Voici quelques points clés sur la carrière de Beaugrand au sein du groupe TF1/LCI :
Il a rejoint TF1 en 2009 comme chroniqueur dans les émissions "10h le Mag" et "50 minutes inside"
.
Sur LCI, il a présenté "L'After news", un talk-show hebdomadaire sur la culture et l'actualité
.
De 2010 à 2016, il a coprésenté "La Médiasphère" sur LCI, une émission de décryptage des médias
.
Il est régulièrement à la présentation des tirages du Loto et de l'Euromillions sur TF1 depuis 2016
.
Depuis 2016, il coprésente "Ninja Warrior : Le Parcours des héros" sur TF1
.
Il a fait son retour sur LCI à la rentrée 2018, réalisant des chroniques pour "La Matinale" et effectuant des remplacements
.
En janvier 2024, Beaugrand a rejoint la nouvelle matinale "Bonjour !" sur TF1 en tant que chroniqueur
.
Récemment, le 24 décembre 2023, il a fait ses adieux émouvants à LCI, marquant la fin de son émission sur cette chaîne
.
Ce départ de LCI était lié à son arrivée dans la matinale de TF1, un changement qu'il a décrit comme "un déchirement"
.
Il a rejoint TF1 en 2009 comme chroniqueur dans les émissions "10h le Mag" et "50 minutes inside"
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Sur LCI, il a présenté "L'After news", un talk-show hebdomadaire sur la culture et l'actualité
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De 2010 à 2016, il a coprésenté "La Médiasphère" sur LCI, une émission de décryptage des médias
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Il est régulièrement à la présentation des tirages du Loto et de l'Euromillions sur TF1 depuis 2016
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Depuis 2016, il coprésente "Ninja Warrior : Le Parcours des héros" sur TF1
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Il a fait son retour sur LCI à la rentrée 2018, réalisant des chroniques pour "La Matinale" et effectuant des remplacements
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En janvier 2024, Beaugrand a rejoint la nouvelle matinale "Bonjour !" sur TF1 en tant que chroniqueur
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Récemment, le 24 décembre 2023, il a fait ses adieux émouvants à LCI, marquant la fin de son émission sur cette chaîne
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Ce départ de LCI était lié à son arrivée dans la matinale de TF1, un changement qu'il a décrit comme "un déchirement"
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00:00:00Bonjour, bonjour à tous, soyez les bienvenus à l'occasion de la semaine de la presse
00:00:07et des médias dans l'école, je suis ravi de vous présenter ce live, nous allons nous
00:00:12retrouver ensemble pendant une heure pour tenter de vous faire visiter les coulisses
00:00:16des rédactions de TF1 et de LCI, et puis de vous montrer, de vous expliquer un peu
00:00:20à quoi ressemble la fabrique de l'information, alors vous êtes déjà très nombreux connectés
00:00:25sur Facebook, pardonnez-moi, sur TikTok, bien sûr, sur Youtube également, sur l'appli
00:00:32TF1 Info, en tout cas, soyez les bienvenus, nous sommes donc dans le hall d'entrée côté
00:00:36LCI, je vous ferai visiter le côté TF1 ensuite, ici, vous voyez les visages de quelques présentateurs
00:00:44de la chaîne, je ne vais pas tous vous les citer parce que si j'en oublie, ils seront
00:00:47fâchés, donc je vais éviter de faire des ennemis dès le début de ce live, n'hésitez
00:00:52pas évidemment à poser toutes les questions qui peuvent vous venir via vos professeurs,
00:00:57vous directement, et j'essaierai de me faire le porte-parole de toutes les questions que
00:01:01vous vous posez.
00:01:02Alors, on va monter tout de suite, puisque tout se passe dans un premier temps, au premier
00:01:06étage, puisqu'on va aller voir le studio, le studio Info LCI, venez, il y a une émission
00:01:11qui est en cours, on va monter le petit escalier, il y a une émission en cours, disais-je,
00:01:19qui est portée par une journaliste qui s'appelle Bénédicte Le Châtelier, qui parle de la
00:01:22guerre en Ukraine, donc on ne pourra pas intervenir et lui poser des questions puisqu'à priori
00:01:27elle est en direct, en revanche, je pourrais vous montrer ce qui se passe en régie, je
00:01:30vous montrerai un peu les coulisses et l'envers du décor, c'est pas mal, allez, suivez-moi.
00:01:34On n'a pas pris l'ascenseur parce qu'on est extrêmement courageux et musclés et qu'on
00:01:39a peur de rester coincé sur tout le monde, donc on préfère quand même.
00:01:42Alors, par ici, au bout, vous avez une partie de la rédaction pour les émissions de l'antenne,
00:01:49et juste sur la gauche, hop, juste ici, ici, c'est la loge maquillage, c'est ici que les
00:01:57présentateurs se préparent, regardez, là il y a justement la sortie de l'antenne d'un
00:02:01présentateur d'LCI, Julien Arnaud, que vous voyez aussi, Joker, au 20h de TF1, bonjour Julien.
00:02:05Bonjour Christophe, je me déprépare, moi j'ai fini.
00:02:07Voilà, là il a enlevé le maquillage, c'est pour ça qu'il a un peu changé,
00:02:10mais il est très bien, et bon, ça n'a rien à voir mais, petite jambe dans le plâtre, c'est ça ?
00:02:15Oui, des petites choses, c'est pas très grave.
00:02:18Donc voilà, la loge maquillage, c'est ici que tu te concentres avant un journal,
00:02:22c'est avant une édition, c'est toujours un moment important, le maquillage,
00:02:26avec Gladys, notre maquilleuse qui est là.
00:02:28C'est un sas, c'est vraiment ça quoi, c'est un sas où tu fermes la porte et où tu n'es pas
00:02:33encore sur le plateau, en général il n'y a personne qui vient te déranger, donc c'est le
00:02:37moment où il n'y a pas trop de bruit et tout, tu fais un petit peu le vide et où tu sais que
00:02:39rien ne peut t'arriver quoi, donc c'est un moment très important pour moi.
00:02:42Et le moment où tu es à la bourre souvent, il faut aller vite parfois.
00:02:45Ben c'est sûr, mais le moment où on te maquille, c'est aussi le moment où tu revers un peu
00:02:49l'uniforme de l'antenne, tu vois, juste avant d'être maquillé, tu n'es pas encore vraiment
00:02:52le présentateur entre guillemets, enfin chaque fois que tu es maquillé, tu vois, t'as le masque.
00:02:56C'est ça, il y a l'uniforme, quand on dit que l'habit ne fait pas le moine,
00:02:59ce n'est pas totalement vrai, le costume, la veste, la cravate.
00:03:02L'habit fait totalement le moine.
00:03:03Bon, on va faire un petit tour du côté de la régie et du studio, là c'est Bénédicte qui est à l'antenne.
00:03:10En principe, si tout va bien, oui, parce qu'il est 15h04, à priori, c'est Bénédicte.
00:03:14Merci beaucoup.
00:03:14Salut Christophe.
00:03:15Allez, venez par ici.
00:03:16Là, au bout de ce couloir, vous avez ce qu'on appelle le salon invité,
00:03:23c'est là que les invités s'installent et je vois à l'antenne que Bénédicte est effectivement
00:03:26en direct en ce moment.
00:03:28Elle est en train de parler évidemment de la situation en Ukraine et de la situation
00:03:32plus particulière des jeunes en Ukraine.
00:03:34Alors, le studio, c'est par là.
00:03:39Pour tout vous dire, vous qui vous intéressez au monde de la télévision,
00:03:42de ce côté-là, on a les studios LCI, de l'autre côté, on a des studios TF1.
00:03:45Juste là, on a le studio de 50 minutes Inside, on a le studio de téléfoot aussi qui sont derrière ces grandes portes.
00:03:51Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est l'info puisque c'est la semaine de la presse à l'école, bien sûr.
00:03:56Donc, on vous fait visiter, juste comme c'est une émission en direct,
00:03:59je vais parler un peu plus doucement.
00:04:00Jean-Marc, il tient la caméra, je vais te laisser.
00:04:02Allez faire un petit tour en régie pour voir un peu ce qui se passe.
00:04:05Je vais essayer de vous expliquer de loin.
00:04:07Voilà, alors là, on entre dans la régie.
00:04:09Vous allez voir qu'il y a énormément d'écrans dans la régie.
00:04:13C'est normal.
00:04:14Je ne sais pas à quoi sert forcément tous les écrans, mais là, il y en a beaucoup.
00:04:16C'est mieux, ça s'améliore grandement.
00:04:20Et là, vous voyez, on est en direct et on gère tout.
00:04:24Sur la droite, vous avez une grande console Sony.
00:04:28C'est ici qu'on gère, un ingénieur de son qui est là.
00:04:31Il s'appelle William, celui qui est là avec aujourd'hui.
00:04:33Salut, Will !
00:04:36Et là, avec ces petits boutons, vous voyez, il est en train de régler
00:04:39le scénario complet des intervenants à l'hôtel.
00:04:42Aujourd'hui, selon les dernières informations du Paragon,
00:04:46vous voyez, les troupes russes sont reculées dans le kilomètre.
00:04:49Qu'est-ce que tu veux faire avec les troupes russes ?
00:04:52Je le ferai.
00:04:54Là, vous voyez Diane qui m'a aidé à créer son chef adjoint.
00:04:56C'est mieux, c'est mieux.
00:04:58Vous pouvez vous arrêter, là.
00:04:59Ainsi, on va aller faire un petit tour juste dans la coulisse.
00:05:03Alors, on ne va pas intervenir sur le plateau parce que l'émission est en direct,
00:05:06mais on va vous montrer à quoi ça ressemble.
00:05:08Venez.
00:05:09Alors là, on est vraiment dans l'arrière du décor.
00:05:12Là, voyez-vous, derrière les grands écrans,
00:05:15tout est branché avec énormément de fils.
00:05:17Il y a des fils qui pendouillent partout.
00:05:19Là, si tu regardes par ici, tout est branché dans tous les coins.
00:05:22Alors, je vous dis, c'est le bazar, les fils.
00:05:24Ce n'est pas comme à la maison.
00:05:25Je peux vous dire qu'il y a beaucoup de fils, beaucoup d'électricité.
00:05:29On va faire un petit tour et je ne fais plus de bruit.
00:05:34Donc là, on est au fond, on est en train de regarder ce qui se passe.
00:05:40Je me suis éloigné pour ne pas faire trop de bruit, évidemment.
00:05:43Et Jean-Marc est en train de filmer à distance ce qui se passe en direct.
00:05:49Donc, on a une chroniqueuse qui est devant la carte
00:05:52en train d'expliquer ce qui se passe en ce moment en Ukraine via les différentes villes.
00:05:56Voilà les derniers événements qui concernent le conflit en Ukraine avec la ville de Kiev, etc.
00:06:03Voilà, Jade Partouche.
00:06:05Et là, c'est de nouveau Bénédicte Le Chatelier qui reprend la parole
00:06:10et qui va poser une question à ses invités.
00:06:14On va faire un petit tour maintenant, si vous le voulez bien, du côté du service reportage.
00:06:20Je vais vous faire visiter un peu plus les couloirs.
00:06:23Je ne veux pas qu'on fasse trop de bruit parce que c'est en direct.
00:06:25Et puis, on est quand même sur une actualité qui est très sérieuse.
00:06:28Donc, on ne peut pas se permettre de perturber, évidemment, ce qui se passe sur ce plateau.
00:06:33Merci beaucoup.
00:06:36Voilà.
00:06:37Merci à toi.
00:06:39Donc, on repasse par ici.
00:06:40C'est un peu un labyrinthe ici.
00:06:41Donc, je ne sais pas si vous arriverez à refaire un plan en sortant de cette émission.
00:06:47On va monter cet escalier en collimation.
00:06:53Regardez un peu les premières questions que vous nous envoyez.
00:07:02Alors, il y a André qui nous dit que c'est génial.
00:07:04C'est très fascinant pour moi.
00:07:05Écoute, merci André.
00:07:06Alors là, il faut tourner par ici.
00:07:07C'est ça, on traverse par ici, par le grand couloir.
00:07:10Parfait.
00:07:11Mais moi, je me paume, vous savez.
00:07:13Donc là, c'est le grand couloir, la passerelle au-dessus des plateaux.
00:07:15Donc, d'un côté et de l'autre de cette passerelle, il y a les plateaux.
00:07:19Regardez le plateau sur lequel on filmait tout à l'heure avec la présentatrice de LCI.
00:07:23C'est de ce côté-là.
00:07:29Alors là, tiens, on me demande, ça fait combien de mètres carrés TF1 ?
00:07:32Alors, je n'ai pas l'info, je vais essayer de la trouver, Léo.
00:07:34J'avoue, je suis désolé.
00:07:36Qui me pose cette question ?
00:07:37C'est Vincent.
00:07:38Je suis désolé, Vincent, je n'ai pas cette information.
00:07:40Mais c'est grand quand même.
00:07:41Ça fait beaucoup de mètres carrés.
00:07:42Ce que je peux te dire, en revanche, c'est qu'il y a près de 3 000 personnes qui travaillent ici.
00:07:46Alors, en général, pour TF1, pour le groupe TF1, pour l'information, il y a 700 collaborateurs.
00:07:52Il y a 250 journalistes côté TF1, à peu près, et à peu près 150 journalistes côté LCI.
00:07:58Et au total, 700 parce qu'il n'y a pas que des journalistes.
00:08:00Vous avez vu la régie tout à l'heure.
00:08:01Il y a des techniciens, par exemple.
00:08:02Ils ne sont pas journalistes.
00:08:05Là, il y a un autre plateau.
00:08:06Alors, ça, c'est un plateau en fond vert qui est complètement virtuel.
00:08:09Donc, on peut mettre les images qu'on veut sur le fond vert, un peu comme le principe de la météo.
00:08:15Il y a Audrey qui nous dit, très belle initiative de voir les coulisses de TF1.
00:08:18Merci beaucoup Audrey.
00:08:19Allez, on va aller au reportage parce qu'on est en retard déjà.
00:08:23Je vais finir par être assouvelé.
00:08:25Et là, on part par ici.
00:08:28Ah non, ils sont là.
00:08:29Ils sont là, ils sont là.
00:08:30On n'est pas pressés.
00:08:31Mais si, on vous rejoint tout de suite.
00:08:34Voilà des amis reporters qu'on va retrouver, qui viennent tout juste de rentrer d'Ukraine.
00:08:39Ça va être particulièrement intéressant.
00:08:41Ils nous expliquent comment ils ont vécu cette expérience particulière, évidemment,
00:08:45de tourner dans des conditions d'un pays en guerre.
00:08:51Bonjour, bonjour.
00:08:52Ah ben voilà.
00:08:53Alors, comment ça va ?
00:08:54En forme ?
00:08:55Oui, on peut se faire la vue.
00:08:56Bonjour, ça va ?
00:08:57Bonjour, ça va, oui.
