Convention démocrate - Très ému, Joe Biden a passé cette nuit le relais à Kamala Harris : "Nous menons un combat contre un repris de justice et un loser !"

  • il y a 2 semaines
Les délégués rassemblés à la convention démocrate de Chicago ont offert une immense ovation à Joe Biden au premier jour du grand raout du parti, lundi 19 août. Le discours de ce dernier, très attendu, a démarré avec du retard en toute fin de soirée. Le président américain, qui a décidé de laisser sa place à sa vice-présidente Kamala Harris dans la course à la Maison-Blanche face à Donald Trump, est venu symboliquement passer le flambeau et a promis d'être le "meilleur bénévole" de la campagne Harris.

Il a commencé par longuement évoquer son bilan, en prenant soin de lier sa dauphine à ses accomplissements en tant que 46e président des États-Unis. Dans l'assistance, Kamala Harris s'est essuyée les yeux, et des larmes ont coulé sur bien des visages pendant le discours de Joe Biden.

"Nous menons une bataille pour l'âme même de l'Amérique", a-t-il clamé, reprenant l'une des expressions emblématiques de sa présidence.

Le chef de l'État a appelé à élire Kamala Harris, "une procureure", plutôt que Donald Trump, un "repris de justice" et un "loser".

À la fin de son discours, Kamala Harris et son mari Doug Emhoff l'ont rejoint sur scène avant que toute la famille Biden ne se joigne à eux. Le président et la vice-présidente se sont étreints, sous les clameurs de la convention. "Nous sommes éternellement reconnaissants" envers un "incroyable" président, avait dit auparavant Kamala Harris, lors d'une brève apparition surprise, en solo, à la convention.
Transcript
00:00— Let me ask you, are you ready to vote for freedom?
00:27Est-ce que vous êtes prêts à voter pour la démocratie et pour l'Amérique?
00:33Laissez-moi vous demander.
00:35Est-ce que vous êtes prêts à élever Kamala Harris et Tim Walsh, le président et le vice-président de l'United States?
00:46Mes collègues démocrates, mes collègues américains,
00:50Il y a près de 4 ans, en hiver, sur les escaliers de la capitale, sur un jour de janvier froid,
00:58j'ai élevé ma main droite et j'ai promis à vous et à Dieu
01:04de préserver, de protéger et de défendre la Constitution
01:10et de faire face au bureau du président de l'United States.
01:15En face de moi, en face de moi, c'était une ville entourée par la guerre nationale.
01:23Dehors de moi, une capitale qui, il y a deux semaines, a été attaquée par un meurtre violent.
01:33Mais je savais alors, du fond de mon cœur, que je sais maintenant,
01:39qu'il n'y a pas de lieu en Amérique pour la violence politique.
01:42Aucune.
01:46Vous ne pouvez pas dire que vous aimez votre pays seulement quand vous gagnez.

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