Les Jeux dans tous leurs états - Émission du 15 août

  • il y a 2 semaines
Les Jeux dans tous leurs états, présenté par Maxime Lledo et Clément Arion, avec Tifany Huot-Marchand, ancienne athlète de patinage de vitesse ; Bernard Gobitz, vice-président de la FNAUT Ile-de-France ; Julie, étudiante et volontaire pendant les JO de Paris 2024 ; Gilles Ganzmann, spécialiste médias Sud Radio.

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##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-08-15##
Transcript
00:00C'est le rendez-vous inchangé depuis le début de ces Jeux où on vous fait vivre le sport dans tous ses états avec le camarade Clément Harion.
00:16Bonjour Clément. Bonjour Maxime, bonjour à tous.
00:18Le sommaire de cette émission, décidément, on ne s'arrête jamais. Encore un programme chargé.
00:21Encore un programme chargé, un beau programme. On parlera de la médaille du courage pour Tiffany Huot-Marchand.
00:27C'est une ancienne athlète de patinage de vitesse. Elle avait participé aux JO d'hiver en 2018.
00:33Une grave chute en 2022 qui l'a fait devenir tétraplégique et finalement elle a couru pour le marathon.
00:39Pour tous, on sera avec elle dans quelques instants.
00:42On va aussi parler du ticket de métro, toujours au tarif olympique.
00:45Vous l'avez peut-être remarqué Maxime en prenant le métro.
00:47Ça veut dire quatre rôles tickets.
00:48Toujours quatre rôles tickets. On en discutera avec Bernard Gobitz, vice-président de la FNAUT en Ile-de-France.
00:55Pour Ile-de-France Mobilité.
00:57Et puis on fera un petit retour d'expérience d'une volontaire de ces JO.
01:01On sera avec Julie, qui était volontaire et étudiante.
01:05Et tout de suite, on est avec Gilles Gansman pour parler médias.
01:09Je vais négocier le chapeau avec Julie.
01:12Je vois si elle va me vendre sa tenue.
01:15Voilà, spécialiste médias pour Sud Radio.
01:18Alors on va parler un petit peu de ses audiences des JO.
01:21Elles ont été visiblement très bonnes.
01:23Alors moi je vous ai amené plein de chiffres et des chiffres qui vont vous étonner.
01:27Petit rappel que vous connaissez tous ou presque.
01:3124 millions pour la cérémonie d'ouverture.
01:34Pour vous donner une indication, lorsqu'on prend Joséphine Angegardien,
01:37ça fait entre 5 millions, enfin quand c'était au top de chez top,
01:41ça faisait 5 millions de parts de marché.
01:44Un danse avec les stars qui marche, ça fait entre 3 et 4 millions.
01:50J'ai fait 20 heures de téléphone dans les bons jours, ça fait 5 millions.
01:53Pour se donner une référence.
01:55Là ça fait 24,4 millions de téléspectateurs.
01:58Mais c'est pas ça le plus impressionnant.
02:01Et la part de marché, 83,1.
02:05Ça veut dire que sur 8 Français qui regardent la télévision,
02:108 regardaient France 2 et la cérémonie d'ouverture.
02:13Avec une part de marché assez incroyable.
02:16Et à quel moment il y a eu une pointe d'audience sur la cérémonie ?
02:20C'était pour Léon Marchand je crois.
02:22Non, sur la cérémonie d'ouverture.
02:24On va y arriver.
02:25Céline, 29 millions.
02:27Et 29 millions, ça correspond à quoi ?
02:30Et bien ils ont battu le record de toutes les audiences
02:33qui étaient détenues par le match de la Coupe du Monde Argentine-France.
02:37Et c'était le 18 décembre 2022.
02:40Quelle culture.
02:41Et sinon la cérémonie de couture, elle a énormément marché.
02:45Même si en règle générale les cérémonies de clôture fonctionnent un peu moins.
02:49Et puis là les gens étaient déjà partis un petit peu plus en vacances.
02:53Ça a fait 17,1 millions.
02:55C'est colossal.
02:56C'est incroyable.
02:57Et d'ailleurs la cérémonie d'ouverture, c'est la plus grosse audience
02:59dans l'histoire de la télévision.
03:01C'est énormissime.
03:03Absolument.
03:04En moyenne, 57,6 millions de Français ont suivi les Jeux Olympiques.