00:08:58Bonjour, bonjour.
00:08:59Alors, ici, nous avons Alix Ponsard qui est avec nous.
00:09:02Bonjour Alix.
00:09:03Bonjour.
00:09:04Alors, tu peux te présenter.
00:09:05Tu travailles à TF1, toi.
00:09:06Je travaille à TF1 et je suis journaliste reportante d'image.
00:09:08Je fais la caméra.
00:09:09Je fais les images que vous voyez dans les reportages.
00:09:11D'accord, c'est toi qui tiens la caméra, qui filmes ce qui se passe, les images qu'on voit
00:09:15et qui filment les reporters parfois quand ils sont en direct, en duplex comme on dit.
00:09:18Exactement, tout à fait.
00:09:19Et on a Jérôme Marcantetti.
00:09:20Toi, c'est plutôt côté LCI.
00:09:22Exactement, même boulot, mais côté LCI.
00:09:24Caméra, montage, tournage, transmission.
00:09:27J'ai préparé le kit pour vous permettre de voir ce que donne tout ce matériel
00:09:32quand on part en terrain de guerre.
00:09:35Donc, tu vas nous dire en fait à quoi ressemble ta valise.
00:09:37C'est une grosse valise.
00:09:38Enfin, il n'y a pas tes fringues dedans.
00:09:39Non, sans les fringues.
00:09:40Sans les fringues.
00:09:41Et les fringues, c'est vraiment réduit au minimum.
00:09:43Alors, montre-nous à quoi ça ressemble.
00:09:44Montrez-nous tous les deux.
00:09:45On vous suit.
00:09:46Allez hop, c'est parti.
00:09:47Ici, c'est ce qu'on appelle le magasin.
00:09:49C'est ici que tous les journalistes reporters d'image,
00:09:52donc ceux qu'on appelle caméramans, mais ils sont journalistes,
00:09:54pas simplement caméramans, mais aussi journalistes,
00:09:56c'est ici qu'ils viennent chercher tout leur matériel,
00:09:58qu'ils vont recharger les batteries des caméras,
00:10:00qu'ils viennent récupérer le matos de son, par exemple,
00:10:02ou ce genre de choses.
00:10:03Alors, on vient au bout.
00:10:05Venez par ici.
00:10:07Alors, on s'installe, on s'installe.
00:10:10Désolé, on ne vous dérange pas longtemps.
00:10:12Non, pas de souci.
00:10:13Il y a quand même des gens qui bossent ici.
00:10:14Bon, alors raconte-nous Gérard.
00:10:15Voilà.
00:10:16Alors, avec Alix cette année, on avait cette caméra,
00:10:19je crois que toi aussi tu as tourné avec ça,
00:10:21caméra petite par rapport aux grosses caméras.
00:10:24Habituellement, c'est celle-ci, oui.
00:10:25Donc voilà, d'habitude, regardez, ce sont ces caméras-là,
00:10:28qui sont hyper lourdes quand même.
00:10:29Combien elle pèse, celle-là ?
00:10:30Elle est lourde, hein ?
00:10:31Celle-là, 12 kilos.
00:10:32Ouais, 12 kilos, ouais.
00:10:33C'est plus lourd que mon petit garçon.
00:10:34Elle pèse moins de 2 kilos.
00:10:35Et ça, c'est beaucoup plus petit, c'est plus pratique
00:10:37dans ce genre de contexte.
00:10:39Ouais, il faut imaginer que si on a besoin de courir,
00:10:41que quand on est dans une voiture,
00:10:42on travaille mieux avec ça qu'avec une énorme caméra.
00:10:45Alors, petite démo.
00:10:46Donc, la caméra.
00:10:47Ouais.
00:10:48Avec laquelle on filme.
00:10:49La fameuse AV West.
00:10:52C'est quoi ça, AV West ?
00:10:53C'est un appareil qui permet de diffuser les images en direct
00:10:56du monde entier.
00:10:57De Dante à l'équivalent de 3, 4 téléphones portables
00:11:00qui captent toutes les 4G possibles sur le territoire,
00:11:03tous les réseaux possibles,
00:11:04qui mixent tout ça pour essayer d'avoir du réseau en permanence.
00:11:07Donc, il y a quelques années,
00:11:08il fallait se brancher à un satellite
00:11:09avec un énorme car régi,
00:11:11comment est-ce qu'on appelait ça ?
00:11:12Et là, maintenant, il y a juste besoin d'un gros sac à dos.
00:11:14Ouais, exactement.
00:11:15Le gros car a été remplacé par l'AV West.
00:11:16Ah oui, donc ça, ça a changé la vie de beaucoup de reporters.
00:11:18Ouais, carrément.
00:11:19Et puis surtout, les possibilités de travailler
00:11:21parce que, regarde, voilà,
00:11:22c'est pas plus gros que ça avec la batterie.
00:11:24D'accord.
00:11:25Donc, c'est vrai que d'un peu partout sur le globe,
00:11:27on arrive à trouver du réseau partout ?
00:11:28Dès qu'on a du réseau, ça fonctionne.
00:11:30Ah, c'est ça.
00:11:31Alors, Alix, parfois, ça capte mal.
00:11:33Des fois, ça capte mal dans certains coins de France.
00:11:35Je ne sais pas d'où nous regardent les lycéens ou collégiens
00:11:37qui sont partout,
00:11:38mais parfois, ça capte pas bien les téléphones.
00:11:40Alors, comment ça se passe dans des pays comme l'Ukraine ?
00:11:42En Ukraine, on a pu travailler uniquement avec l'AV West.
00:11:45Donc, on a eu de la chance.
00:11:46Mais si ça ne marche pas,
00:11:47il faut se servir de cette machine
00:11:48qui s'appelle une BigAnne.
00:11:50Ouais, je ne connais pas ça.
00:11:51Ouais, alors, regarde.
00:11:54Ça s'ouvre.
00:11:55C'est la fameuse valise qui va capter le satellite.
00:12:00D'accord, c'est comme une antenne de satellite.
00:12:02C'est une antenne satellite.
00:12:03Exactement, voilà.
00:12:04Et donc là, pour le coup, s'il n'y a pas de réseau,
00:12:06on va passer par le satellite
00:12:07et on va récupérer obligatoirement du réseau
00:12:09dans n'importe quelle situation.
00:12:11Et on va la brancher à la caméra
00:12:13ou à l'ordinateur pour envoyer les images.
00:12:15Ce qu'il faut comprendre,
00:12:16c'est qu'au-delà d'être des journalistes,
00:12:18il faut aussi avoir des compétences techniques
00:12:20pour ce type de métier-là, pour le coup.
00:12:22C'est clair qu'il faut aimer un peu
00:12:25savoir comment utiliser une caméra.
00:12:27Enfin, on peut toujours avoir des problèmes techniques
00:12:29sur le terrain.
00:12:30Il faut savoir les résoudre.
00:12:31Oui, parce qu'on est tout seul sur le terrain.
00:12:33Tu ne peux pas appeler la maintenance.
00:12:34Ils ne sont pas là.
00:12:35C'est ça, il faut se débrouiller un peu tout seul.
00:12:37Alors, on reçoit pas mal de questions, du coup.
00:12:39Là, alors voilà.
00:12:41Il y a une question qu'on reçoit.
00:12:43C'est marrant, cette question.
00:12:45C'est revenu beaucoup, cette question-là.
00:12:48Est-ce que vous arrivez d'avoir peur
00:12:50sur ce type de tournage-là ?
00:12:52On a vu des images
00:12:53où parfois on entend les sirènes,
00:12:54on se dit qu'il peut y avoir des bombardements.
00:12:56Comment on arrive à faire son travail comme ça ?
00:12:59Vous pouvez répondre tous les deux.
00:13:01Oui, quand il ne se passe rien,
00:13:03a priori, je n'ai pas peur.
00:13:05Pour moi, il ne s'est rien passé
00:13:07pendant trois semaines de grave.
00:13:08Donc, les sirènes, on descend se mettre à l'abri.
00:13:10Mais comme on n'a pas reçu de bombes
00:13:11ni de missiles à proximité,
00:13:13je n'ai pas eu l'occasion d'avoir peur.
00:13:16Et toi, Alex ?
00:13:17Nous, pour le coup,
00:13:18on a fait le choix à un moment
00:13:20d'aller tourner près de la zone
00:13:22de la ligne de front du côté de Kiev.
00:13:25Et là, on s'est pris un tir de mortier
00:13:27vraiment pas très en nous
00:13:28puisque c'était à une quinzaine de mètres de nous.
00:13:31Donc, on a peur.
00:13:32Mais avant de se rendre là,
00:13:34on a analysé les risques,
00:13:36on a choisi les bonnes routes pour y aller.
00:13:38On ne va jamais sur un terrain
00:13:40sans analyser au préalable
00:13:42dans quelles conditions s'y rendre
00:13:44pour être en sécurité le plus possible.
00:13:47Donc oui, on a peur,
00:13:48mais on sait qu'on a pris quand même
00:13:50ces précautions.
00:13:51Il y a des garde-fous,
00:13:52il y a des règles
00:13:53pour faire en sorte de prendre
00:13:54le moins de risques possible.
00:13:55Et alors, je vois qu'il y a ça aussi.
00:13:56C'est quoi, Sarah ?
00:13:57Explique-nous.
00:13:58C'est un gilet pare-balles.
00:13:59Donc, vous avez tous,
00:14:00quand vous travaillez,
00:14:01des gilets pare-balles, c'est ça ?
00:14:02Exactement.
00:14:03Tiens, Alex, est-ce que tu veux bien l'enfiler ?
00:14:04Ça, ça doit être bien aussi.
00:14:05J'imagine ça.
00:14:06En fait, c'est 10 kilos aussi.
00:14:07Ah, 10 kilos aussi.
00:14:08Ah oui, bien sûr.
00:14:09Avec moi qui est 13 dessus.
00:14:11Démo.
00:14:12Hop.
00:14:13Voilà.
00:14:14Voilà.
00:14:15C'est confort, ça va ?
00:14:16Ça tient chaud.
00:14:17Oui, ça tient chaud.
00:14:18À l'intérieur,
00:14:19il y a une plaque en céramique.
00:14:20Voilà, avec marqué presse
00:14:21pour être identifié.
00:14:22Et là, dessous,
00:14:23c'est de la céramique.
00:14:24D'accord.
00:14:25Et ça, c'est un vrai gilet pare-balles ?
00:14:26Oui, un vrai.
00:14:27Un vrai, un lourd.
00:14:28Un vrai qui protège.
00:14:29Ce qui veut dire
00:14:30que vous avez quand même conscience,
00:14:31quand vous allez sur des lieux
00:14:32de conflit comme ça,
00:14:33que…
00:14:34Oui, il y a le casque aussi.
00:14:35Oui, il y a le casque aussi.
00:14:36Voilà.
00:14:37Ce n'est pas le travail
00:14:39du journaliste.
00:14:40Vous êtes quand même
00:14:41dans des conditions extrêmes
00:14:42et très particulières.
00:14:43Oui, après,
00:14:44ils n'envoient pas des gens
00:14:45qui ne sont pas volontaires.
00:14:46Enfin, on était volontaires.
00:14:47Oui, bien sûr.
00:14:48Ce n'est pas la guerre,
00:14:49évidemment,
00:14:50vous n'êtes pas des appelés.
00:14:51C'est ça.
00:14:52Donc, on sait que,
00:14:53en partant,
00:14:54on sait que ces risques existent
00:14:55et on accepte de les prendre
00:14:56en toujours prenant
00:14:57un max de précautions
00:14:58pour rester en sécurité.
00:14:59Il y a un facteur important
00:15:00que je trouve vraiment important,
00:15:01c'est de respecter la progression
00:15:02dans la situation
00:15:03où on est,
00:15:04dans la situation
00:15:05où on est,
00:15:06dans la situation
00:15:07où on est,
00:15:08dans la prise de risque,
00:15:09entre guillemets.
00:15:10Quand on a le temps,
00:15:1124 heures,
00:15:1248 heures,
00:15:13d'évaluer les risques,
00:15:14qu'on ne se retrouve pas
00:15:15tout de suite
00:15:16sous les bombes,
00:15:17c'est quand même
00:15:18beaucoup plus rassurant.
00:15:19Donc, prendre le temps,
00:15:20réfléchir,
00:15:21analyser la situation.
00:15:22Connaître les routes
00:15:23qui sont risquées,
00:15:24les endroits
00:15:25qui sont plus ou moins risqués,
00:15:26les endroits où on risque
00:15:27plus de se prendre
00:15:28une bombe ou un missile
00:15:29parce que c'est des endroits
00:15:30identifiés militaires.
00:15:31Il y a tous ces paramètres-là
00:15:33quand on a le temps
00:15:34de les mesurer
00:15:35et personnellement,
00:15:36je suis plus rassuré.
00:15:37Alors, on reçoit
00:15:38pas mal de questions.
00:15:39Il y a Madi qui vous salue
00:15:40et qui dit
00:15:41beaucoup de courage.
00:15:42Elle vous trouve courageux
00:15:43et je la comprends,
00:15:44je la rejoins.
00:15:45Est-ce que ce métier
00:15:46de reporter
00:15:47est un métier à risque ?
00:15:48On nous demande Coco.
00:15:49Alors, d'une certaine manière,
00:15:50oui, évidemment.
00:15:51On sait que
00:15:52ce n'est pas un métier anodin,
00:15:53en tout cas,
00:15:54notamment dans des zones
00:15:55de conflit.
00:15:56Oui, c'est ce qu'on me disait.
00:15:57Le risque zéro n'existe pas.
00:15:58On sait que,
00:15:59possiblement,
00:16:00on peut se retrouver
00:16:01dans des bombardements
00:16:02ou ce genre de choses.
00:16:03Après,
00:16:04encore une fois,
00:16:05on prend toutes les précautions.
00:16:06On n'est pas seul
00:16:07sur le terrain.
00:16:08On est avec une personne
00:16:09qu'on appelle un fixeur.
00:16:10C'est une personne locale
00:16:11qui va être là
00:16:12non seulement pour traduire
00:16:13mais aussi
00:16:14qui a des contacts,
00:16:15qui connaît le terrain.
00:16:16Qui va vous guider
00:16:17un peu.
00:16:18C'est ça,
00:16:19votre ancien gardien,
00:16:20d'accord.
00:16:21On est bien mieux
00:16:22que les civils sur place
00:16:23qui n'ont pas
00:16:24tous nos équipements
00:16:25et qui n'ont pas
00:16:26cette personne de confiance.
00:16:27Comment on fait aussi,
00:16:28Jérôme,
00:16:29pour se protéger un peu
00:16:30de ce qu'on peut voir
00:16:31parce qu'on peut voir
00:16:32des choses très difficiles ?
00:16:33Psychologiquement,
00:16:34ce n'est pas forcément évident.
00:16:35On voit des gens
00:16:36qui ont tout perdu.
