Samedi soir, alors que la France Insoumise allume la mèche et menace Emmanuel Macron de destitution accusant le président de ne pas "tenir compte du résultat politique" des élections législatives à l'approche de la nomination du nouveau Premier ministre, les autres groupes de gauche se désolidarisent.
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00:00Emmanuel Macron, destitution ? Il semblerait que non.
00:03Samedi soir, alors que la France insoumise allume la mèche
00:06et menace Emmanuel Macron de destitution, accusant le président
00:09de ne pas tenir compte du résultat politique des élections législatives
00:12à l'approche de la nomination du nouveau Premier ministre,
00:15les autres groupes de gauche soufflent pour éteindre cette mèche.
00:17L'EPS d'abord, sur son compte X.
00:19Olivier Faure se désolidarise totalement de l'annonce des LFI.
00:23Cette tribune n'est signée que par les dirigeants de LFI.
00:26Elle n'engage que leur mouvement,
00:27la réponse à une nomination d'un Premier ministre
00:29qui ne serait pas conforme à la tradition républicaine et la censure.
00:33Suite à ce tweet, les autres parties de gauche
00:34n'ont pas hésité eux aussi à désavouer.
00:37Marine Tondelier s'est-elle exprimée à l'AFP.
00:39L'entêtement d'Emmanuel Macron qui continue à revendiquer
00:42qu'il ne changera pas de cap est inquiétant.
00:44Chacun y réagit à sa manière.
00:46Pour ce qui est des écologistes, nous consacrons toute notre énergie
00:50à ce que Lucie Castet soit nommée dans les plus brefs délais.
00:53Même son de cloche pour le Parti communiste
00:55qui pointe du doigt leurs collègues.
00:56La France insoumise choisit de se lancer
00:58dans la présidentielle dès maintenant.
01:00C'est leur choix.
01:01Pour nous, ce n'est pas la priorité.
01:03Avant d'envisager une nouvelle présidentielle,
01:05faisons respecter le résultat des législatives.
01:08Emmanuel Macron ne devrait donc rien craindre de la gauche
01:10à l'approche de la nomination du nouveau gouvernement le 23 août prochain.