors de question qu'un spot, à un moment donné, soit plus faible.
22:59Donc en l'occurrence, il faut que tout le monde soit à fond.
23:01Et pour faire fort tout en respectant les normes de la télévision, il y a une technique, on compresse le son.
23:06Pas de décibels en plus, mais on a vraiment l'impression que le son est plus fort.
23:09Démonstration d'abord avec une version non compressée.
23:13J'ai oublié de faire le plein.
23:15Mais non, c'est réparé ! Allez !
23:22Et puis voilà maintenant la version compressée.
23:25Ça y est chérie, c'est réparé ?
23:27Ben non, vous allez rire, j'ai oublié de faire le plein.
23:31Mais non, c'est réparé ! Allez !
23:35Soupe de légumes Knorr, ça fait tellement bien !
23:39Miracle de la technique qui vient servir annonceurs et diffuseurs.
23:43C'est clair aujourd'hui, la pub n'a pas fini de nous casser les oreilles.
23:51Est-ce que la situation de concurrence entre les chaînes privées et les chaînes de services publics est équitable et saine ?
23:58Là vous allez me lancer sur un terrain favori.
24:01Non, elle n'est pas équitable, elle est malsaine.
24:03Ça je le dis clairement parce que je crois que dans un marché organisé,
24:08dans lequel l'État a une grosse responsabilité puisqu'il l'organise,
24:11il doit veiller à ce que les entreprises qui sont sur un marché soient à des conditions d'égalité sur le marché.
24:18Or en France, nous ne sommes pas dans des conditions d'égalité.
24:20Pourquoi ?
24:21Parce que les chaînes d'État, la 2 et la 3, finalement bénéficient de trois types de recettes.
24:27Alors que les chaînes privées ne bénéficient que d'une seule qui est la publicité.
24:31Je m'explique, la 2 et la 3 bénéficient de l'art de vente.
24:34Finalement, tous les ans, elles bénéficient de dotations budgétaires pour combler leurs pertes.
24:40Et elles bénéficient de la publicité.
24:42Alors, à l'origine de la télévision privée, il y a 7 ans,
24:45les montants de publicité autorisés sur les chaînes d'État étaient limités, très limités.
24:51C'était d'ailleurs limité au niveau du budget.
24:53Et puis petit à petit ça s'est libéralisé pour devenir aujourd'hui presque totalement libre.
24:59Et vous avez pu d'ailleurs voir des articles dans la presse qui montrent que, par exemple,
25:03la 3, qui est quand même la chaîne d'État qui a le plus d'endevances,
25:08elle fait autant de temps de publicité que la 1 ou la 6.
25:12Je ne crois pas que ce soit un objectif pour une chaîne comme la 3
25:16d'avoir un temps de publicité supérieur à celui de TF1.
25:20Ça a introduit une vraie distorsion sur le marché.
25:23Et c'est une grave responsabilité qu'ont pris les dirigeants du service public.
25:27Parce que tout le monde sait que le début de la télévision privée en France a été très difficile.
25:33On a connu une faillite retentissante qui a été celle de la 5.
25:37Donc pendant 5 ans, le marché a été totalement désorganisé.
25:40Depuis 2 ans et l'arrêt de la 5, ça a commencé à se réorganiser à peu près normalement.
25:46Et puis brutalement, depuis 3-4 mois, les temps d'antenne de publicité sur la chaîne 2 et sur la chaîne 3 ont explosé.
25:54Donc la 2 et la 3 font à la 2 autant de publicité que la 1 et la 6.
25:59C'est, à mon avis, pas leur vocation.
26:02Et c'est un grave désordre pour le marché.
26:04Je crois qu'il appartiendra au ministère de la Culture, au ministère de la Communication,
26:08enfin surtout celui de la Communication, de remettre de l'ordre dans les circuits.
26:12Bien, alors nous allons maintenant parler des 20 ans de TF1.
26:16Ça vous fait quel effet, les 20 ans de TF1 ?
26:18Vous savez, d'abord, moi j'y suis que depuis 7 ans.
26:21Et je dirais qu'en tant que TF1, j'ai plutôt même le sentiment que TF1 est plus vieux que 20 ans.
26:26Parce que TF1, c'est quand même, même si le nom n'est arrivé qu'à la création de l'ORTF,
26:32c'est toute la mémoire de la télévision.
26:34Donc quelque part, peut-être à tort, à TF1, on a le sentiment de porter toute l'histoire.