00:16:37On peut voir des gens blessés,
00:16:38du sang.
00:16:39Ce n'est pas rien quand même.
00:16:40On s'y prépare.
00:16:41Est-ce qu'il y a
00:16:42un soutien psychologique ?
00:16:43Comment ça s'organise ?
00:16:44Il y a un soutien psychologique
00:16:45si on en a besoin.
00:16:46TF1 est très bien équipé
00:16:47pour ça.
00:16:48La cellule médicale.
00:16:49Il y a des lignes,
00:16:50des psychologues,
00:16:51notamment de l'hôpital
00:16:52Point Carré à Garche
00:16:53qui sont prêts
00:16:54à nous recevoir
00:16:55si on en a besoin.
00:16:56Après,
00:16:57s'y préparer,
00:16:58moi,
00:16:59je dirais que
00:17:00c'est l'expérience
00:17:03ma longue expérience
00:17:04qui m'y prépare
00:17:05et qui fait qu'en grandissant,
00:17:06on prend plus de recul
00:17:07sur les choses.
00:17:08Encore une fois,
00:17:09tant que les choses
00:17:10ne deviennent pas,
00:17:11elles ne deviennent pas.
00:17:12Ça ne sert à rien d'avoir peur
00:17:13en se projetant.
00:17:14Mais quand on a l'œil
00:17:15dans l'œil de la caméra,
00:17:16on ne voit que finalement
00:17:17ce que montre la caméra.
00:17:18Tu rates un peu
00:17:19ce qu'il y a autour.
00:17:20C'est un peu bizarre.
00:17:21Est-ce que ça fait
00:17:22comme un bouclier ?
00:17:23Je ne sais pas.
00:17:24Je ne peux parler
00:17:25que de mon cas.
00:17:26J'ai les mêmes émotions
00:17:27je pense que n'importe qui.
00:17:28Ça m'arrive de pleurer
00:17:29derrière ma caméra,
00:17:30mais je ne vais pas pleurer
00:17:31pendant une heure.
00:17:32Je vais avoir
00:17:33une montée d'émotion
00:17:34parce que je suis en train
00:17:35de réaliser que la personne
00:17:36qui est en face de moi
00:17:37est dans une situation
00:17:38malheureuse extrême.
00:17:39Bouclier, non,
00:17:40parce qu'on a quand même
00:17:41toujours un œil.
00:17:42On a le deuxième œil
00:17:43qui est quand même
00:17:44regardant.
00:17:45Donc, c'est aux aguets
00:17:46toujours.
00:17:47Toujours, toujours.
00:17:48On ne peut pas être
00:17:49dans une bulle
00:17:50et ne plus savoir
00:17:51ce qui se passe autour.
00:17:52Donc, voilà,
00:17:53pour l'impression.
00:17:54Mais on a les mêmes émotions
00:17:55quand on est dans
00:17:56l'œil de la caméra.
00:17:57On ne peut pas
00:17:58être dans une bulle
00:17:59et ne plus savoir
00:18:00ce qui se passe autour.
00:18:01Donc, on a les mêmes émotions.
00:18:02Enfin, moi, je sais
00:18:03que je ne m'interdis rien.
00:18:04Et on peut très bien travailler
00:18:05tout en étant dans l'émotion.
00:18:06Et touché par ce qui se passe.
00:18:07Dernière petite question
00:18:08parce qu'après,
00:18:09on a rendez-vous
00:18:10avec Anne-Claire Coudray.
00:18:11C'est Vincent
00:18:12qui nous pose cette question
00:18:13et c'est vrai que
00:18:14beaucoup de gens
00:18:15se la posent.
00:18:16La nuit,
00:18:17vous dormez où
00:18:18pendant la guerre ?
00:18:19Parce que c'est vrai
00:18:20que vous nous montrez
00:18:21des villes totalement détruites.
00:18:22Donc, on imagine bien
00:18:23qu'il n'y a pas un nouveau hôtel
00:18:24qui vous reçoit
00:18:25avec un petit repas, etc.
00:18:30Donc, on avait de l'eau,
00:18:31de l'électricité.
00:18:32Ce n'est pas le cas
00:18:33dans tous les endroits du pays.
00:18:34Vous étiez effectivement
00:18:35à Kiev
00:18:36qui est la capitale
00:18:37et qui a été relativement
00:18:38préservée en tout cas
00:18:39jusqu'à récemment.
00:18:40Mais à Marioupol, par exemple,
00:18:41où certaines équipes
00:18:42peuvent tourner,
00:18:43je ne sais pas
00:18:44où tu as tourné exactement,
00:18:45Jérôme ?
00:18:46J'ai tourné à Odessa
00:18:47dans des conditions aussi faciles
00:18:48avec hôtel ouvert,
00:18:49eau chaude,
00:18:50électricité, nourriture.
00:18:51Oui, c'est ce réaliseront
00:18:52Boudoul
00:18:53qu'il faudrait demander
00:18:54comment ça se passe.
00:18:55Mais effectivement,
00:18:56là, ça peut être
00:18:57beaucoup plus inconfortable.
00:18:58On tourne à Marioupol
00:18:59mais le soir,
00:19:00ils rentrent
00:19:01et ils retournent
00:19:02du côté de Donetsk.
00:19:03Là, il y a des hôtels.
00:19:04Donc, il faut simplement
00:19:05avoir suffisamment d'essence
00:19:06pour pouvoir faire le chemin
00:19:07et c'est aussi
00:19:08parfois le problème
00:19:09de trouver de l'essence.
00:19:10Ça, c'est une vraie préoccupation
00:19:11et ça occupe pas mal
00:19:12de nos temps.
00:19:13C'est que ce n'est pas
00:19:14un tournage normal.
00:19:15On doit accorder du temps
00:19:16à la logistique,
00:19:17donc trouver de la nourriture,
00:19:18de l'eau, de l'essence.
00:19:19Et la sécurité, évidemment.
00:19:20Merci beaucoup.
00:19:21Ça a été hyper intéressant
00:19:22de vous entendre.
00:19:23Tu as 10 secondes,
00:19:24je te montre le poids
00:19:28Le satellite, vous l'avez vu.
00:19:29Je ne peux pas tout mettre dedans
00:19:30parce qu'on n'a pas le temps
00:19:31mais avec la vie ouest,
00:19:32le casque,
00:19:33la caméra.
00:19:34Il y a une balance.
00:19:35On va voir combien ça fait.
00:19:36Regardez, ça fait…
00:19:37Allez, 40 kilos.
00:19:38Quasiment.
00:19:3939 kilos.
00:19:40Voilà.
00:19:41C'est pour ça
00:19:42que tu es super musclé encore.
00:19:43Exactement.
00:19:44Mais je ne suis pas encore
00:19:45assez musclé
00:19:46pour faire Ninja Warrior.
00:19:47Non, pas encore pour Ninja Warrior.
00:19:48On tourne la semaine prochaine
00:19:49si tu as envie.
00:19:50Tu vas voir.
00:19:51Il y a plein de choses
00:19:52à faire.
00:19:53C'est vrai.
00:19:54C'est vrai.
00:19:55C'est vrai.
00:19:56C'est vrai.
00:19:58Je suis sûr que tu t'es bien entraîné.
00:19:59Merci beaucoup Jérôme.
00:20:00Merci à vous.
00:20:01Merci Alix.
00:20:02Salut.
00:20:03On va voir Anne-Claire Coudray
00:20:04maintenant pour visiter.
00:20:05Salut.
00:20:06Ça a été très intéressant.
00:20:07Vraiment, merci beaucoup.
00:20:08Et bon courage.
00:20:09Vous repartez bientôt ?
00:20:10Oui.
00:20:11Oui, d'accord.
00:20:12Dans 15 jours.
00:20:13Et là-bas aussi.
00:20:14Tu repars là-bas.
00:20:15Oui.
00:20:16Allez.
00:20:17Oui.
00:20:18Il faut la couvrir cette guerre.
00:20:19Courage.
00:20:20Merci beaucoup.
00:20:21Merci Jean-Marc.
00:20:22Merci.
00:20:23Merci Christophe.
00:20:24Ciao.
00:20:25Avec plaisir.
00:20:26C'est ça, on part là direct.
00:20:27C'est ça, mais oui.
00:20:28Attends, il faut le badge.
00:20:29Je ne sais plus si je l'ai.
00:20:30Ah si, je l'ai là.
00:20:31Hop là.
00:20:32Hop, ça marche.
00:20:33Tu peux descendre l'escalier et on va retrouver Anne-Claire qui nous attend en bas.
00:20:39En principe.
00:20:40Je l'espère qu'elle est là.
00:20:42En principe, elle est là.
00:20:45Oui, elle est là Anne-Claire.
00:20:47Désolé, je suis un peu en retard.
00:20:49On était au reportage.
00:20:50Anne-Claire Coudray qui est avec nous.
00:20:52Bonjour.
00:20:53On enlève le masque ?
00:20:54Écoute, moi je ne l'ai pas.
00:20:55On peut enlever le masque.
00:20:56Comment ça va ?
00:20:57Très bien.
00:20:58On est jeudi, je commence tout doucement à me mettre dans ma semaine.
00:21:01Alors, c'est ça qu'il faut comprendre, c'est que même si tu ne travailles entre
00:21:04guillemets que le samedi et le dimanche à l'antenne.
00:21:06Le vendredi soir.
00:21:07Oui, le vendredi soir, pardon évidemment, le vendredi soir.
00:21:10Ça commence avant.
00:21:11Il faut se tenir au courant tout le temps de toute façon.
00:21:14Alors, ça commence bien avant et puis on a toujours des choses à préparer.
00:21:17Moi, généralement, le jeudi après-midi, j'enregistre en plus mes plateaux sur reportage
00:21:20découverte, grand reportage.
00:21:21Le lancement de reportage.
00:21:23Parce qu'évidemment, on ne peut pas rester en plateau jusqu'à 17 heures.
00:21:26Ce serait inhumain pour mes copains de la régie et pour moi-même.
00:21:29Et donc, du coup, on a toujours des choses à faire.
00:21:31Mais là, aujourd'hui, je me suis libérée pour la semaine de la presse.
00:21:36Alors, il faut expliquer, c'est quoi ici ?
00:21:38Ici, c'est un lieu, c'est un sanctuaire.
00:21:41Plus on se rapproche de l'antenne et plus cet endroit est réservé vraiment à ceux
00:21:45qui ont quelque chose à y faire.
00:21:47On ne doit montrer pas de blanche, on a un badge parce que c'est ce qu'on appelle
00:21:50la scène de fabrication.
00:21:52C'est un peu la cabine de pilotage, c'est ça ?
00:21:54En télévision, si vous voulez, dans le monde aujourd'hui, on s'envoie des mails
00:21:57en télévision, une heure avant le journal, il faut qu'on se parle et qu'on puisse
00:22:01se hurler dessus d'un bout à l'autre du couloir pour se demander si le reportage
00:22:04est prêt, si tout est bien en place, etc.
00:22:07Vous voyez des gens courir partout.
00:22:09Et donc, on a une sorte de zone ici, un petit peu…
00:22:12Où tout le monde se retrouve.
00:22:13Où tout le monde se retrouve, où il y a une sorte de carrefour.
00:22:15Et donc, nous, on est là avec ma pompteuse.
00:22:18Les présentateurs sont là dans cette pièce.
00:22:20Donc, c'est ici que tu écris tes textes, c'est ça ?
00:22:23On a généralement écrit tout l'après-midi, mais on descend.
00:22:26Et alors, avec la pompteuse, c'est notre première téléspectatrice.
00:22:29Alors, il faut préciser ce que c'est la pompteuse.
00:22:32La pompteuse, c'est celle qui va, j'allais dire tourner, mais maintenant, ça ne se
00:22:35passe plus comme ça.
00:22:36Elle va dérouler le texte en fonction de mon rythme à moi sur le plateau.
00:22:41Ça ne se fait pas de manière automatique.
00:22:43Il y a une assistante qui t'aide.
00:22:45Et puis, moi, je vais modifier mon texte au dernier moment.
00:22:47Et c'est elle qui me fait mes modifications quand le journal est déjà...
00:22:49En cours de route, c'est ça ? Parce que tu changes ton texte en cours de route.
00:22:52Oui, il y a des choses qui ne sont pas...
00:22:54Il y a des informations qui tombent.
00:22:55Il y a des choses qu'il faut réactualiser.
00:22:57Il y a des journalistes qui nous rappellent au dernier moment, à 20h10, en nous disant
00:23:00vous dites ça, mais en fait, c'est ça.
00:23:01Donc, on est tout le temps en train de...
00:23:03C'est ça la magie du journaliste.
00:23:04Tout peut arriver.
00:23:05C'est le direct en même temps.
00:23:06C'est le direct.
00:23:07Mais on ne peut le faire qu'en direct.
00:23:08Évidemment, il ne faudrait pas qu'on donne une information qui est tapée depuis 9 heures.
00:23:11Évidemment.
00:23:12Et donc, ici, moi, je vais lire mon texte à voix haute et c'est elle qui va me dire
00:23:15on ne comprend rien, ta phrase est trop longue, sois plus concise, ce terme, je trouve qu'il
00:23:21n'est pas totalement dans le ton, etc.
00:23:23Donc, c'est ta première téléspectatrice.
00:23:24Exactement.
00:23:25Et avec elle, on va resserrer, dépolluer de tout ce qui est inutile, etc.
00:23:29Et donc, une fois...
00:23:30Alors, moi, j'ai mon assistante qui est ici.
00:23:32Là aussi, il faut qu'on puisse se parler vraiment à voix haute, à portée de voix.
00:23:37Et elle va appeler tous les journalistes pour leur relire mes textes, pour être bien
00:23:40sûr que je ne fais pas d'erreur, que je ne fais pas d'erreur de chiffre.
00:23:43Que ça correspond bien au lancement de nos reportages.
00:23:45Que ça correspond bien aux reportages.
00:23:46Parce que les reportages, il y en a qu'on voit, mais il y en a qui vont arriver pendant
00:23:49le journal.
00:23:50Donc, on ne peut pas...
00:23:51Tu es en train de me dire que les reportages que tu diffuses, celui qui passe à 20h10,
00:23:55il a peut-être été fini à 20h05 ?
00:23:57Ah ben, oui.
00:23:58Oui, oui.
00:23:59Et puis, peut-être même à 20h09, 30 secondes.
00:24:00Non, non, quelquefois.
00:24:01À l'arrache.
00:24:02Quelquefois, moi, je suis déjà dans les titres à l'antenne.
00:24:04Bonjour.
00:24:05Et on me dit, ben, je ne suis pas sûre d'avoir le premier reportage, Anne-Claire.
00:24:08Prépare-toi à envoyer le deuxième, etc.
00:24:10Donc, oui, un journal télévisé, c'est un petit miracle.
00:24:13Alors, le miracle se produit tous les soirs et tous les midis.
