Une jeune médecin d'un centre de santé des quartiers nord de Marseille a été agressée par deux femmes le lundi 12 août après avoir refusé de fournir une ordonnance pour une tierce personne
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00:00La présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône l'a contactée très rapidement après cette agression.
00:07Elle a longuement parlé avec lui et il a fait part à la fois de son soutien,
00:10mais à la fois du suivi et de l'aide que le conseil de l'Ordre lui apportera dès à présent,
00:17et puis pour la suite, pour la procédure à venir.
00:20Ça, c'est un premier lieu.
00:22Bien évidemment, ce genre d'événement est catastrophique.
00:25C'est pour ça que nous avons mis en place, il y a maintenant plus de 20 ans,
00:29un observatoire qui permet de comprendre et de chiffrer un peu la montée de ces agressions.
00:35Et d'ailleurs, depuis maintenant plus de 20 ans, régulièrement, les agressions augmentent.
00:40Et en septembre, d'ailleurs, je ferai un rendu de l'observatoire pour l'année qui vient de se passer.
00:47Malheureusement, les chiffres ne sont pas très optimistes.
00:50– C'est important, Jean-Jacques Abraham, ce que vous dites,
00:53que ces personnes agressées, dans le cadre de leur profession, portent plainte.
00:58Parce que sans ça, vous ne pouvez pas, en fait,
01:00vous constituer, vous, parti civil pour les accompagner.
01:03– Alors, c'est un vrai problème.
01:04On sait bien qu'au fond, ce dont on parle aujourd'hui n'est que la face vue de l'ISBF.
01:11Parce qu'un grand nombre de confrères et de consœurs ne portent pas plainte,
01:15veulent banaliser toutes ces agressions, qui sont d'ailleurs souvent en premier lieu verbales.
01:22Et nous nous battons et nous essayons de communiquer au mieux
01:25pour que toute agression aboutisse vers une plainte,
01:29qui, je le pense, permettra peut-être, peu à peu, d'améliorer la situation.