03:1057 millions.
03:1253,6 de moyenne de part de marché pour les chaînes de France TV.
03:16Au début des Jeux Olympiques, il y avait eu un petit sms de TF1 assez perfide
03:21qui avait écrit
03:23« Profitez bien des audiences France Télévisions.
03:27Les Jeux Olympiques à Paris, c'est que tous les 100 ans. »
03:30Voilà, donc ça c'est une façon d'audite.
03:32Mais ce qu'il faut dire aussi aux auditeurs,
03:35c'est que c'était la toute première fois que l'intégralité des épreuves
03:39était diffusée.
03:40Absolument.
03:41Sur les chaînes du service public, France 2, France 3,
03:44ça a été une vraie question.
03:46Parce que quand on est service public,
03:48on doit aussi proposer des programmes
03:50à ceux qui n'aiment pas le sport,
03:52à ceux qui ne sont pas intéressés par les Jeux Olympiques.
03:54Bon, quand vous faites 80% de part de marché,
03:57ça va à l'encontre de ce que je raconte.
03:59Mais la matinale aussi qui porte France 2, Télématin,
04:02a battu des audiences records.
04:03C'est-à-dire que tous les programmes ont réussi à s'accorder.
04:05Tous les journaux de 13h et tous les journaux de 20h
04:08ont battu ceux de TF1.
04:09C'était du jamais vu.
04:11Mais parce qu'ils ont eu aussi l'intelligence
04:13de mettre au trocadéro le studio
04:16et puis surtout d'inviter à chaque fois les médaillés.
04:20Tu sais, en plus que je vous parle des médaillés,
04:22le pic de 14 millions de téléspectateurs
04:25à la quatrième médaille de Léon Marchand.
04:2714 millions.
04:2814 millions, énormissime.
04:29Et oui, pic de 13,5 millions pour le doublé,
04:3211,6 millions pour le rugby à Sainte.
04:36Ça aussi, c'était très important.
04:39Et le chiffre impressionnant aussi,
04:41c'est 38 millions de vidéos vues sur France TV.
04:45138 millions.
04:47Et il y a autre chose qui a très bien marché,
04:49avec 5 millions de vues sur le site de la Polynésie française
04:55et 12,1% par marché.
04:56C'est la compétition de surf, c'est ça ?
04:58Le surf cartonné en pleine nuit.
05:00Bien sûr, suspendu au-dessus de l'eau, même en pleine nuit.
05:03On va parler un peu brouzouf, je vous propose.
05:06D'après vous, quel est le spot le plus cher de cette compétition ?
05:10Le spot, c'est-à-dire combien on a payé pour...
05:12Pour 30 secondes de publicité.
05:14Je crois que c'était quelque chose de colossal,
05:15c'était 120 000 ou 150 000, c'est pas ça ?
05:17C'est beaucoup plus.
05:19C'est beaucoup plus ? On allait jusqu'à combien ?
05:20500 000 ?
05:21Moins.
05:22Moins, mais c'est 200 000.
05:23Je suis en train de faire le juste prix.
05:24Allez, 200 000.
05:25Beaucoup plus.
05:26320 250 euros pour uniquement 30...
05:30C'est presque les tarifs de Sud Radio.
05:32Pour 30 secondes de publicité, c'était un spot pour la caisse d'épargne.
05:37Il y a eu pour ces Jeux Olympiques un truc incroyable que je vais vous raconter.
05:42106 annonceurs, 2856 spots diffusés pour 130,8 millions.
05:50Ça veut dire que pour la première fois, France Télévisions a remboursé son achat.
05:55C'est ce que j'allais vous dire, c'est que la succession de chiffres que vous annoncez,
05:58que ce soit des audiences colossales...
06:00On vous aurait pu dire passionnés.
06:02Aussi, mais ça, il faut que l'auditeur s'en imprenne.
06:06C'est ça qu'il faut expliquer à ceux qui nous écoutent.
06:09Ils ont l'habitude de vous écouter en saison chaque matin décortiquer les audiences,
06:12mais là, ça veut dire qu'il y avait le risque de ne pas être rentable
06:15parce que c'était un budget qui avait été colossal pour France Télévisions.
06:19France Télévisions a donné une fourchette d'achat en disant que c'était entre 100 000 et 150 000.