00:24:16Donc, on se dit qu'on a une bonne machine.
00:24:18Mais c'est vrai qu'à chaque fois, on se dit, on l'a échappé belle.
00:24:20Alors, Anne-Claire, ce qu'il faut comprendre, c'est que tout cet endroit-là, je ne sais
00:24:23pas si vous avez bien vu, vous qui nous regardez, c'est qu'on est juste derrière le plateau.
00:24:26Le plateau est derrière la fenêtre, là, c'est ça ?
00:24:28Oui.
00:24:29Et quand je vous dis qu'on court parfois, il ne faut pas être loin du sein des seins
00:24:33qu'est ce plateau télévisé.
00:24:34Là, il est vraiment juste à côté, le plateau.
00:24:36Qui est juste à côté.
00:24:37Et donc, moi, quand je sors, ben, je n'ai pas long à faire.
00:24:39Il y a la régie qui est juste à côté aussi.
00:24:41Il y a les rédacteurs en chef.
00:24:42Est-ce que vous voulez que je…
00:24:43J'aimerais qu'on rentre sur le plateau.
00:24:45On va rentrer sur le plateau.
00:24:46On va voir.
00:24:47La régie, on a vu celle d'Elsy tout à l'heure.
00:24:48Donc, on va regarder le plateau.
00:24:49Cette salle-là, c'est là où les rédacteurs en chef valident les sujets.
00:24:53Et là aussi, il faut qu'ils puissent repartir en courant dans les salles de montage pour
00:24:58dire aux journalistes, ben là, tu as fait une erreur.
00:25:00C'est la salle où ils visionnent les sujets, c'est ça ?
00:25:02C'est la salle de visionnage.
00:25:03Alors, Jean-Marc vient donc de l'autre côté.
00:25:05Nous allons rentrer sur le plateau du 20h et je suis sûr que vous êtes très nombreux
00:25:09à vouloir voir à quoi ça ressemble.
00:25:11Ah oui, il faut le badge.
00:25:12Il faut le badge parce qu'on ne peut pas prendre le risque que n'importe qui rentre.
00:25:14C'est que le mien, ça ne marche pas.
00:25:15Le mien, il ne marche pas.
00:25:16Ils ont peur que je dise des bêtises.
00:25:18Peut-être si je rentrais.
00:25:19On rentre dans l'obscurité avant de se mettre dans la lumière.
00:25:22Voilà, parce qu'on nous a laissé le plateau bien éclairé.
00:25:24Donc là, on voit ce qui se passe.
00:25:26Là, c'est la prompteuse.
00:25:27Là, c'est mon assistante.
00:25:29Là, c'est l'opérateur qui gère les caméras du studio.
00:25:34Oui, parce que ce sont des caméras automatiques, donc il n'y a pas de caméraman derrière
00:25:37chaque caméra.
00:25:38Elles sont directement pilotées depuis…
00:25:40Exactement.
00:25:41Voilà, c'est ici, de manière informatique.
00:25:43Alors là, vous allez voir le fameux convert, le célèbre convert de la météo.
00:25:47Ah, c'est ici que Evelyne Delia, Louis Baudin, Tatiana Silva se retrouvent pour la météo.
00:25:52Exactement.
00:25:53Donc, ils ont des télévisions de chaque côté.
00:25:55Donc, ils font leur météo.
00:25:56Et puis, évidemment, après, on a Frust en régie des cartes météo.
00:26:01Il est beau, ton plateau, dis donc.
00:26:03Il est magnifique.
00:26:04Il est tout neuf de quelques années.
00:26:06Alors, on a ce…
00:26:07C'est un énorme écran qui fait 70 mètres carrés, qui est le plus grand écran d'une
00:26:12télévision en Europe.
00:26:14Et donc, on peut, évidemment, le fractionner, mettre derrière des fonds du 20 heures, du
00:26:1913 heures.
00:26:20Un immense mur d'images.
00:26:21Donc, tu as des illustrations.
00:26:22Quand tu parles de la guerre en Ukraine, par exemple, tu as des illustrations, des photos.
00:26:25Des illustrations, des photos, des images, des mots, des phrases, etc.
00:26:29On peut mettre tout ce qu'on veut.
00:26:31L'idée, c'est d'être le plus clair, le plus pédago possible, finalement.
00:26:34L'idée, en fait, c'est d'accompagner ce que moi, je peux dire par d'autres vecteurs
00:26:38d'informations qui vont faire que les téléspectateurs, sans s'en rendre compte, finalement, vont
00:26:42recevoir une information très complète.
00:26:44Et donc, tout ça en direct, entre guillemets.
00:26:47Et donc, il faut que quand je parle, évidemment, en régie, ils en voient la bonne image, etc.
00:26:52Et puis, on a aussi plein de caméras.
00:26:54Là, elle n'est pas branchée.
00:26:56Mais là, normalement, c'est prompteur.
00:26:58Donc, quand je regarde, c'est juste au-dessus de la caméra pour que l'axe regard ne soit
00:27:02pas dévié.
00:27:03C'est-à-dire que quand moi, je regarde…
00:27:05Que tu regardes comme si tu regardais la caméra en face.
00:27:07C'est comme si on regardait la caméra.
00:27:08D'accord.
00:27:09Alors, il y a pas mal de messages qui nous parviennent.
00:27:10On a… Génial, ce direct nous dit Nico.
00:27:12Et on a Paul qui nous dit… Voilà.
00:27:14Le lycée Napoléon à l'Aigle vous salue.
00:27:17Donc, voilà.
00:27:18Bienvenue.
00:27:19Bienvenue dans ce Facebook.
00:27:20Comment sont décidées les sujets du journal ?
00:27:22C'est une question qui m'arrive de Facebook.
00:27:24Alors, ils sont décidés le matin.
00:27:26On arrive tous, réducteur en chef, chef de service, journaliste.
00:27:29Et puis, on met sur la table, c'est le cas de le dire, tout ce qu'on a entendu, vu
00:27:33dans les journaux de la veille.
00:27:35On a aussi un abonnement aux télévisions internationales.
00:27:38Donc, on a aussi une source d'images qui nous arrive de l'extérieur.
00:27:41Les journalistes, les envoyés spéciaux, par exemple, en Ukraine qui vous disent ce
00:27:43qu'ils ont.
00:27:44Les envoyés spéciaux nous envoient des idées, nous disent tiens, j'ai tourné ça, tel
00:27:47angle de sujet, tel angle de reportage pourrait être intéressant.
00:27:50Et on se dit, voilà, comment est-ce qu'on peut avancer par rapport à la veille et comment
00:27:53est-ce qu'on peut apporter des choses aux téléspectateurs.
00:27:56Qu'est-ce qu'on n'a pas encore expliqué, un point historique sur l'Ukraine par exemple
00:28:01ou un portrait.
00:28:03Et donc, du coup, on organise notre journal comme ça.
00:28:07Vous allez voir ça avec Gilles Boulot tout à l'heure.
00:28:09Et puis, on range notre chambre dans le sens de la logique.
00:28:12Gilles Boulot va nous expliquer ça dans quelques minutes.
00:28:14Dernière petite question.
00:28:15Franchement, tu n'as jamais le trac avant le journal en te disant, il y a quoi, 5, 6,
00:28:197 millions de personnes qui sont devant leur télé en attendant que tu dises bonjour ?
00:28:22Si, mais en fait, je suis arrivée à un stade de ma carrière où j'ai envie de les retrouver.
00:28:26J'ai hâte de les retrouver, surtout quand on a des bons reportages, etc., qu'on est porté.
00:28:30Et puis, c'est comme tous les métiers évidemment.
00:28:32Au début, je me dis, je ne vais jamais y arriver.
00:28:35Le générique part et puis de toute façon, voilà.
00:28:37Je ne suis pas prête, c'est horrible.
00:28:38Et puis aujourd'hui, non, c'est comme tout travail en fait.
00:28:42Au bout d'un moment, ça devient votre travail.
00:28:44Et donc, vous vous débarrassez de tout le stress.
00:28:47Donc, un peu de pression, mais pas de trac.
00:28:50Non, de la concentration.
00:28:51On se rend compte quand même que quand on est en direct et quand on doit donner 2000%
00:28:56de soi-même pendant une demi-heure, si on n'est pas concentré, si on n'est pas totalement là,
00:29:00si on est contrarié par quelque chose, c'est là qu'on va se planter.
00:29:03Et ça peut aller très vite en direct.
00:29:05Vous pouvez vraiment...
00:29:06Il ne faut pas commettre d'erreur.
00:29:08Ça peut vite avoir des conséquences dramatiques.
00:29:10Alors, on va montrer maintenant quelque chose qui va beaucoup t'intéresser,
00:29:13qui vous intéresse tous beaucoup.
00:29:14C'est tout ce qu'on appelle la vidéographie, les cartes notamment,
00:29:17les animations en trois dimensions.
00:29:19C'est Damien Ferreiro qu'on va retrouver là-bas.
00:29:21Merci beaucoup.
00:29:22C'est vrai que tu en utilises souvent, tes animations en 3D, c'est formidable.
00:29:24L'infographie nous a révolutionné le journal télévisé.
00:29:26On peut montrer aujourd'hui ce qui n'existait pas, ce qui n'existe pas encore.
00:29:30Ça, c'est magique.
00:29:31Et l'idée, c'est de faire mieux comprendre.
00:29:32Merci beaucoup, Anne-Claire.
00:29:33Merci à vous.
00:29:34On te suivra, bien sûr, demain soir.
00:29:35Vendredi soir, samedi et dimanche, midi et soir.
00:29:38Je vous attends.
00:29:39Je vous attends.
00:29:40C'est chez vous, ici.
00:29:41Merci beaucoup, Anne-Claire.
00:29:42Merci.
00:29:44Alors, je vous le disais, on va jeter un coup d'œil rapide à la vidéographie.
00:29:57Hop là.
00:29:58Maintenant, tu peux en retard.
00:29:59J'ai du boulot qui va nous attendre.
00:30:00Alors, nous allons donc du côté de la vidéographie.
00:30:04C'est par ici.
00:30:06Et après, je crois sur la droite, si je ne m'abuse.
00:30:08On va suivre Christophe Isard.
00:30:10Oui, oui, Christophe Isard.
00:30:11Journaliste du 13h, notamment.
00:30:13Michel.
00:30:14Michel Isard.
00:30:15Christophe Isard, c'est toi, je crois.
00:30:16Christophe, c'est moi.
00:30:17Michel Isard.
00:30:18Nous, on voudrait vérifier.
00:30:19Ils sont où, déjà, la vidéographie ?
00:30:21L'infographie.
00:30:22L'infographie, oui.
00:30:23Je peux vous accompagner.
00:30:24Ah, c'est gentil.
00:30:25Là, on est au bon étage.
00:30:26Ah non, si, on est au bon étage.
00:30:27On est au premier.
00:30:28C'est à droite.
00:30:29C'est à droite, là, non ?
00:30:30Non, ce n'est pas là.
00:30:31C'est à droite.
00:30:32C'est au fond du couloir, à droite.
00:30:33C'est un peu un labyrinthe, ici.
00:30:34Là, il y a du monde.
00:30:35Qu'est-ce que vous faites, là ?
00:30:36Là, on est en live Facebook.
00:30:37On est en live Facebook ?
00:30:38D'école, oui, Facebook, YouTube.
00:30:39C'est quoi ?
00:30:40C'est par ici ?
00:30:41Non, là, c'est la DA.
00:30:42Ah, c'est par là qu'il faut qu'on aille ?
00:30:43Bon, les choses bougent.
00:30:44Bon, merci, quand même.
00:30:45C'est très gentil.
00:30:46Désolé.
00:30:47On est juste derrière toi.
00:30:48De quoi ?
00:30:49Tu peux y aller.
00:30:50Tu peux y aller.
00:30:51On est juste derrière toi.
00:30:52De quoi ?
00:30:53Tu peux y aller.
00:30:54C'est par ici ?
00:30:55Ah, il est là, Damien.
00:30:56Il est là.
00:30:57Ah, il est là.
00:30:58On y arrive.
00:30:59Il est là, il est là.
00:31:00Excuse-moi.
00:31:01On y arrive.
00:31:02On a failli se perdre.
00:31:03Désolé.
00:31:04Comment ça va ?
00:31:05Bien, et toi ?
00:31:06Ça fait plaisir de te voir.
00:31:07Alors, on sort tout juste, justement, du journal de 20h, du JT de 20h, et on a quand même
00:31:13dit à quel point c'était important, la vidéographie, que ça avait changé.
00:31:17Alors, montre-nous ce que c'est que ce travail.
00:31:18Donc là, on va rentrer, justement, à l'infographie.
00:31:19Donc, c'est ici qu'on prépare toutes les infographies nécessaires à la fabrication
00:31:20des différents sujets et des chroniques des journalistes dans le JT.
00:31:21Alors, ça peut être quoi ?
00:31:22Ça veut dire quoi ?
00:31:23Ça veut dire, ça peut être de la 3D.
00:31:24Oui.
00:31:25Ça peut être de la carte.
00:31:26Ça peut être des dessins qu'on va insérer dans les sujets et les animer pour raconter
00:31:27une histoire.
00:31:28Comme de la carte.
00:31:29Oui.
00:31:30Ça peut être des dessins.
00:31:31Oui.
00:31:32Ça peut être des dessins.
00:31:33Oui.
00:31:34Ça peut être des dessins.
00:31:35Oui.
00:31:36Ça peut être des dessins.
00:31:37Oui.
00:31:38Ça peut être des dessins.
00:31:47Exactement.
00:31:48C'est une histoire, en fait, qu'on ne peut pas raconter en reportage et qu'on va pouvoir
00:31:53nous dessiner pour pouvoir, justement, illustrer les propos du journaliste.
00:31:59L'idée, c'est d'être le plus clair, le plus pédago-possible, c'est ça, pour que
00:32:02les texteurs comprennent ?
00:32:03Exactement.
00:32:04L'idée, c'est d'être le plus simple possible et de simplifier un message qui peut paraître
00:32:08parfois un peu complexe.
00:32:09Si on prend l'exemple, par exemple, de l'Ukraine en ce moment.
00:32:12Oui.
00:32:13Il y a beaucoup de cartes.
00:32:14Il y a beaucoup de cartes.
00:32:16On ne connaissait pas bien la géographie d'Ukraine.
00:32:18Exactement.
00:32:19Et les problématiques sur le terrain, les lieux stratégiques, etc.
00:32:21L'évolution du conflit, où passent les troupes, etc.
00:32:24Donc là, ce qu'on a préparé, par exemple, dernièrement, c'est une carte 3D qui nous
00:32:31permet d'expliquer, justement, le conflit.
00:32:34Bonjour, messieurs.
00:32:35Parce que c'est très masculin ici, j'ai l'impression.
00:32:37Oui, il n'y a que des garçons.
00:32:39Mais il y a aussi des graphistes filles, mais là, ils ne sont pas là.