26:38D'autant que nous étions quand même, il n'y a pas encore très longtemps, à Cognac J, qui était le berceau de la télévision.
26:43Donc c'est vrai qu'on a le sentiment d'être la suite d'une très longue tradition,
26:47et donc l'étape des 20 ans n'était qu'une étape transitoire.
26:50Alors il y a 20 ans, disparaissait l'ORTF, qui éclatait alors en 3 chaînes autonomes,
26:53mais toujours de service public à l'époque.
26:55Le dernier symbole de l'ORTF, c'était, vous venez d'en parler, Cognac J.
26:58Yves Mourouzi, qui présenta avec succès le journal de 13 heures sur TF1,
27:02d'abord dans le service public, puis dans le privé,
27:04pendant 13 ans, est retourné à Cognac J pour Télé Dimanche avec Christian Desplaces.
27:10Cette rue du 7e arrondissement de Paris, abritait le temple de l'information télévisée.
27:14TF1 et Antenne 2 réalisaient leurs journaux dans ce groupe d'immeubles pendant 15 ans.
27:18Entre 75 et 88, Yves Mourouzi y a présenté le 13 heures de la Une.
27:23Yves Mourouzi, c'était déjà un chantier, Cognac J, quand vous étiez ?
27:27Ça a toujours été un peu un chantier.
27:29Enfin, c'était moins... c'était moins gravat que ça.
27:38Bonjour. Vous vous souvenez de la première fois où vous êtes rentré ici ?
27:43Très honnêtement, pas du tout.
27:45Très honnêtement, pas du tout.
27:49L'ascenseur est toujours le même.
27:51L'immeuble rénové abrite aujourd'hui Télé Diffusion de France et TV5, la chaîne satellite.
27:55Le bureau d'Yves Mourouzi était au 5e.
27:58Je ne sais pas où c'est. C'est plus loin, là-bas.
28:00Oui.
28:01Ah, ben oui. C'est plus pareil. C'est fermé.
28:05Là, c'était juste la météo.
28:07La météo, oui. Mais là, il n'y a plus de météo. Il n'y a même plus rien.
28:10C'était ouvert à l'époque.
28:12Ah oui, oui. On pouvait passer dans l'autre immeuble.
28:15C'était une espèce de labyrinthe.
28:19Et là, on passait dans l'autre immeuble.
28:22Maintenant, ça a l'air beaucoup plus coçu.
28:25On dirait presque un sofitel.
28:29Eh bien, je vous souhaite à tous et à toutes la bienvenue sur TF1 pour ce 10e anniversaire.
28:34La régie où étaient réalisés les journaux télévisés n'existe plus.
28:37Le studio non plus. Restent les couloirs et au 6e étage, une partie de l'ancien bureau d'Yves Mourouzi.
28:44Mademoiselle, bonne année.
28:46Demain.
28:47J'habitais là-bas avant.
28:49Et un jour, comme j'ai toujours plein de trucs dans les poches,
28:53avant le journal, je me vidais les poches.
28:55Alors, je jetais mes carnets.
28:59Et j'avais toujours une paire de lunettes noires.
29:04Et en partant avec mes documents pour descendre au journal,
29:09j'ai dit, alors, comme ça, je ne ressemble pas à Jean Roussefsky.
29:12Et ce jour-là, Yves Mourouzi présenta tout son journal en lunettes noires.
29:16Cognacjet, c'était aussi un studio où il se passait toujours quelque chose.
29:20Je vais demander à un graphologue d'analyser ces petits dessins auxquels Marie-Laure a pensé
29:25pendant que nous débattions de l'avion de l'Afrique.
29:28Je l'ai trouvé. Voici donc un fût de dioxyne.
29:31À tous les amateurs, si par hasard vous cherchez un fût, nous en avons trouvé un.
29:36Le voici. Nous en...
29:37Et après le journal, direction le 9e étage.
29:40On va se shooter à la dioxyne.
29:42Ça ici, c'est d'abord pas la même chose. Je venais là déjeuner de temps en temps.
29:46Ça était tout le monde qu'un présentateur déjeunait avec tout le monde.
29:49Et puis là, on avait créé... On avait fait la météo.
29:53Pour la première fois, je m'étais servi de cette terrasse.
29:58C'était la première fois qu'on faisait la météo en extérieur.
30:02C'est à 20 ans, ça vous fait quelque chose ?
