Les démocrates s'apprêtent à sortir "les mouchoirs" lundi pour Joe Biden, qui viendra passer solennellement le flambeau à Kamala Harris en ouverture de la convention démocrate à Chicago.
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00:00Déjà, il y a quand même deux contextes. Un, la mobilisation pour Gaza, on y reviendra sur les manifestations. Deux, rappelons-le quand même à cette historique,
00:09il y a eu une tentative d'assassinat contre un ancien président et candidat. Voilà pourquoi il y a la sécurité. Et puis vous le voyez, le nombre de présidents,
00:16de vice-présidents, d'anciennes secrétaires d'État et candidates, ça commence à faire beaucoup. Il y aura ce moment de sortie de la lumière qui va être très émouvant.
00:25Les Américains savent très bien faire ça. Ce sera la nuit prochaine avec Joe Biden qui va être, disons, le forcé de dire au revoir et de laisser la parole.
00:33Il ne s'imaginait absolument pas parler le lundi, mais plutôt être le jeudi en fin de convention. Et puis ensuite, on va aller crescendo avec le chauffeur de salle
00:42de Grand Lux, l'homme de Chicago, Barack Obama. Souvenez-vous de ces images avec Michel et ses filles en 2008 à Chicago devant une foule incroyable.
00:52Bill Clinton, il s'y connaît. Je vais être un peu perfide, mais depuis qu'il a quitté la Maison-Blanche, les colocs, les grandes conférences, il sait les faire,
01:00il sait les monnayer, mais ce sera gratuit. Ce sera pour le bien du parti. Tim Walz, on va avoir l'occasion évidemment de reparler du colistier de Kamala Harris,
01:08mais évidemment, ce qui attend les démocrates, c'est Kamala Harris. Après, oui, Benoît le disait, très certainement un double show, Taylor Swift et Beyoncé.
01:18Et Kamala Harris, elle arrive dans un contexte qui est plutôt favorable. Les sondages sont bons, ce qui n'était vraiment pas le cas il y a quelques semaines.
01:24C'est incroyable. Il faut s'imaginer. Allez, partons un peu plus d'un mois en arrière. Kamala Harris qui avait été présentée, il faut vous souvenir, c'était vraiment historique.
01:33Souvenez-vous des unes de la presse internationale. Ce n'était pas Joe Biden qui avait gagné. C'était la double photo Kamala Harris-Joe Biden. Joe Biden a tout fait
01:42finalement pour qu'elle soit éclipsée. Elle était en train de se morfondre en disant bon, je vais sans doute être de nouveau colistière, mais cette fois, on va perdre.
01:49Je ne vous raconte pas ce qui s'est passé à la mi-juillet avec le départ de Joe Biden. Et résultat, tout ce qui était en rouge dans ces États pivot sont passés en bleu.
01:57On est dans la marge d'erreur. C'est un sondage à l'instant. Les médias américains sont totalement saturés par cette convention démocrate. Oui, mais elle a réussi
02:07à faire passer tout ça et elle va essayer de surfer sur cette vague pendant les 80 jours à venir. C'est encore très long. Il peut se passer plein de choses pour terminer,
02:14pour être complet. Deux chiffres que vous avez retenus. Deux chiffres sur le financement de la campagne pour le seul mois de juillet. Alors le chiffre de Donald Trump,
02:22il paraît déjà énorme. 138 millions de dollars pour le seul mois de juillet. Oui, mais en bas pour une campagne qui a commencé le 21 ou 22 juillet, 310 millions de dollars.
02:34Et le pire, c'est que tout ça va être effacé d'un trait de plume en signant l'échec pour les pubs pour le seul mois d'août. Il va falloir refaire ça pour le mois prochain
02:42et encore le mois d'après. Et la plupart du temps, c'est pour faire les meetings, mais surtout pour dénigrer l'adversaire dans des pubs extrêmement ciblées
02:50dans un certain nombre d'États.