00:32:42Donc l'idée ici, par exemple, c'est, si on s'approche un petit peu, on a préparé
00:32:48donc la carte de l'Ukraine avec ses différentes frontières et on va pouvoir faire évoluer
00:32:53cette carte et l'expliquer en R1, en 3D, sur le plateau, avec Anne-Claire Caudry, vous
00:32:59avez vu tout à l'heure.
00:33:00Donc il y a une animation sur le plateau du 20h où la carte apparaît sur le plateau,
00:33:03c'est ça ?
00:33:04Exactement, sur la table du plateau.
00:33:05Et donc après, nous, on peut faire évoluer l'avancée des troupes russes, le recul des
00:33:10troupes russes.
00:33:11Avec des animations, c'est ça ? Avec des flèches qui bougent ?
00:33:14Exactement, avec des petits pictos qui vont pouvoir nous expliquer de façon simple que
00:33:20la ville a été rasée ou également, on va pouvoir expliquer l'évolution.
00:33:26Typiquement, là, on a vu…
00:33:28Là, on voit les bateaux qui sont donc dans la mer Noire au large d'Odessa.
00:33:31On va pouvoir expliquer ce qui se passe peut-être à Kiev, ce qui se passe à Odessa et on va
00:33:36pouvoir aller chercher avec la caméra les différents points qui nous intéressent.
00:33:40Là, ce sont les zones qui apparaissent, les zones qui sont particulièrement attaquées
00:33:43et puis celles qui…
00:33:44La Crimée qui est beaucoup éloignée en 2014.
00:33:46Exactement, donc là, on a l'avancée des troupes russes et donc ça, on le prépare
00:33:51en amont pour pouvoir, lors du JT, expliquer de façon concrète et claire, visuelle, un
00:33:58conflit qui peut parfois être un peu compliqué.
00:34:00Un peu abstrait, parfois.
00:34:01Un peu abstrait si on n'a pas ce support visuel très didactique.
00:34:05Et alors, ce qu'il faut comprendre aussi, c'est que ce genre de choses, ça demande
00:34:08beaucoup, beaucoup de temps.
00:34:09C'est ça, c'est très chronophage.
00:34:11On peut peut-être vous poser la question, mais quand on travaille sur une carte comme
00:34:14ça, ça peut durer parfois très longtemps.
00:34:16Ça peut durer effectivement assez longtemps.
00:34:18Là, pour cet exemple-là, on a à peu près cinq jours de travail.
00:34:23Cinq jours, ah oui.
00:34:24Oui, à deux personnes.
00:34:26C'est surtout de la préparation parce qu'effectivement, il a fallu le mettre à jour le jour J, donc
00:34:33à savoir, c'était dimanche dernier, où on avait préparé tous nos éléments pendant
00:34:39les quatre jours précédents et le dernier jour.
00:34:41Donc, ça a été juste de la finalisation.
00:34:43En fonction de l'évolution de ce qui se passe, évidemment, sur le terrain.
00:34:45Exactement.
00:34:46C'est effectivement pouvoir être actif aussi pour pouvoir suivre l'actualité puisque
00:34:51c'est quand même notre propos.
00:34:52Évidemment.
00:34:53C'est l'objectif de mieux faire comprendre l'actualité.
00:34:55Merci beaucoup.
00:34:56C'était très clair.
00:34:57Mais c'est ça qui est important et c'est ce qu'on avait envie de vous montrer avec
00:34:59ce live.
00:35:00C'est que finalement, il y a beaucoup de métiers.
00:35:01Il n'y a pas que les journalistes qu'on voit sur les plateaux qui parlent ou ceux qui
00:35:05posent des questions sur le terrain.
00:35:07Mais il y a aussi tout un tas d'autres personnes qui travaillent, qui gravitent dans cet univers.
00:35:11Exactement.
00:35:12En fait, la technique rejoint l'éditorial et sont intimement liées de plus en plus
00:35:17puisque c'est de plus en plus technique la télévision aujourd'hui.
00:35:20Donc, il faut que les deux s'imbriquent parfaitement.
00:35:22Pour ça, il faut que…
00:35:24Le fond et la forme, c'est ça.
00:35:26Le fond et la forme.
00:35:27Et plus que jamais, c'est lié.
00:35:29Merci beaucoup.
00:35:30Merci beaucoup.
00:35:31C'est top et c'est passionnant en tout cas d'avoir vu un peu comment tout ça fonctionne.
00:35:34Je pense que ça va donner pas mal d'idées à mon avis à beaucoup de jeunes qui nous
00:35:38regardent, qui aiment peut-être le graphisme, qui aiment bien dessiner avec leur ordinateur
00:35:42par exemple.
00:35:43Il faut se dire qu'il y a des débouchés aussi dans le monde des médias et de l'information.
00:35:46Merci beaucoup.
00:35:47Et vous allez où maintenant ?
00:35:48Là, on va à la conf de Gilles Boulot, la conf du 20h.
00:35:51Donc, on est un petit peu en retard.
00:35:52Merci beaucoup.
00:35:53Bon courage.
00:35:54Tu as un message pour Gilles ce soir ?
00:35:55Oui.
00:35:56Qu'il prépare des belles cartes et des belles évolutions qu'on puisse…
00:35:58Elles sont prêtes les cartes.
00:35:59Je vais lui dire ça.
00:36:00Je peux lui dire.
00:36:01Non, on va encore les préparer parce qu'on prépare tout au long de la journée.
00:36:03À une demi-heure de l'antenne, on fait les dernières évolutions.
00:36:06Je vais leur dire que vous êtes en plein boulot alors.
00:36:07Voilà.
00:36:08Ça fera sérieux.
00:36:09C'est très bien.
00:36:10Vous allez gagner.
00:36:11Vous avez les bons points comme ça.
00:36:12Alors, on va par ici.
00:36:13Tenez.
00:36:14On va par ici.
00:36:15Là, on monte au deuxième étage si je ne me trompe pas.
00:36:17Oui, c'est au deuxième étage qu'on va retrouver.
00:36:19On va monter par là.
00:36:20On va monter par là.
00:36:21Ce sera plus simple.
00:36:22La salle de conf, c'est-à-dire que c'est ici que le présentateur du journal de 20h,
00:36:27Gilles Boulot, son rédacteur en chef aussi, Guillaume Bordeaux, et puis tous les chefs
00:36:33de services, donc des différents services économie, société, politique, étranger,
00:36:37etc., se retrouvent pour faire le menu du journal du soir.
00:36:40Alors, il y a déjà eu une réunion le matin évidemment.
00:36:43Il y en a une deuxième aux alentours de 15h30.
00:36:46Donc, elle a déjà commencé je pense.
00:36:48On va voir.
00:36:49On va essayer de les déranger le moins possible.
00:36:51Voilà.
00:36:52On va tout au fond maintenant.
00:36:58En tout cas, merci.
00:36:59Vous êtes très nombreux visiblement à nous suivre et à poser des questions et à avoir
00:37:03des petites remarques.
00:37:05Et ça nous intéresse beaucoup de voir ce que vous dites.
00:37:08Alors, c'est encore au bout.
00:37:13C'est tout au bout.
00:37:17On va y arriver.
00:37:23Salle de conférence.
00:37:25Allez, let's go.
00:37:28Pardon.
00:37:29Bonjour.
00:37:30Excusez-nous.
00:37:31Oh là là.
00:37:32Vous allez mettre de l'ambiance.
00:37:34Bonjour.
00:37:35Bonjour.
00:37:36Oh là là.
00:37:37Mais je pensais.
00:37:38Vous avez une table gigantesque.
00:37:39Je ne pensais pas que c'était si grand.
00:37:40Ça faisait longtemps que je n'étais pas venu ici.
00:37:42J'avais vu que l'ancienne table.
00:37:44C'est vrai.
00:37:45Oui.
00:37:46Donc, la table est immense.
00:37:47Vous venez ou pas ?
00:37:48Comme tu veux.
00:37:49La caméra est derrière toi.
00:37:50Allez.
00:37:51Gilles Boulot est donc avec nous.
00:37:52Enfin, c'est plutôt nous qui sommes.
00:37:53On est tous ensemble quand même.
00:37:54Entre autres.
00:37:55Alors, explique-nous.
00:37:56Qu'est-ce qui se passe ici ?
00:37:57Dans ce qui ressemble un peu, je trouve.
00:37:59Vu d'ici, ça fait le cockpit d'un A380.
00:38:05C'est à la fois le cockpit et la salle des machines.
00:38:07Et on y passe pas mal de temps.
00:38:09On y est de 9h30 à midi.
00:38:11Oui.
00:38:12Et de 15h30 à 16h30, 17h.
00:38:16Ce qu'il faut comprendre pour les gens qui nous regardent,
00:38:18c'est que le journal de 20h que tu vas présenter ce soir,
00:38:20tu as commencé à y travailler depuis 9h ce matin.
00:38:23Depuis bien plus tôt que ça.
00:38:24On s'échange les premiers SMS à 7h du matin.
00:38:27Oui, parce que c'est un gros paquebot ou un train assez lourd.
00:38:30Et quoi qu'il arrive, à 19h58, il part.
00:38:33Il faut qu'on soit tous prêts.
00:38:35Que tout le monde soit prêt à 19h58.
00:38:37Donc, il faut que le journal soit à peu près fait, élaboré.
00:38:41Et donc là, ce que vous voyez là-bas, les lignes un peu cabalistiques,
00:38:44c'est ce qu'on appelle dans notre langage un conducteur.
00:38:47En presse écrite, on appelle ça un chemin de fer.
00:38:49Et en langage ordinaire, on appelle ça un sommaire en quelque sorte.
00:38:52Un sommaire très précis.
00:38:53Seconde par seconde, minute par minute des sujets.
00:38:56C'est-à-dire quel reportage, par quel journaliste,
00:38:59combien de temps le reportage va durer ou doit durer.
00:39:01Par quels moyens techniques on espère le rapatrier,
00:39:04quels satellites, quels moyens, etc.
00:39:07Donc, ça, c'est ce qu'on souhaite le matin.
00:39:09Puis ça évolue au fil de la journée,
00:39:11jusque-ci y compris la fin du journal.
00:39:14Quelquefois, on a de bonnes surprises.
00:39:15C'est-à-dire qu'on attend un sujet d'une minute.
00:39:17Et en fait, on a un sujet merveilleux de 2 minutes 15.
00:39:19Mais ça nous embête parce que ça prend la place d'autre chose.
00:39:22C'est qu'on est trop long du coup.
00:39:23Du coup, on est trop long.
00:39:24Et le chef de chaîne qui veille en haut, lui, il nous dit
00:39:27« Voilà, vous rendez l'antenne quoi qu'il advienne à 20h44 par exemple. »
00:39:31Et pas une seconde de plus.
00:39:32Une seconde peut-être, pas une minute de plus en tout cas.
00:39:34Ah non, sûrement pas une minute de plus, mais 10 secondes de plus peut-être.
00:39:3610 secondes, ça passe.
00:39:37Donc, on élabore et on pousse notre petite boule de neige toute la journée ici,
00:39:43beaucoup, pour essayer d'avoir…
00:39:44On visionne des sujets et voilà.
00:39:46Donc, c'est là qu'on fabrique.
00:39:48Et ce qu'il faut comprendre en fait,
00:39:50beaucoup de jeunes se posent peut-être la question,
00:39:52mais c'est un travail d'équipe.
00:39:53Il y a beaucoup, beaucoup de monde.
00:39:54Beaucoup plus que ce qu'on pourrait imaginer.
00:39:56Beaucoup plus que simplement le nom des journalistes qui sont cités à l'antenne
00:39:59et le présentateur.
00:40:00Il y a beaucoup d'autres gens.
00:40:01Ah oui, oui, oui.
00:40:02On est 150, 200, 250.
00:40:04Il y a tous les métiers.
00:40:05Et il y a des gens en ce moment dans le monde entier,
00:40:08du Montana à Mariupol,
00:40:11qui travaillent pour le journal de 20h de ce soir.
00:40:13Et donc, on se projette dans le monde entier.
00:40:16Et puis, ce qu'on fait, on ouvre une fenêtre pour nos téléspectateurs.
00:40:20Et cette fenêtre, elle ouvre sur le monde entier.
00:40:22Donc, ce n'est pas le journal de Boulogne-Biancourt.
00:40:24C'est un journal qui est ouvert sur le monde.
00:40:26Et donc, nous-mêmes, on doit s'ouvrir.
00:40:28Et ce qui est un peu particulier aussi en ce moment,
00:40:30c'est qu'on est à quelques semaines,
00:40:32un peu plus de deux semaines et demie du premier tour de la présidentielle.
00:40:35Donc, il y a également des interviews politiques
00:40:37pour respecter ce qu'on appelle les temps de parole.
00:40:39Voilà. Donc, tous les soirs, nous avons un invité.
00:40:41Oui.
00:40:42Et donc, ce soir, le hasard fait que tu es là.
00:40:45Le hasard fait que c'est Marine Le Pen.
00:40:47Hier, c'était Jean-Luc Mélenchon.
00:40:49L'avant-vaillé, Eric Ciotti.
00:40:51Tout le monde s'exprime. Voilà.
00:40:52Tous les représentants des candidats ou les candidats eux-mêmes.
00:40:54Voilà. De manière équitable.
00:40:55Équitable ne veut pas dire égal.
00:40:57L'égalité, c'est à partir de lundi.
00:40:58À partir de lundi, chaque seconde de parole d'un candidat
00:41:01équivaut à une seconde de parole d'un autre candidat,
00:41:03quel que soit son poids dans les sondages.
00:41:05Là, c'est proportionnel en ce moment.
00:41:07C'est donc, c'est proportionnel à leur poids politique
00:41:09en fonction des sondages, de l'importance du parti, etc.
00:41:11Voilà. Exactement.
00:41:13C'est pour ça que ça en fait râler certains, parfois.
00:41:15Oui. Non, mais nous, on essaie d'être irréprochable.
00:41:19On a quasiment une calculette.
00:41:20Mais il y a une règle très précise.
00:41:21Mais c'est vrai. Il y a une règle.
00:41:23Il y a une règle de trois qui est très simple, qu'on applique.
00:41:25Et donc, chacun est ici.
00:41:27Le bienvenu, tous les candidats.
00:41:29Et là, en ce moment, on leur pose beaucoup de questions
00:41:31sur le pouvoir d'achat, bien sûr.
00:41:32Exactement. Il y a la guerre en Ukraine et le pouvoir d'achat,
00:41:34mais c'est lié en même temps.
00:41:35Exactement. Que feront-ils s'ils sont élus l'un ou l'autre
00:41:38en avril prochain ?
00:41:40Et alors, rapidement, qu'on comprenne qui sont, en fait,
00:41:42tous les gens qu'il y a autour de cette table.
00:41:44Tu veux que je commence là du fait ?
00:41:46Alors, peut-être pas tout le monde, mais grosso modo,
00:41:48il y a les chefs de service.