06:25Vous imaginez qu'en publicité, ça a déjà rapporté 130 000 avec les accotés,
06:30avec le fait qu'il y a eu une dynamique sur la chaîne d'audience.
06:35Vous savez, les gens ne sont pas habitués d'habitude à appuyer forcément sur France 2, France 3 ou France 5.
06:40Et donc ça, ça a été très important.
06:43Pour vous donner une idée, ça a rapporté 130 millions
06:47et Tokyo, ça avait rapporté 17 millions en publicité.
06:50Donc vous voyez la différence.
06:52Je continue mon petit quiz, j'ai presque fini.
06:55Quel est le premier annonceur qui a investi le plus d'argent durant ces Jeux Olympiques ?
07:02Je crois qu'il y avait LVMH qui était au top pour la publicité.
07:05Ça, c'est un sponsor inclus.
07:07DGO, ça ne va pas dans la poche de France Télévisions.
07:10C'est qui qui a garni alors la poche ?
07:12Apple.
07:13Apple a été le premier annonceur.
07:15Ils ont investi 10,8 millions durant ces Jeux Olympiques.
07:18Pourtant, on a parlé de Samsung avec les téléphones.
07:20Oui, mais ça, en fait, c'est les sponsors.
07:22Et les sponsors, c'est inclus dans le budget.
07:27Le deuxième, c'est Procter & Gamble.
07:29C'est où les cives, etc.
07:30Et le troisième, plus surprenant, avec 10 millions, c'est Renault.
07:35Enfin une marque française, j'allais dire.
07:38Enfin une marque française.
07:41Et puis, on va regarder 30 secondes du côté des Etats-Unis.
07:4430 millions de téléspectateurs sur NBC.
07:47NBC n'a jamais eu un score comme ça.
07:49Il y a eu vraiment un coup de cœur.
07:51Parce que pour eux, il y avait le décalage.
07:53Nous, c'était 20 heures.
07:54Mais pour eux...
07:55C'était 3-4 heures du matin.
07:56Je ne peux pas vous dire quelle heure.
07:58Les États-Unis sont tellement rares.
08:00Si je vous fais toute la côte, on est là jusqu'à 15 heures.
08:03Les commentaires étaient dinguissimes.
08:05On a vu beaucoup de reprises de ça sur les réseaux sociaux.
08:07Ils étaient impressionnés.
08:08Et le chiffre de dingue.
08:10Il y a eu, en streaming sur le site de NBC, 23,5 milliards de minutes.
08:18De milliards de minutes.
08:2023,5 milliards de minutes de streaming sur le site de NBC.
08:25Bref, pour ça, vous pourrez dire que les Jeux Olympiques ont été un vrai succès.
08:31Et on va désormais parler ensemble des Jeux Paralympiques.
08:34C'est ce que j'allais vous dire.
08:35On ne peut pas vous quitter.
08:36C'est quoi les espoirs ?
08:38On parle de fourchette.
08:39Mais qu'est-ce que je vous ai dit ?
08:40Je vous ai dit qu'ils avaient déjà rentabilisé les Jeux Olympiques.
08:44Ça veut dire que tout ce qui va être en annonce...
08:48C'est du bonus.
08:49Voilà.
08:50Pour les Paralympiques.
08:51Que du bénéfice.
08:52Donc c'est une opération incroyable pour France Télévisions.
08:55Incroyable.
08:56Mais pour parler des Jeux Paralympiques, il y a beaucoup la question des audiences.
08:59On a même vu des émissions comme celle de Léa Salamé.
09:02Quel jeu atteindre des piques à 4 millions de téléspectateurs ?
09:04Qui va continuer ?
09:05Sur France 3.
09:06Ça va alterner.
09:07France 2, France 3.
09:08France 2, France 3.
09:09Est-ce qu'on peut s'attendre à un tel rassemblement de Français devant leur télévision pour les Jeux Paralympiques ?
09:15Il y aura deux clés.
09:16La cérémonie d'ouverture qui a vraiment lancé ces Jeux Olympiques.
09:20Trois clés même.
09:21La deuxième, c'est les médailles.
09:24Dès qu'il y aura des médaillés français, les gens se passionnent.
09:27Personne...
09:28Léon Marchand, même si c'était un peu connu dans le milieu sportif, n'était pas aussi populaire qu'il est devenu.
