• il y a 4 mois
Le directeur adjoint de la rédaction Causeur,, Jeremy Stubbs, analyse la situation tendue au Royaume-Uni suite à plusieurs jours d'émeutes. Il dit comprendre la «colère contre le déni des autorités» du pays.

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Transcription
00:00D'abord, on a les témoignages de résidents à Rotterdam qui disent que, bon, ils n'ont rien à voir avec les violences qui ont été commises,
00:08mais ils ont souligné les problèmes d'ordre public et de sécurité soulevés par la présence de cet hôtel, de ces migrants qui jouent au foot jusqu'au milieu de la nuit dans la rue,
00:20qui sont souvent agressifs avec les résidents. On comprend cette colère-là, mais aussi, on comprend la colère contre le déni, parce qu'il y a, on vient de l'entendre, un déni du problème,
00:35personne ne veut écouter ça, et ce déni, il remonte loin, parce que Rotterdam a été la scène de ce qu'on appelle des « grooming gangs », ce sont des bandes qui,
00:47pendant des années et des années, des hommes d'ascendance pakistanaise ont violé, torturé, on ne sait même pas combien, peut-être plus de 2 000 jeunes filles mineures.
01:04Et pendant tout ce temps-là, ces bandes ont pu opérer parce que les autorités niaient le problème de peur d'être traité de raciste. Donc le problème continue.
01:16Dernier point, apparemment une bonne nouvelle, le gouvernement travailliste va fermer tous ces hôtels. Malheureusement, pour les remplacer, il va trouver des logements vides un peu partout dans le pays pour disséminer les migrants ailleurs.
01:37Donc le problème, c'est un peu comme la drogue à Paris, le problème a été déplacé pendant un certain temps, mais il restera là.

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