La France insoumise menace d'engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron, dans un texte publié dans La Tribune du dimanche.
Une tribune co-signée notamment, par le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, le coordinateur du parti Manuel Bompard, ou encore la présidente du groupe des députés LFI Mathilde Panot.
Une tribune co-signée notamment, par le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, le coordinateur du parti Manuel Bompard, ou encore la présidente du groupe des députés LFI Mathilde Panot.
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00:00C'est dans une tribune publiée ce dimanche que la France Insoumise menace le Président
00:05de destitution.
00:06Alors qu'Emmanuel Macron doit consulter vendredi prochain les forces politiques en
00:10vue de former un gouvernement, les Insoumis mettent en garde le Président.
00:13Il doit savoir que seront utilisés tous les moyens constitutionnels de le démettre plutôt
00:18que de nous soumettre à son mauvais coup contre la règle de base de la démocratie.
00:21En France, le seul maître est le vote populaire.
00:24Selon les co-signataires de cette tribune, le Président ne tiendrait pas compte du résultat
00:28politique des dernières élections législatives qui ont placé en tête la gauche l'unive
00:33Nouveau Front Populaire, mais qui reste loin de la majorité absolue.
00:36Emmanuel Macron a écarté le 23 juillet dernier l'hypothèse de nommer la représentante
00:41du Nouveau Front Populaire, Lusty Castey à Matignon, qui selon le Président ne parviendrait
00:46pas à réunir une base suffisante à l'Assemblée pour gouverner, une décision que déplorent
00:50les Insoumis.
00:51On peut qualifier de coup de force institutionnel contre la démocratie la décision du chef
00:56de l'État.
00:57Les Insoumis invoquent donc l'article 68 de la Constitution, qui permet au Parlement
01:01de destituer le Président en cas de manquement à ses devoirs, manifestement incompatible
01:05avec l'exercice de son mandat.
01:07Il est évident que le refus de prendre acte d'une élection législative et la décision
01:12de passer outre constituent un manquement condamnable aux exigences élémentaires du
01:15mandat présidentiel.
01:16Mais une telle procédure n'est pas aussi simple.
01:19Pour aboutir, elle doit être adoptée par les deux assemblées, puis être votée à
01:23la majorité des deux tiers par les parlementaires réunis en haute cour.
01:26Et elle ne pourra pas être lancée avant le début de la session parlementaire, début octobre.