09:36Même chose avec le rubis ou d'autres noms qui sont apparus.
09:41Donc ça, c'est une clé.
09:43Et une autre clé qui va être, je pense, très importante à prendre en compte, c'est les gens qui ont envie de continuer cette trêve.
09:51Les gens qui ont envie d'être heureux et de se dire, ça nous manque les Jeux Olympiques.
09:57Mais derrière, il faut que ça prenne.
09:59Il faut que derrière, il y ait du champion, de la compétition et que ça fonctionne.
10:05Et qu'il y ait du challenge.
10:06Et qu'il y ait du challenge.
10:08Mais je pense que le fait que ça soit 24 heures sur 24, ça vous donne aussi le fait de ne pas avoir le choix, en fait.
10:16Sinon, vous allez vous rattraper à Camping Paradis.
10:20C'est ça, il n'y en a pas eu.
10:22Il y a des médias qui étaient des fois plus gros et qui sont encore plus gros.
10:27On ne sait plus rien de ce qui se passe.
10:29Vous nous avez fait quelques devinettes.
10:30À moi de vous en faire une avant de vous cliquer, mon cher Gilles Gansman.
10:33Combien d'audience pour la cérémonie d'ouverture sur France Télévisions des Jeux Paralympiques ?
10:38Prognostique.
10:39Prognostique.
10:40Moi, je pense qu'elle va cartonner parce qu'elle est en extérieur.
10:42Vous savez qu'il remonte les Champs-Élysées.
10:44On a eu quelques intervenants dans cette émission qui nous ont expliqué le déroulement.
10:47Et je pense que ça va être assez intéressant.
10:49On va établir 15 millions.
10:51Allez, le 15 millions, les paris.
10:53Les paris sont osés, merci beaucoup.
10:55Et un dernier chiffre ?
10:56Allez-y, pour clôturer.
10:57Le 2 septembre, retour d'émission Média, 10h45.
11:00Évidemment, vous retrouverez les photos.
11:02Merci beaucoup, Gilles Gansman, spécialiste Média Sud Radio, d'avoir été avec nous.
11:06On reste en compagnie de Clément Harion et de votre humble serviteur sur Sud Radio
11:10pour accueillir la médaille du courage pour Tiffany Huot-Marchand.
11:14C'était une ancienne athlète très traplégique et pourtant, elle a fini le marathon pour tous.
11:17A tout de suite.
11:19Sud Radio.
11:20Parlons vrai.
11:21Sud Radio.
11:22Parlons vrai.
11:24Sud Radio.
11:25Les Jeux dans tous leurs états.
11:27Maxime Liédo, Clément Harion.
11:29Et on ne vous lâche pas.
11:30Même à 15 août, et la personne qui ne vous lâche pas parce que vous l'entendez le matin,
11:33vous l'entendez le midi, vous vous demandez quand est-ce qu'il dort.
11:35Mais nous aussi, on se pose la question.
11:37Bonjour, Gilles.
11:38Merci d'être avec nous.
11:39Bonjour à tous.
11:40Moi aussi, je me demande quand est-ce que je dors.
11:41Parce que, bon, une fois n'est pas coutume.
11:43On en parle parce qu'il y a encore une polémique, mon cher Clément.
11:45Et oui, cette polémique au Botswana, elle fait suite à une proposition surprenante
11:49de l'État pour récompenser son champion olympique.
11:52Tout à fait, Clément.
11:53Et la requête ne plaît pas à tout le monde.
11:55Pas sans savoir que les athlètes médaillés reçoivent généralement une préuille de la part de leur pays.
11:59Eh bien, figurez-vous que le gouvernement du Botswana demande à ses citoyens
12:02une contribution pour récompenser l'Etsilte Bogo, récent champion olympique du 200 m à Paris.
12:08C'est donc aux compatriotes de payer sa prime de médaille.
12:11C'est en tout cas le souhait du gouvernement botswanais qui explique dans un communiqué
12:14que c'est un moyen pour les citoyens d'honorer les athlètes en contribuant à récompenser nos champions.
12:20Et qu'est-ce qu'ils disent les botswanais ? Ils ont du même avis ?
12:23Ou pas vraiment, et ça se comprend.
12:25Est-ce que vous auriez envie de payer la prime de Léon Marchand ?