00:41:50Voilà. Il y a la C2 rédaction en chef,
00:41:52y compris Guillaume Porteux, qui est un peu plus loin
00:41:56parce qu'il a pris ses distances pour...
00:41:58Il ne supportait plus. Non, je rigole.
00:42:00Voilà. Il est là-bas.
00:42:02Aurélie est ici. C'est la responsable d'édition.
00:42:05Alors elle, c'est elle que j'obéis à l'oreillette.
00:42:07Gilles...
00:42:08J'ai travaillé longtemps avec elle et elle me parlait
00:42:10dans l'oreillette aussi. J'obéissais pas toujours,
00:42:12mais t'es plus obéissant. Gilles, tu es trop long.
00:42:14Bon, d'accord. OK. Et tu obéis ou pas ?
00:42:16Ah oui, je suis très obéissant. Attends, je vais vérifier avec Aurélie.
00:42:18Ça va ? Il est à l'heure ? Il est ponctuel ?
00:42:20Parfait. Il est sage ? Très bien.
00:42:22C'est parce que tu disais il y a 10 minutes.
00:42:24Pascal, Olivier, qui sont les indéboulonnables
00:42:28et d'une incroyable solidité rédacteurs en chef
00:42:30de ce journal, avec Guillaume qui est là-bas,
00:42:32à la distance. Et puis donc, tu as les chefs de service.
00:42:34Tu as l'infographie, tu as le montage,
00:42:38tu as le planning des JRI.
00:42:40Il y a l'habillage du journal, la réalisation du journal.
00:42:44Voilà, il y a tout. Toutes les personnes
00:42:46qui ont besoin d'être informées sur ce que va être
00:42:48le journal sont là.
00:42:50Bon, et alors là, maintenant, je vais essayer
00:42:52de pas vous faire prendre trop de retard.
00:42:54Elle dure combien de temps, la réunion ?
00:42:56Moi, quoi que je devienne, à 16h30, je redescends.
00:42:58Parce qu'avec mes petits bras musclés
00:43:00et mon habitude de taper, je vais faire les textes.
00:43:02Voilà, parce qu'il faut bien comprendre,
00:43:04vous qui nous regardez, que les présentateurs,
00:43:06parfois, vous nous posez cette question,
00:43:08est-ce que c'est vous qui écrivez les textes ?
00:43:10Évidemment, c'est le présentateur du journal
00:43:12qui écrit les textes qu'il lit le soir pour le journal.
00:43:14Il y en a même un qui les connaissait tellement,
00:43:16c'était Jean-Pierre Pernaut, il n'a même pas
00:43:18de prompteur. Il était tellement imprégné
00:43:20de ses textes qu'il n'a même pas de prompteur,
00:43:22Jean-Pierre. Il nous manque, le Jean-Pierre.
00:43:24Ça, c'est sûr. Il nous manque beaucoup.
00:43:26Ça montre aussi, tu parlais de Jean-Pierre Pernaut,
00:43:28que c'est une famille, il y a une fidélité.
00:43:30Toi, ça fait combien d'années que tu es à TF1
00:43:32sans vouloir travailler ton grand âge ?
00:43:34C'était sous René Coty.
00:43:36Ça fait quelques années.
00:43:38Et tu étais LCI au début aussi.
00:43:40J'ai fait un peu la tournée des rayons
00:43:42dans la grande maison TF1.
00:43:44Voilà la fidélité récompensée,
00:43:46puisqu'il est maintenant à la tête du paquebot.
00:43:48On te laisse tranquille.
00:43:50Je te laisse travailler, bien sûr.
00:43:52On va aller voir Benjamin Dard qui va nous expliquer
00:43:54à quel point c'est important de pouvoir
00:43:56vérifier les informations.
00:43:58On vous laisse bosser,
00:44:00on regarde le 20h ce soir.
00:44:02C'est quoi l'ouverture ce soir,
00:44:04on sait ou pas encore ?
00:44:06On va voir la concurrence
00:44:08qui nous regarde peut-être.
00:44:10D'accord.
00:44:12Quel escroc.
00:44:14Ce n'est pas crédible du tout,
00:44:16mais c'était très sympa quand même.
00:44:18A bientôt, merci beaucoup.
00:44:20Désolé de notre petite interruption.
00:44:22On vous laisse travailler.
00:44:24Et maintenant,
00:44:26on va donc se rendre,
00:44:28si je ne me trompe pas,
00:44:30au deuxième état.
00:44:32Ah non, c'est au même état,
00:44:34parce qu'on est au deuxième là.
00:44:36C'est ça, je suis perdu.
00:44:38Et on va aller voir Benjamin Dard.
00:44:40Je vous explique qui est Benjamin.
00:44:42Il s'occupe du service des vérificateurs,
00:44:44la vérification de l'info,
00:44:46la vérification des images.
00:44:48Ça ne vous dit peut-être rien comme ça.
00:44:50Vous allez comprendre
00:44:52à quel point c'est important.
00:44:54C'est hyper bien bossé,
00:44:56c'est hyper bien organisé.
00:44:58Salut Benjamin, comment ça va ?
00:45:00Salut à tous.
00:45:02On vient tout juste de sortir
00:45:04de la salle de conf du 20h.
00:45:06Gilles nous redisait à quel point
00:45:08la vérification de l'info,
00:45:10c'était important.
00:45:12Explique-nous, toi,
00:45:14qu'est-ce que tu fais concrètement ?
00:45:16À toi et tes équipes,
00:45:18parce que vous êtes nombreux.
00:45:20Juste derrière,
00:45:22il travaille à la fois
00:45:24sur MCI, sur le web,
00:45:26et pour TF1.
00:45:28C'est le pôle info du gouvernement.
00:45:30C'est des organismes très accutés,
00:45:32très vifs,
00:45:34qui travaillent,
00:45:36qui font 2-3 articles par jour.
00:45:38Et il y a un pôle fact-checking,
00:45:40vérificateur,
00:45:42à l'intérieur même de ce web.
00:45:44C'est quoi le fact-checking ?
00:45:46C'est la vérification des faits.
00:45:48Il y a une dizaine de personnes
00:45:50et c'est très important.
00:45:54Bonjour.
00:45:56Je reconnais Cécile.
00:45:58C'est hyper important.
00:46:00Concrètement,
00:46:02bonjour Cécile,
00:46:04comment ça va ?
00:46:06Raconte-nous, toi, au quotidien,
00:46:08qu'est-ce que tu fais ?
00:46:10Tu regardes les images et tu vérifies
00:46:12où elles ont été tournées, comment ça se passe ?
00:46:14Oui, on peut recevoir
00:46:16sur les réseaux sociaux.
00:46:18Nous, on vérifie,
00:46:20on voit si cette vidéo
00:46:22a déjà été publiée autre part
00:46:24et on essaie de faire des comparatifs.
00:46:26Recouper les sources, c'est ça ?
00:46:28Exactement.
00:46:30Et si c'est des sites officiels
00:46:32ou reconnus,
00:46:34on valide cette vidéo.
00:46:36Mais parfois, il y a des vidéos qui sortent
00:46:38sur les réseaux sociaux,
00:46:40qui ne sont pas toujours vérifiées,
00:46:42on ne sait pas forcément d'où elles viennent.
00:46:44Et là, c'est compliqué.
00:46:46On ne peut pas toujours confirmer
00:46:48que la vidéo est bien du jour.
00:46:50Et c'est là qu'il faut prendre des pincettes.
00:46:52Merci beaucoup Cécile.
00:46:54Benjamin va nous expliquer un peu plus comment on fait.
00:46:56Est-ce que tu as un exemple,
00:46:58pour ceux qui nous regardent ?
00:47:00Il y a un exemple précis,
00:47:02de ce char qui écrasait un véhicule
00:47:04dont on disait qu'il était ukrainien.
00:47:06C'était une vidéo filmée
00:47:08avec un téléphone portable de loin
00:47:10et on voyait une voiture
00:47:12avec un vieux monsieur au volant
00:47:14qui écrasait le véhicule.
00:47:16Très vite sur les réseaux,
00:47:18on a dit, regardez la cruauté,
00:47:20la barbarie des russes,
00:47:22ce blindé vient écraser un véhicule ukrainien.
00:47:24Il se trouve que grâce à la cellule,
00:47:26on a pu obtenir d'autres angles de vue
00:47:28et on s'est rendu compte
00:47:30que la scène ne s'était pas du tout déroulée
00:47:32de la façon dont on s'était réveillé
00:47:34sur les réseaux sociaux.
00:47:36On a petit à petit reconstruit la scène
00:47:38pour se rendre compte
00:47:40qu'il s'agissait d'un blindé ukrainien
00:47:42et qu'il n'avait pas vu qu'il y avait la voiture.
00:47:44Il finit sa course sur ce véhicule
00:47:46malheureusement sans tuer cet homme.
00:47:48Oui, on le voit sortir.
00:47:50C'est étonnant quand tu vois la tête de la voiture
00:47:52d'imaginer qu'il n'a pas été blessé.
00:47:54Sauf que pendant quelque temps,
00:47:56cette image a circulé.
00:47:58Il a fallu prendre du temps.
00:48:00Le relais, il faut juste s'assurer
00:48:02que c'est de la source.
00:48:04C'est ça qu'on avait envie de vous raconter aujourd'hui.
00:48:06Vous qui regardez beaucoup les réseaux sociaux,
00:48:08notamment les jeunes,
00:48:10vous voyez des images qui vous scandalisent
00:48:12et vous les faites tourner.
00:48:14Sauf que ces images ne sont pas toujours vraies.
00:48:16C'est en ça que le travail du journaliste
00:48:18est essentiel finalement.
00:48:20Il y a les images,
00:48:22et ce que je te disais tout à l'heure,
00:48:24c'est qu'il y a une cellule de poll fact-checking,
00:48:26des vérificateurs.
00:48:28Ils sont un peu disséminés ici
00:48:30dans la rédaction en partie.
00:48:32Et eux travaillent à la fois sur les images,
00:48:34sur les déclarations des hommes politiques,
00:48:36des femmes politiques,
00:48:38dans la journée, au cours des radios,
00:48:40des interviews. Ils peuvent sortir des chiffres,
00:48:42des faits qu'on questionne.
00:48:44Pour vérifier qu'ils ne disent pas trop de bêtises.
00:48:46Un chiffre sur le nombre de smicards,
00:48:48est-ce qu'Emmanuel Macron a baissé
00:48:50les impôts pendant le mandat ?
00:48:52Est-ce que le taux de chômage a baissé ?
00:48:54Le vérifier dans quelles proportions,
00:48:56quelles sont les sources ?
00:48:58Tout ça, c'est un travail quotidien permanent.
00:49:00C'est absolument génial, rassurant à faire.
00:49:02Et c'est ce qui nous permet d'assurer une crédibilité
00:49:04de l'information que nous diffusons en permanence
00:49:06dans les pays, bien sûr, dans les JTTF.
00:49:08Ça veut dire qu'il faut toujours se méfier
00:49:10d'une information qu'on voit passer ?
00:49:12C'est un enfer. C'est ça pour la famille.
00:49:14Pour nos proches, c'est un enfer.
00:49:16Il n'y a pas un dîner qui se passe correctement.
00:49:18Tout le temps, tu mets en doute.
00:49:20C'est un enfer.
00:49:22Il ne faut pas être habité.
00:49:24Tu fais un trait sur toutes tes soirées,
00:49:26sur tous tes dîners,
00:49:28parce que tu remets en doute en cause,
00:49:30en permanence, ce qu'on te dit.
00:49:32Tu vas vérifier tout le temps.
00:49:34C'est ce qui fait la richesse de ce métier.
00:49:36C'est ce qui fait la richesse de cette rédaction en particulier.
00:49:38En l'occurrence, les fake news,
00:49:40c'est aussi ça qui pollue un peu les choses.
00:49:42Il y a beaucoup de jeunes qui s'informent essentiellement
00:49:44sur le web et qui regardent peut-être un peu moins
00:49:46nos chaînes d'info continue
00:49:48ou les grands rendez-vous du 20h ou du 13h.
00:49:50Mais du coup, il faut bien leur dire
00:49:52à tous ces jeunes qu'il faut quand même
00:49:54s'informer via des réseaux
00:49:56ou des sources qui sont fiables.
00:49:58On ne le voit pas toujours, on ne le sait pas toujours.
00:50:00Quand on regarde un site, il a l'air fiable,
00:50:02il a l'air crédible et il ne l'est pas toujours.
00:50:04C'est normal de s'adresser à ces nouveaux canaux,
00:50:06enfin si j'ose dire,
00:50:08en tout cas à Instagram, TikTok, etc.,
00:50:10en diffusant des formats vidéo sur un certain nombre de sujets
00:50:12très particuliers.
00:50:14En 50 secondes, on essaie d'expliquer
00:50:16comment tel sujet,
00:50:18notamment par exemple,
00:50:20on a parlé d'un logiciel de comptage
00:50:22de vote électronique qui pourrait truquer les élections.
00:50:24Ça a beaucoup circulé sur Internet.
00:50:26C'était une fake news.
00:50:28On a essayé de débunker,
00:50:30c'est-à-dire déconstruire cette information
00:50:32pour montrer que c'était totalement infondé.
00:50:34En permanence,
00:50:36par exemple, il y a un certain candidat
00:50:38à l'élection présidentielle qui a assuré
00:50:40avec fermeté que nous étions,
00:50:42par exemple nous au fond de la France, on versait plus d'argent
00:50:44à l'Europe qu'on en recevait.
00:50:46Il parlait de 10 milliards d'euros. Bon, c'est faux.
00:50:48C'est un chiffre qui faisait circuler, c'est un chiffre qui est faux.
00:50:50Il faut prendre le temps de le déconstruire,
00:50:52le débunker, ça prend du temps.
00:50:54C'est pour ça que j'interpelle
00:50:56ceux qui nous regardent, ceux qui nous écoutent.
00:50:58Il y a beaucoup de classes qui nous regardent.
00:51:00Il faut se méfier de ce que disent les uns les autres.
00:51:02Quand je dis se méfier, dans le bon sens du terme,
00:51:04il ne s'agit pas d'être statique, super complexe.
00:51:06Il ne faut pas tout prendre pour argent comptant.
00:51:08Et surtout de ne pas relayer tant qu'on n'est pas
00:51:10soi-même sûr ou certain
00:51:12de ce que l'on s'apprête à relayer.
00:51:14Est-ce que ça veut dire qu'on peut forcément
00:51:16faire confiance à un journaliste ?
00:51:18Ça, c'est une question difficile.
00:51:20Vous avez deux heures.
00:51:22Deux minutes.
00:51:24Bonjour, on a des choses déjà vérifiées.
00:51:26Bonjour.
00:51:28On va aller voir Joël.
00:51:30Bonjour Joël.
00:51:32Bonjour, ça va ?
00:51:34Ici, c'est la cellule des échanges internationaux.
