• il y a 2 mois
La France insoumise a brandi la menace de lancer une procédure de destitution contre le chef de l'État, pour mettre la pression afin qu'il nomme Lucie Castets Première ministre. Une proposition vivement critiquée, y compris au sein même de la gauche.

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Transcription
00:00Écoutez, nous on a depuis le départ dit qu'il fallait vraiment qu'Emmanuel Macron après avoir plongé le pays dans le chaos avec sa dissolution,
00:10respecte le résultat des urnes qui étaient issues, enfin le résultat des urnes dont les élections législatives qui ont suivi la dissolution ont donné le nouveau Front Populaire en tête.
00:19Et nous avons dit que nous emploierons tous les moyens que la Constitution permet pour faire respecter ce résultat.
00:27Donc il n'y a aucune surprise là-dedans. Et encore une fois, il faut bien reprendre l'objectif de cette procédure de l'article 68,
00:36c'est de dire aux chefs de l'État respecter le résultat des élections législatives, nommer Lucie Castex la candidate choisie par l'ensemble des partis du nouveau Front Populaire
00:43parce que nous, nous sommes extrêmement attachés à l'unité du nouveau Front Populaire et n'accepterons aucune autre proposition.
00:48Et c'est bien ça qui est en jeu aujourd'hui. Donc j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi nos partenaires à gauche,
00:53finalement, alors qu'on est en train d'essayer de mettre la pression maximale aux chefs de l'État pour qu'ils respectent le résultat des urnes et choisissent notre candidate,
00:59ne pourraient pas finalement se retrouver dans cette procédure.
01:02Peut-être simplement, Aurélien Taché, parce qu'à cette procédure, aujourd'hui, il y a 0,000001% de chance qu'elle aboutisse.
01:11En fait, quand on regarde la composition du Sénat et de l'Assemblée nationale, c'est plutôt un coup de com' en fait que vous faites.
01:17Écoutez, moi, je n'ai pas la même lecture que vous puisque vous avez aujourd'hui, dans le camp présidentiel, les gens qui soutiennent Emmanuel Macron,
01:24moins d'un tiers des députés. Et cette procédure, pour aboutir, finalement, nécessite le vote de deux tiers des députés.
01:31Et au Sénat, alors ?
01:34Déjà, on pourrait commencer par l'Assemblée nationale.
01:37Oui, mais c'est les deux. L'article de loi, il parle des deux chambres. Ce n'est pas un seul, ce sont les deux.
01:41L'article de loi, je le connais, Monsieur, et il prévoit d'abord le vote à l'Assemblée nationale.
01:44Donc, si un vote à l'Assemblée nationale intervenait, il faudra ensuite que les sénateurs se prononcent.
01:49Si les sénateurs qui n'ont cessé de dire qu'ils étaient dans l'opposition à Emmanuel Macron, finalement, veulent trouver Emmanuel Macron
01:55quand il ne respecte pas le résultat des élections législatives, alors que les sénateurs sont des parlementaires comme nous,
02:00ils devront assumer la responsabilité devant les Français.

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