12:28C'est pas forcément.
12:30Les botswanais s'indignent et ne sont pas forcément d'accord.
12:33Et sur les réseaux sociaux, on peut lire des plaintes.
12:36Nous payons déjà des impôts, donnez à nos champions l'argent du gouvernement.
12:40Il y a un habitant qui va même plus loin et qui suggère que le gouvernement montre l'exemple
12:44avec un don de 25% de son salaire.
12:47Les citoyens soulignent également le taux de chômage élevé chez les jeunes
12:50ou les récentes réductions des dépenses publiques du gouvernement.
12:52Et du coup, qui va payer pour récompenser Tebogo ?
12:55Pour le moment, on ne sait pas trop. La proposition de l'État tient toujours.
12:58Et en fait, tout le monde n'y est pas fermé.
13:00Il y a un Kenyan, même pas un Botswanais, mais un Kenyan,
13:03qui se dit prêt à soutenir financièrement Tebogo et l'équipe d'athlétisme du Botswana.
13:07Il déclare sur les réseaux « Ouvrez les fonds à tous les Africains,
13:10je veux y contribuer depuis le Kenya ».
13:12On va vous rappeler un Tebogo, il est devenu le premier athlète de l'histoire
13:15à s'adjuger lors Olympique sur le 200 mètres, premier athlète africain,
13:18explosant au passage le record d'Afrique sur la distance en 19 secondes 46
13:22à seulement 27 centièmes du record du monde du Jamaïcain Usain Bolt.
13:25C'est dire la performance.
13:27Nous, les primes des sportifs sont versées directement.
13:30On n'a pas un impôt prime au sport, mais comme c'est de l'argent de l'État qui l'aurait distribué,
13:33c'est indirectement nos impôts qui les financent.
13:36Seulement, on n'a pas eu un discours de Bruno Le Maire en disant
13:38« Vous voyez, tous les médaillés en or, on va créer une taxe olympique. »
13:42Là, je pense en effet qu'on va dire que ça aurait pour changer,
13:45râler dans ce beau pays qui est la France.
13:47Merci beaucoup, Jules. Dans ce beau pays qui est la France,
13:49on a aussi des parcours totalement hallucinants,
13:51notamment le vôtre, Tiffany Huot-Marchand.
13:53Bonjour.
13:54Bonjour.
13:55Vous êtes une ancienne athlète de patinage de vitesse.
13:57Vous avez participé aux Jeux Olympiques d'hiver de 2018 à Pyeongchang
14:02et à ceux de 2022 à Pékin.
14:04Et en octobre 2022, une grave chute a mis un terme à votre carrière
14:08et vous deviendrez très aplégique sur le coup, avec la moelle épinière atteinte.
14:12Mais aujourd'hui, vous êtes clairement notre médaille d'or du courage dans cette émission
14:15parce que vous n'avez jamais rien lâché.
14:17Vous avez suivi une rééducation jusqu'à réussir à terminer le week-end dernier
14:21le marathon pour tous.
14:24Oui, c'est sûr que c'était incroyable.
14:27Je suis assez fière de tout le parcours que j'ai fait depuis ce 9 octobre 2022.
14:32Ça a été loin d'être simple,
14:35mais je suis de nouveau sur mes jambes.
14:38Et puis, comme vous venez de le dire, j'ai terminé mon premier marathon.
14:43Donc ça rajoute un cran à cette histoire assez incroyable.
14:46Petit retour en arrière.
14:48Le 9 octobre 2022, vous avez été victime d'une chute qui a mis un terme à votre carrière.
14:53Maxime l'a dit.
14:54On vous a dit que vous ne pourriez plus jamais remarcher.
14:58Exactement.
14:59En fait, j'étais donc tétrapégique.
15:01J'ai eu une fracture de la cervicale 5 avec une atteinte à la moelle épinière.
15:05Et à ce moment-là, on m'a annoncé que je ne remarcherais probablement plus jamais.
15:09Et puis, dix jours après, j'étais sur pied.
15:12Je marchais tant bien que mal avec un déambulateur.
15:16Je ne ressentais pas mes jambes, mais j'étais debout.
15:18Et les médecins n'en revenaient pas.
15:20Ils m'ont clairement considérée comme une miraculée.
15:23Et vous êtes donc, oui, une miraculée, on l'a dit.