00:51:36Tu vois toutes les images qui arrivent de partout.
00:51:38On voit les images qui arrivent
00:51:40par des agences professionnelles.
00:51:42Elles sont déjà vérifiées.
00:51:44Elles sont déjà validées.
00:51:46Par des journalistes professionnels
00:51:48qui confirment que tout va bien.
00:51:50Là, par exemple, on est au Conseil
00:51:52de sécurité de l'ONU,
00:51:54au Conseil de l'ONU, en direct.
00:51:56Nous, on sait exactement
00:51:58qui est cette personne, où ça se passe.
00:52:00Là, c'est l'OTAN.
00:52:02Là, c'est la sortie
00:52:04d'un des conseils d'aujourd'hui
00:52:06parce qu'il y a beaucoup de réunions importantes.
00:52:08C'est-à-dire que toutes les chaînes
00:52:10ou les agences de presse du monde entier
00:52:12se partagent les images ?
00:52:14C'est pas un partage, c'est qu'on est abonné
00:52:16de certaines sources, de certaines agences
00:52:18professionnelles. Il y a FPTV,
00:52:20il y a Epitienne, il y en a d'autres,
00:52:22il y a Reuters, il y a l'Eurovision
00:52:24qui s'échangent des images.
00:52:26En tout cas, nous sommes des clients
00:52:28et on fait confiance à ces gens-là qui ont un réseau
00:52:30de journalistes dans le monde entier,
00:52:32de reporters sur le terrain. Et c'est la raison
00:52:34pour laquelle souvent on me dit, mais je ne comprends pas,
00:52:36on voit la même chose, la même image.
00:52:38Si un train déraille en Chine, pourquoi on voit la même image
00:52:40sur toutes les chaînes ?
00:52:42C'est parce que nous sommes abonnés
00:52:44à des agences professionnelles.
00:52:46Et qu'il n'y avait qu'une caméra qui a filmé
00:52:48ce qu'il s'est passé. Et du coup, cette image-là,
00:52:50elle peut être diffusée dans le monde entier.
00:52:52Voilà.
00:52:54Merci beaucoup, c'était très clair. Nous avons pu en savoir
00:52:56un petit peu plus. Merci à toi.
00:52:58Benjamin, tu avais une dernière petite chose à nous dire ?
00:53:00Où allez-vous à présent ?
00:53:02On a rendez-vous avec le grand patron Thierry Cuillier.
00:53:04Mais vas-y, alors, est-ce qu'on peut faire confiance aux journalistes ?
00:53:06De TF1, en tout cas, je m'engage.
00:53:08Et le CIE aussi.
00:53:10Ça va de soi. C'est pour TF1.
00:53:12Merci beaucoup. Merci Benjamin.
00:53:14Bonne poursuite. Merci à toi. A très vite.
00:53:16Bon, alors, venez avec nous.
00:53:18On va vous faire rencontrer
00:53:20le grand Manitou.
00:53:22Ça ne rigole pas.
00:53:24Il s'appelle Thierry Cuillier.
00:53:26C'est le directeur du pôle information
00:53:28du groupe TF1.
00:53:30C'est un poste de direction très important.
00:53:32Il faut aller au troisième étage.
00:53:34Donc...
00:53:36Ah oui, il y a l'escalier là.
00:53:38On va monter par ici.
00:53:40Je vous tiens la porte. Allez-y.
00:53:42Donc...
00:53:44Hop là.
00:53:46On va aller ensuite se sentir au couloir,
00:53:48si je ne me trompe pas.
00:53:52Vous devez vous dire que
00:53:54c'est un labyrinthe.
00:53:56Eh bien, vous avez raison, c'est un labyrinthe.
00:53:58Et là...
00:54:00Oups, là, où est-ce qu'on est ? Ah ben, oui, on est là.
00:54:04Donc, on va rencontrer Thierry Cuillier
00:54:06qui va nous expliquer un peu
00:54:08ce qu'il pense de cette journée
00:54:10et de ces journées de la semaine
00:54:12de la presse
00:54:14et des médias dans l'école.
00:54:16Ah ben, le voilà.
00:54:18Comment ça va ? On était un petit peu en retard.
00:54:20Désolé. En forme, et toi ?
00:54:22Oui, très bien. Jusqu'ici, tout va bien.
00:54:24Jusqu'ici, tout va bien.
00:54:26Avec intérêt, les questions.
00:54:28Il y a beaucoup de questions.
00:54:30Tu nous fais visiter ton bureau ?
00:54:32Alors, viens.
00:54:34Bonjour.
00:54:36Bonjour.
00:54:38Al, ici.
00:54:40Johanna, là.
00:54:42Qui s'occupe de tout l'agenda
00:54:44des directeurs en général.
00:54:46Donc, tu as beaucoup de boulot
00:54:48parce qu'ils ont des agendas compliqués, c'est ça ?
00:54:50Plus que compliqués, même.
00:54:52Il faut faire entrer des carrés dans des ronds en permanence.
00:54:54C'est ça, c'est un jeu de pétrisse.
00:54:56Merci de nous avoir gardés quand même 5-6 minutes
00:54:58pour tous les jeunes qui nous regardent.
00:55:00Ils sont très très nombreux. Il y a des classes de collège et de lycée
00:55:02dans toute la France qui sont très curieux
00:55:04de voir comment se passe
00:55:06le travail de journalisme au quotidien.
00:55:08On a vu Gilles Boulot et l'immense table,
00:55:10le cockpit
00:55:12de la conférence pour le 20h.
00:55:14Anne-Claire nous a fait visiter les studios.
00:55:16On a vu à LCI aussi
00:55:18les coulisses de la régie.
00:55:20Et puis les vérificateurs avec Benjamin Dard il y a quelques instants.
00:55:22Donc voilà, ça c'est ton bureau.
00:55:24Ça c'est mon bureau.
00:55:26Il n'y a pas énormément de choses.
00:55:28Il y a des ordinateurs, évidemment, c'est normal.
00:55:30Il y a quelques papiers importants.
00:55:32Par exemple, c'est à peu près dans ce bureau
00:55:34qu'on essaie d'imaginer
00:55:36le prime
00:55:38du 14 mars.
00:55:40On a reçu les 8 candidats,
00:55:42les invitations des différents candidats.
00:55:44J'écris quelques notes,
00:55:46pas beaucoup, puis ensuite je les partage
00:55:48avec les équipes.
00:55:50C'est un travail d'équipe, c'est ça qu'il faut comprendre.
00:55:52C'est un immense travail d'équipe.
00:55:54Rien ne peut sortir d'un seul cerveau, c'est pas possible.
00:55:56Moi ce que j'adore,
00:55:58et c'est ça le travail aussi d'un patron rédac,
00:56:00c'est de réunir
00:56:02ces équipes et d'échanger
00:56:04parce qu'on est toujours plus intelligent à plusieurs que seuls.
00:56:06Donc même quand on n'est pas d'accord, c'est pas grave.
00:56:08Il y a de la confrontation d'idées,
00:56:10il y a des convictions aussi,
00:56:12des envies éditoriales, comme on dit,
00:56:14la façon de traiter l'information.
00:56:16Et ça, ça se discute. Il y a de la hiérarchie bien sûr,
00:56:18mais ça se discute.
00:56:20D'ailleurs, avant d'être patron
00:56:22et puis journaliste, on est des confrères.
00:56:24Ça c'est très important.
00:56:26C'est une histoire d'état d'esprit ?
00:56:28Oui, c'est un état d'esprit. Ça veut dire qu'on est un peu compagnon.
00:56:30Donc on parle de choses
00:56:32et puis ensuite on valide, on invalide,
00:56:34on choisit. Et puis après, de temps en temps,
00:56:36en effet, je suis obligé de décider, de trancher.
00:56:38C'est ça, quand on est le chef,
00:56:40à un moment donné, il faut trancher.
00:56:42Parfois c'est compliqué.
00:56:44Pas forcément, on fait des déçus parfois.
00:56:46Voilà, on fait des déçus, mais ça fait partie du travail.
00:56:48Finalement, ça se passe plutôt bien
00:56:50parce que quand c'est bien expliqué,
00:56:52quand on fait tout ce travail ensemble,
00:56:54finalement, au bout du compte,
00:56:56je trouve que c'est assez compris.
00:56:58Il y a beaucoup de choses qu'on peut avoir dans ces moments-là.
00:57:00Notamment dans des moments comme l'élection présidentielle
00:57:02ou la campagne, où il faut faire des choix
00:57:04forts pour
00:57:06mettre en avant un certain nombre
00:57:08d'émissions, de formats politiques, d'interviews.
00:57:10C'est très bien de pouvoir travailler ensemble.
00:57:12Alors, il y a beaucoup de messages
00:57:14qui nous viennent. J'aimerais simplement poser
00:57:16la question en quoi c'est important pour un groupe
00:57:18comme TF1 de s'engager pour
00:57:20cet événement, la semaine de la presse et des médias dans l'école.
00:57:22Alors, on a déjà effectivement montré les coulisses
00:57:24et comment se passe la fabrication de l'information
00:57:26en expliquant qu'on était pédago,
00:57:28qu'on essayait au maximum en tout cas de l'être.
00:57:30Mais pourquoi c'est important vraiment
00:57:32d'expliquer notre travail aux plus jeunes ?
00:57:34Il y a des collégiens et des lycéens qui nous regardent.
00:57:36Deux choses pour les collégiens et les lycéens
00:57:38et bonjour. La première, je pense
00:57:40qu'il est important de comprendre que finalement,
00:57:42c'est une mécanique à la fois très huilée
00:57:44avec des vraies procédures,
00:57:46etc. Et puis, c'est beaucoup
00:57:48d'artisanat.
00:57:50C'est finalement une rédaction et l'information,
00:57:52ça tient beaucoup en des hommes et des femmes
00:57:54qui ont fait ce métier un peu
00:57:56souvent par mission ou par passion
00:57:58et puis qui
00:58:00parfois bidouillent, bidouillent pour réussir
00:58:02les journaux. Alors que ça paraît
00:58:04très huilé, ça paraît simple. Je pense que
00:58:06quand on est téléspectateur ou jeune devant son poste de télé,
00:58:08on se dit finalement c'est assez facile.
00:58:10Beaucoup nous disent qu'ils n'imaginaient pas qu'il y avait autant de monde
00:58:12déjà parce qu'on a vu qu'il y avait beaucoup de monde,
00:58:14beaucoup de services différents.
00:58:16C'est en quoi finalement
00:58:18le plus gros potentiel est humain
00:58:20dans une rédaction et c'est
00:58:22cette richesse-là qu'on doit mettre en avant
00:58:24et que chacun doit comprendre. Et puis l'autre aspect
00:58:26qui est plus, j'allais dire,
00:58:28fondamental à mes yeux, c'est
00:58:30que l'information,
00:58:32lorsqu'elle est diffusée ici,
00:58:34elle est validée, elle est certifiée,
00:58:36conforme, elle n'est pas fausse
00:58:38ou alors si elle est fausse, c'est qu'on s'est trompé
00:58:40et ce sera corrigé.
00:58:42Et c'est la grande
00:58:44différence avec les réseaux sociaux.
00:58:46Et en effet, quand on a
00:58:48accès aux réseaux sociaux, on a accès à des images
00:58:50incroyables. Il faut toujours se poser
00:58:52la question de savoir qui les diffuse ?
00:58:54Est-ce qu'elles sont réelles ? Est-ce qu'elles sont faites ?
00:58:56Est-ce qu'elles se sont manipulées ? Et ça,
00:58:58notre travail de journaliste aujourd'hui
00:59:00est devenu essentiel et on aime pouvoir
00:59:02le partager, en tout cas à TF1.
00:59:04Et faire comprendre en fait comment on travaille. Parce que je sais qu'il y a
00:59:06certaines images qui sont sorties sur les réseaux sociaux au début
00:59:08du conflit en Ukraine. En réalité, c'était
00:59:10des images qui dataient de la Crimée en 2014.
00:59:12Sauf que, on ne voit pas la différence.
00:59:14Quand on voit les images, ça n'aurait plus tout à fait...
00:59:16C'est juste à côté, c'est la même zone.
00:59:18C'est très trompeur. On a une cellule
00:59:20aujourd'hui de plusieurs dizaines de personnes,
00:59:22vérificateurs, journalistes,
00:59:24documentalistes, qui ne font que
00:59:26vérifier l'origine, la source
00:59:28et l'exactitude de ces images.
00:59:30Et c'est devenu un service central
00:59:32aujourd'hui dans la rédaction. Ça n'existait pas il y a 2 ans ou 3 ans.
00:59:34Aujourd'hui, c'est central. Parce que sinon,
00:59:36on peut être manipulé.
00:59:38J'aimerais que nos lycéens
00:59:40et nos collégiens qui nous écoutent
00:59:42le savent et l'apprennent.
00:59:44Il y a une éducation à l'image.
00:59:46D'ailleurs, je regrette
00:59:48vraiment qu'au sein des collèges et des lycées,
00:59:50il n'y ait pas réellement, en dehors de ces formidables
00:59:52initiatives du Clémy,
00:59:54d'enseignement
00:59:56d'éducation aux médias.
00:59:58Ça avance. Ça se fait de plus en plus. Mais je suis d'accord,
01:00:00il y a du boulot encore.
01:00:02Et c'est bien dommage parce que je pense que c'est fondamental
01:00:04pour éduquer nos jeunes qui demain
01:00:06devront faire avec toutes ces images
01:00:08qui arrivent et qui sont
01:00:10parfois utiles et parfois très néfastes.
01:00:12Il y a beaucoup de questions qui nous arrivent.
01:00:14Il y en a qui ne vont pas tarder à chercher des stages
01:00:16ou à chercher du boulot. Il y a Mathis
01:00:18qui nous dit, par exemple, comment vous décidez de qui devient présentateur ?
01:00:20Peut-être que Mathis a envie de
01:00:22remplacer Anne-Claire ou Gilles Boulot dans les années qui viennent.
01:00:24Oui. Bah Mathis,
01:00:26pourquoi pas ? Pourquoi pas ?
01:00:28Alors d'abord, il faut un bon journaliste.
01:00:30C'est fondamental. Et d'ailleurs,
01:00:32Anne-Claire et Gilles, par exemple, sont des journalistes
01:00:34qui ont fait du terrain. Ce sont des reporters.
01:00:36Et c'est intéressant parce que
01:00:38ils ont eu le contact avec les gens.
01:00:40Ils connaissent les conditions du terrain.
01:00:42Ensuite, ils sont devenus présentateurs seulement.
01:00:44Puis après, il y a quelque part une alchimie qui se fait.
01:00:46On dit souvent, on passe bien
01:00:48ou on ne passe pas bien. Ce n'est pas très grave.
01:00:50Je veux dire, il y a des gens qui sont excellents reporters.
