• il y a 2 mois
L'ex-directeur de la police aux frontières, Fernand Gontier, estime que «nous avons des moyens assez limités» en matière de gestion de l’immigration. Il fait part de «difficultés juridiques» qui ralentissent l’usage de nouvelles technologies pour aider les forces de l’ordre.

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Transcription
00:00Oui, bonjour à tous, ce que je voulais dire dans cette note, c'est qu'en fait aujourd'hui contrôler les frontières reste un défi d'abord technologique et bien évidemment au regard des 3000 kilomètres de frontières terrestres qui contournent notre pays.
00:19Il faut savoir, je rappelle tout de suite, que 90% de l'immigration clandestine vient de pays membres de l'espace Schengen, c'est-à-dire l'Italie, à titre principal, et puis l'Espagne.
00:32Donc ce sont des frontières communautaires sur lesquelles il est vrai que nous avons des moyens assez limités, même si dans les Alpes-Maritimes, par exemple, il y a un dispositif renforcé.
00:44Il est aujourd'hui très compliqué, avec des moyens humains limités, de contrôler toutes ces frontières.
00:51Donc il y a à la fois une question d'effectifs, bien sûr, mais il y a aussi une question de technologie.
00:56Aujourd'hui, les moyens humains sont essentiellement consacrés à la détection et nous n'avons pas suffisamment investi sur des technologies, sur l'intelligence artificielle, par exemple,
01:09et qui permettraient de détecter des individus qui franchissent nos frontières, je pense en particulier aux moyens aériens, mais aussi terrestres, pour détecter des personnes qui se représentent dans des camions.
01:22Donc aujourd'hui, les technologies existent et la plupart du temps, d'ailleurs, ces technologies sont confrontées à des difficultés d'emploi juridiques.

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