Lucie Castets et Olivier Faure réagissent après l'entretien du NFP avec Emmanuel Macron
Après une heure et demie de réunion entre le Nouveau Front populaire et le président de la République, l’alliance de la gauche est sortie satisfaite des échanges. Ses représentants mettent en avant la reconnaissance d’un changement de cap de la part du président, mais s’interrogent sur la volonté du chef de l’Etat de composer lui-même son gouvernement. Ecoutez les réactions de Lucie Castets, candidate du NFP au poste de Premier ministre et Olivier Faure, le patron du Parti socialiste.
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00:00Nous nous satisfaisons du fait que le Président de la République a reconnu qu'un message avait été envoyé par les Français lors des dernières élections
00:08et que ce message, c'est le souhait d'un changement d'orientation politique.
00:12Le Président est lucide sur cela et c'est une très bonne nouvelle.
00:16Néanmoins, la tentation semble encore présente pour le Président de composer son gouvernement.
00:22Nous lui avons dit que c'était à la force politique arrivée en tête, le Nouveau Fonds Populaire, de composer un gouvernement,
00:28puis ensuite d'aller construire des coalitions avec les partenaires politiques au Parlement.
00:34C'est pourquoi je me tiens prête dès aujourd'hui pour aller construire ces coalitions,
00:38discuter avec les autres forces politiques pour essayer de trouver un chemin pour assurer la stabilité du pays
00:44et permettre enfin de répondre aux urgences exprimées par les Français.
00:48Alors, il n'a pas annoncé de date précise, mais il a dit que ce serait rapide.
00:52Et dans la continuité de ce que viennent de dire Lucie et Fabien,
00:56le Président a reconnu très clairement que la stabilité, qu'il appelle de ses voeux,
01:02ne signifie pas la continuité de la politique qui a été jusqu'ici conduite par le chef de l'État lui-même.
01:09Et c'est donc un signal important. Il a acté cette nécessité.
01:13Nous sommes venus lui dire que nous étions parfaitement rassemblés,
01:16qu'il était inutile de chercher à jouer les uns contre les autres,
01:19qu'il n'y aurait pas de division du Nouveau Front Populaire.
01:22Nous sommes venus ici. Il a lui-même reconnu que l'ensemble des forces représentées,
01:27qui avaient toutes participé au Front Républicain, contrairement au parti qui s'appelle justement Les Républicains,
01:34étaient parfaitement légitimes à la fois à gouverner et à incarner ce changement.