01:00:52Puis il y en a d'autres qui sont d'excellents présentateurs
01:00:54ou d'excellentes présentatrices. Et donc,
01:00:56d'abord, un bon bagage pour Mathis.
01:00:58Donc, au boulot Mathis.
01:01:00Voilà. Être un bon journaliste. Et puis ensuite,
01:01:02la présentation, pourquoi pas ?
01:01:04Comment vous négociez avec un candidat pour qu'il vienne en plateau ?
01:01:06Alors ça, c'est intéressant. On parle évidemment de la présidentielle.
01:01:08C'est dans un peu plus de deux semaines, le premier tour.
01:01:10Ça va vite déjà. Et c'est vrai que
01:01:12cette semaine, Gilles nous le disait,
01:01:14tous les soirs, vous recevez un candidat
01:01:16parce qu'il faut respecter, bien sûr,
01:01:18l'équité des temps de parole.
01:01:20Donc, comment ça se passe ? Ça s'organise ?
01:01:22Vous avez des contacts permanents avec les équipes des candidats ?
01:01:24On a des contacts permanents. Alors je le fais,
01:01:26je ne suis pas tout seul là non plus. Je le fais avec un formidable
01:01:28chef du service politique,
01:01:30le service politique Adria Gimbre,
01:01:32qui est le patron du service politique et ses équipes.
01:01:34Le chef d'orchestre. Et là, on anticipe beaucoup.
01:01:36Finalement, ce qui arrive aujourd'hui a été
01:01:38négocié il y a deux mois, il y a trois mois,
01:01:40parce qu'on voit les staffs, on discute avec
01:01:42les candidats, on propose
01:01:44des dates. En fonction de leur disponibilité aussi,
01:01:46parce qu'ils peuvent avoir des meetings prévus,
01:01:48ils peuvent être en province, sur d'autres chaînes aussi,
01:01:50donc ça s'organise. De nos propositions aussi,
01:01:52d'émissions particulières, quand on a fait le prime du 14
01:01:54mars, qui est un prime qu'on n'a jamais vu,
01:01:56on les met debout au milieu de 300
01:01:58spectateurs. Avec un décor un peu de ring.
01:02:00Un peu, oui. Moi, j'appelle l'agora.
01:02:02Moi, j'ai trouvé un peu un ring de botte,
01:02:04je m'en suis fait ressauver. En tout cas, c'était l'idée
01:02:06qu'il fallait mettre de l'énergie, du rythme.
01:02:08Il a fallu le présenter, ce projet.
01:02:10On ne l'a pas présenté la veille pour le lendemain,
01:02:12donc c'est une négociation assez fine.
01:02:14Je dois reconnaître que,
01:02:16que ce soit sur LCI ou sur TF1, on est
01:02:18toujours très bien accueillis par les candidats, de
01:02:20quelques bords que ce soit, parce que TF1 est une référence.
01:02:22En tout cas, ce qui est
01:02:24sûr, c'est que pour tous les jeunes qui nous regardent,
01:02:26ce qu'il faut comprendre, c'est que, alors, il y a des
01:02:28centaines de personnes qui travaillent au
01:02:30pôle info du groupe TF1, je crois qu'il y a...
01:02:32Voilà, il y a plus de 600 personnes, mais il n'y a pas
01:02:34que des journalistes. C'est ça qu'il faut comprendre. Il y a plein de métiers
01:02:36possibles et différents. On a vu des graphistes tout à l'heure.
01:02:38Il y a plein de possibilités
01:02:40pour un jeune de s'épanouir
01:02:42dans la rédaction de TF1.
01:02:44Vous le citiez, les graphistes.
01:02:46Les graphistes, c'est un poste très
01:02:48important, très demandé. Donc, si on va
01:02:50dans des écoles de graphisme, aujourd'hui,
01:02:52il y a beaucoup de demandes.
01:02:54Il n'y a pas de chômage dans les écoles
01:02:56de graphisme. Les Français
01:02:58s'exportent même beaucoup parce qu'ils ont un savoir-faire.
01:03:00Généralement, ils ont du travail. Dès qu'ils sortent,
01:03:02on va les chercher. Sans aucun problème.
01:03:04Parmi les journalistes, il y a aussi les JRI.
01:03:06Ce qu'on appelle les JRI, ce sont les caméramans.
01:03:08On les a vus tout à l'heure. On a vu deux caméramans,
01:03:10enfin deux JRI, qui rentraient d'Ukraine.
01:03:12Alix Ponsard et Jean-Marc Antetti.
01:03:14Ils nous ont raconté comment ça se passait sur le terrain.
01:03:16On a des monteurs, c'est-à-dire ceux qui montent les sujets.
01:03:18Parfois, on peut être JRI et monteur.
01:03:20On peut être même, ce qu'on appelle chez nous, les rédacteurs
01:03:22et monteurs. C'est possible.
01:03:24Donc, voilà, il y a des multiplicités.
01:03:26Il y a des réalisateurs, par exemple.
01:03:28Les réalisateurs, on les oublie, ce sont ceux qui font
01:03:30la réalisation des journaux.
01:03:32Ce ne sont pas des journalistes,
01:03:34mais quelque part, ils écrivent avec nous
01:03:36le journal de 13h et de 20h.
01:03:38Il y a plein de métiers. Vous avez les scripts.
01:03:40Il y a une multitude.
01:03:42Ce n'est pas seulement être présentateur
01:03:44ou être présentatrice. C'est toute une série
01:03:46de métiers. Encore une fois, chacun
01:03:48a son importance à un moment clé de la journée.
01:03:50Et donc, c'est une multitude
01:03:52de possibilités pour les collégiens
01:03:54et les lycéens que ça intéresse.
01:03:56Et alors, pour conclure, qu'est-ce que tu dirais
01:03:58aux jeunes qui nous regardent, qui ont peut-être
01:04:00un peu perdu l'habitude des grands rendez-vous
01:04:02d'information télé, en tout cas.
01:04:04Alors, ils continuent beaucoup de suivre sur les réseaux sociaux.
01:04:06Tu leur dirais quoi ? Qu'on a toujours besoin
01:04:08de ces professionnels de l'information ?
01:04:10Ça, c'est sûr. Je ne vais pas dire le contraire.
01:04:12On a besoin des journalistes
01:04:14parce que ce sont eux qui donnent
01:04:16finalement une information vérifiée.
01:04:18Et une information vérifiée,
01:04:20c'est fondamental dans nos sociétés
01:04:22où tout le monde manipule tout le monde.
01:04:24Et je pense que, voilà,
01:04:26je voudrais qu'ils soient convaincus
01:04:28que les journalistes, alors de TF1, de SI, bien sûr,
01:04:30mais, j'allais dire, les journalistes en général,
01:04:32veulent faire bien leur métier.
01:04:34Et donc, quand ils délivrent une information,
01:04:36cette information, elle est bonne.
01:04:38Et c'est important
01:04:40de compter sur ces métiers-là
01:04:42pour, j'allais dire, faire vivre
01:04:44le débat, la démocratie,
01:04:46faire connaître aussi ce qui se passe au-delà de nos frontières.
01:04:48On a vu sur l'Ukraine, très important
01:04:50pour nous ouvrir les yeux sur ce qui se passe
01:04:52dans le monde et ses enjeux.
01:04:54Et alors, justement, Paul, pour terminer,
01:04:56vous faites aussi de l'info sur les réseaux sociaux.
01:04:58Ils nous demandent, oui, bien sûr, il y a le site de TF1,
01:05:00TF1 News, TF1 Info,
01:05:02et on a beaucoup investi, justement,
01:05:04dans les réseaux sociaux grâce à des journalistes
01:05:06de l'antenne, c'est-à-dire des journalistes de l'antenne.
01:05:08Par exemple, nos journalistes, je crois que FX Ménage,
01:05:10François-Xavier Ménage est intervenu ce matin depuis
01:05:12Kiev, ils nous envoient des vidéos
01:05:14pour les réseaux sociaux.
01:05:16Et donc, on cumule aujourd'hui,
01:05:18on est assez polyvalent, on est capable de faire
01:05:20des reportages dans le 20h ou 13h
01:05:22et puis d'être présents sur les réseaux sociaux avec les mêmes journalistes.
01:05:24Et ça, c'est une des grandes forces de TF1.
01:05:26Alors, ce qui est un peu particulier aujourd'hui,
01:05:28c'est qu'il n'y a pas que vous qui nous regardez,
01:05:30mais on a plein de jeunes qui sont dans la chaîne,
01:05:32qui se sont baladés toutes les journées.
01:05:34Oui, j'en ai croisé, c'est sympa.
01:05:36Moi, j'adore, j'adore, j'adore, je trouve ça super sympa.
01:05:38Là, ils sont à l'auditorium.
01:05:40Oui, alors je crois qu'ils nous attendent, d'ailleurs,
01:05:42parce que j'ai Caroline qui me dit qu'il faut descendre.
01:05:44Eh bien, on va à l'auditorium parce qu'ils sont réunis,
01:05:46l'auditorium à TF1 dans le hall, une grande salle de visionnage.
01:05:48Je vais leur parler, j'espère, je vais dialoguer avec eux.
01:05:50Mais non, je trouve ça génial, je trouve ça tellement...
01:05:52Donc, il faut qu'on vienne ensemble ? On descend ensemble ?
01:05:54Eh bien, si tu veux, allez-y. Je suis attendu.
01:05:56Ah ben, parfait.
01:05:58Du coup, il faut éviter l'ascenseur, c'est ça ?
01:06:00Parce que ça ne capte pas bien dans l'ascenseur.
01:06:02Tu peux prendre l'ascenseur, moi, je te...
01:06:04Non, on prend l'escalier, tranquille, on se retrouve en bas.
01:06:06Merci beaucoup, Thierry.
01:06:08A tout de suite, à plus.
01:06:10Donc, du coup, on va aller faire un tour à l'auditorium.
01:06:12C'est une salle de réunion, de visionnage,
01:06:14qui est en bas.
01:06:16Ça ressemble à une espèce de salle de cinéma, en quelque sorte.
01:06:18Et là, on va descendre par ici,
01:06:20jusque dans le hall d'entrée.
01:06:22Et là, il y a à peu près,
01:06:24je crois qu'il y a 100, 150 jeunes
01:06:26qui ont pu visiter,
01:06:28pour de vrai, pour le coup,
01:06:30la chaîne et le siège
01:06:32de TF1
01:06:34qui ont pu voir les studios.
01:06:36Eh bien, justement, on va leur faire un petit coucou, quand même.
01:06:38Alors, c'est sûr,
01:06:40vous allez dire, ils ont de la chance,
01:06:42ils y étaient en vrai. Mais j'espère qu'on a réussi,
01:06:44tout au long de ce live, à vous faire vivre
01:06:46du mieux possible ce à quoi ressemble
01:06:48la vie quotidienne d'un journaliste
01:06:50qui travaille ici pour de l'info,
01:06:52pour fabriquer l'information du groupe
01:06:54TF1. Alors, il nous reste encore
01:06:56un étage.
01:06:58On va
01:07:00finir musclé, moi, je te dis. Je serai prêt
01:07:02pour la saison 3, la saison 7 de Ninja Warrior.
01:07:04Ça y est,
01:07:06on arrive en bas.
01:07:10Et voilà.
01:07:12Je félicite
01:07:14vraiment Jean-Marc qui a été
01:07:16un formidable
01:07:18JRI, pour le coup, parce qu'on a
01:07:20couru de haut en bas.
01:07:22On va passer par ici.
01:07:24Allez, hop.
01:07:26On va voir ce qu'il s'y passe.
01:07:28Ils sont en train, visiblement, d'apprendre des choses.
01:07:30Je ne sais pas qui s'exprime en ce moment, mais
01:07:32on va mettre un peu le bazar, si vous voulez bien.
01:07:34Allez.
01:07:36Alors, nous, on est en direct.
01:07:38Ah, ils nous regardent.
01:07:40On arrive. Bonjour.
01:07:42Un petit décalage.
01:07:44Hop là. On va par ici.
01:07:48Bonjour, bonjour.
01:07:50Comment ça va ?
01:07:52Ça va ?
01:07:54En forme ?
01:07:56Est-ce qu'ils sont sages ?
01:07:58Salut, Anne-Claude.
01:08:00Ils ont bien écouté, en tout cas.
01:08:02Ça va ? Vous êtes en forme ?
01:08:04Oui.
01:08:06Ça fait du monde, là.
01:08:08Bon, alors, attends.
01:08:10Anne-Chloé, qui est ma camarade avec qui je présente
01:08:12le week-end sur LCI.
01:08:14Anne-Chloé, qui sont tous ces jeunes ?
01:08:16Ce sont des élèves, des jeunes, en tout cas,
01:08:18qui sont là de CM1
01:08:20à la Terminale.
01:08:22Exactement.
01:08:24Rencontre de l'info, ce matin.
01:08:26Ils ont pu avoir un échange avec des journalistes politiques,
01:08:28avec des journalistes aussi qui étaient partis en Ukraine,
01:08:30qui sont revenus et qui leur ont raconté tout ça.
01:08:32C'était formidable et je pense qu'ils sont très contents.
01:08:34Est-ce que vous êtes contents ?
01:08:36Oui.
01:08:38Bon, écoutez, c'est formidable.
01:08:40Là, vous savez, vous êtes en direct
01:08:42dans tout un tas de classes, de collèges et de lycées
01:08:44dans toute la France.
01:08:46Vous pouvez vous dire bonjour, si vous voulez.
01:08:48Vous pouvez dire bonjour à tous vos camarades
01:08:50qui n'ont pas eu la chance, eux, de venir à la rédaction.
01:08:54Allez.
01:08:56Si vous êtes d'accord, allez, viens.
01:08:58Vous allez faire un grand bruit,
01:09:00beaucoup de bruit pour les jeunes qui sont en train de nous suivre.
01:09:02Attention. Un, deux, trois.
01:09:08Et voilà. Il y a de l'ambiance.
01:09:10Bon.
01:09:12On va vous laisser travailler tranquillement, maintenant.
01:09:14On tient à vous remercier
01:09:16d'avoir suivi ce live.
01:09:18On espère qu'on a réussi à vous expliquer au mieux
01:09:20comment on travaille au quotidien
01:09:22pour fabriquer l'information dans le groupe TF1.
01:09:24Merci au Clémy, merci à la semaine
01:09:26de la presse et des médias dans l'école.
01:09:28Et merci à tout le monde d'avoir contribué
01:09:30à organiser cet événement. J'espère que ça vous a intéressé.
01:09:32Il va être mis en ligne, évidemment.
01:09:34Vous pourrez continuer et pouvoir le revoir.
01:09:36Si jamais ça vous a plu, vous pouvez le partager avec vos parents le soir
01:09:38pour voir un peu les coulisses
01:09:40de notre chaîne. Je vous embrasse.
01:09:42Je vous souhaite une très belle fin de journée.
01:09:44Et puis, il y a encore de l'ambiance ici. Ils ont de la chance.
01:09:54Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org