30:04C'est un anniversaire ?
30:06Ce côté commémoration anciens combattants me gonfle énormément.
30:12Puis à 20 ans, bon ben d'accord, c'est à 20 ans, puis voilà.
30:16Mais c'est pas parce que je prends un coup de vieux, c'est que j'aime pas les commémorations.
30:20Vous êtes venu à Boulogne dans votre nouveau siège qu'à Cognacjet ?
30:23Oui, tout de même. Mais Cognacjet, c'était effrayant. On s'y retrouvait jamais.
30:27Moi, je me souviens d'une histoire effrayante parce qu'il y avait...
30:29Le gros problème, c'était les ascenseurs. Ça marchait jamais.
30:32Alors, quand on recevait des personnalités, c'était très dangereux.
30:34Et un jour, on reçoit le président de la République.
30:36Alors, on a fait 25 fois les essais des ascenseurs. Il y avait deux étages à prendre.
30:39Donc, je faisais avec le président dans l'ascenseur.
30:41Et immanquablement, on tombe en panne au premier.
30:43Alors, je sais plus où mettre ce qui est dit. En plus, dans une cabine d'ascenseurs, c'est difficile.
30:46Mais il était tout à fait cool. Il m'a dit, vous faites pas de soucis.
30:48Ça m'est déjà arrivé cinq ou six fois à Cognac.
30:50Donc, on a attendu patiemment qu'on veuille bien nous treuiller.
30:53Alors, France Télévisions aura bientôt son propre immeuble.
30:55Est-ce que Bouygues se mettra sur les rangs pour le construire ?
30:58Ah oui. Oui, pourquoi pas.
31:00C'est sûrement. Je pense qu'il y aura une adjudication.
31:02Alors, Patrick Lollé, on se retrouve, si vous le voulez bien, dans un instant,
31:05pour évoquer, en image, les 20 ans de TF1.
31:12La technologie du moteur boxeur est au cœur de la nouvelle Alfa Romeo.
31:16Une Alfa Romeo inattendue.
31:19L'Alfa 145.
31:21Venez l'essayer sans plus attendre.
31:23Alfa 145. Inattendue Alfa Romeo.
31:28Madame, monsieur, bonjour. J'ai une surprise pour vous.
31:31Je vais vous demander un tout petit bout de pain.
31:33Je vais vous faire goûter quelque chose.
31:35Qu'est-ce que c'est que ça ?
31:37C'est de la margarine.
31:38De la margarine ?
31:39Ah bon, il n'y a pas très margarine chez nous.
31:41Goûtez, goûtez.
31:46Alors ?
31:47C'est réellement bon.
31:48Vraiment ?
31:49Ça vous plaît ?
31:50C'est parfait.
31:51Ça va ?
31:53C'est quoi ?
31:55C'est vraiment de la margarine.
31:56Regardez.
31:57Plante à faim.
31:58Plante à faim.
31:59Plante à faim, pour l'apprécier, il faut l'avoir goûtée.
32:21Depuis 150 ans, la CNP assure la vie des hommes et des femmes.
32:27C'est parce que la CNP connaît aussi bien la vie qu'aujourd'hui,
32:3114 millions de Français lui ont confié leur avenir.
32:35C'est la CNP.
32:36C'est la CNP.
32:37C'est la CNP.
32:38C'est la CNP.
32:39qui assurent la vie des hommes et des femmes.
32:42C'est parce que la CNP connaît aussi bien la vie
32:45qu'aujourd'hui, 14 millions de français lui ont confié leur avenir.
32:50CNP, vivez bien l'assuré.
32:54Salut !
32:55Salut ! Et vos voisins, vous les avez tués ou quoi ?
32:57Ça ne sent plus la friture dans les escaliers.
32:58Non, non, ils ont juste changé d'huile.
33:00On leur a conseillé Frial.
33:01Frial spécial friture a été spécialement élaboré
33:04pour frire sans que personne ne s'en aperçoive jusqu'à 190 degrés.
33:08Sans mauvaise odeur, c'est alors...
33:10Hum, Frial, l'huile qui sait se faire oublier.
33:16Déméco, déméco, déméco, déméco, déméco, déméco, déméco, déméco.
33:19Partout en France, vous déménage partout en Europe.
33:22Le baume après rasage Nivea Formen hydrate, protège, apaise
33:27et laisse la peau naturellement douce.
33:29Nivea Formen, pour être bien dans sa peau d'homme.