15:26En deux ans, vous avez donc repris la course à pied.
15:29Vous avez tenté aussi de reprendre le patinage de vitesse ou pas du tout ?
15:34C'était un souhait de ma part.
15:35C'est d'ailleurs ce qui m'a motivée durant toute ma rééducation.
15:40Mais malheureusement, le verdict médical est tombé.
15:43On ne m'a pas autorisé à reprendre le sport de haut niveau.
15:47Ça a été vraiment difficile pour moi.
15:49Mais voilà, je refais d'autres défis sportifs.
15:51Et puis, je m'épanouis dans d'autres domaines.
15:53Et pour la course à pied, du coup, vous aviez le droit jusqu'à faire ce marathon.
15:58Vous l'avez préparé en deux ans, j'imagine.
16:02J'ai voulu le préparer en deux ans, mais ça n'a pas vraiment été préparé sur deux ans.
16:08Bien moins que ça, même.
16:09Puisqu'en janvier dernier, j'ai eu un pneu motoraxe et je me suis fait opérer d'un pneu motoraxe.
16:14Donc, je dirais plutôt que je l'ai préparé sur quatre, cinq mois, plutôt que sur deux ans.
16:19Puisque même avant ça, durant ma rééducation, je ne pouvais pas gambader comme je le fais maintenant.
16:25Mais Tiffany, au marchand, pour qu'on comprenne,
16:27tout à l'heure, vous nous avez parlé de la rééducation et de votre mental impressionnant.
16:31On le constate tous.
16:32À quoi vous pensiez tous les matins en vous levant pour trouver la force,
16:35déjà de vous rétablir à cette vitesse-là et de continuer à vous mettre des challenges sportifs ?
16:43Exactement.
16:44Durant cette rééducation, je m'étais fixé trois objectifs, trois promesses,
16:48de remarcher, recourir et repatiner.
16:51Donc, c'est ce qui m'a motivée tout au long de ma rééducation.
16:54Je me suis fait comme un planning d'entraînement avec des objectifs très clairs.
16:58Et puis, au fur et à mesure, je cochais les cases.
17:00Malheureusement, la dernière case n'a pas pu être cochée, celle de repatiner.
17:04Mais je ne perds pas espoir.
17:05Peut-être qu'un jour, je pourrais de nouveau remettre mes patins,
17:08par exemple sur un lac gelé,
17:11qui ne nécessitera pas d'avoir une assurance et d'aller dans une patinoire.
17:15Et à partir de quel moment est venue cette idée de participer au Marathon de Paris ?
17:20Je crois que Tony Estanguet, vous avez gardé une petite place.
17:23C'est bien ça ?
17:25Exactement.
17:26J'ai reçu une vidéo quelques jours après mon accident.
17:29J'étais donc vraiment tétraplégique.
17:33Je n'avais encore pas bougé un orteil quand j'ai reçu la vidéo de Tony Estanguet
17:39qui me disait que justement, j'aimais les défis, j'aimais qu'on me mette un peu des challenges.
17:45Et du coup, il m'a gardé ce dossard
17:48en me donnant le défi de me relever pour courir le Marathon pour tous.
17:52Vous l'avez revu après Tony Estanguet, après le Marathon ?
17:56Je ne l'ai pas revu après puisque j'ai terminé assez tard
18:00et puis tout s'est un peu passé dans la course.
18:03C'est vraiment ce qu'on peut dire.
18:07Mais non, en fait, on s'est écrit après le Marathon.
18:11Et qu'est-ce qu'il vous a écrit ?
18:13Que c'était moi, que je devais remercier et féliciter.
18:20Gilles Gansman a une question.
18:22Oui, j'en ai même deux.
18:23Est-ce que, puisque vous parlez d'écriture,
18:25est-ce que les médecins qui vous ont dit que vous ne remarcheriez plus
18:29vous ont envoyé un petit SMS pour vous féliciter de la médaille ?
18:33Non, du tout.
18:34Et puis je me suis fait opérer aux Pays-Bas.
18:37Donc je n'ai pas vraiment eu de contact avec mon chirurgien depuis ce 9 octobre.
18:42Mais le centre de rééducation de Saint-Jean-et-Laval,
18:47oui, ils sont très présents.
18:48Et puis de toute façon, j'ai un suivi à vie avec un traitement assez lourd.
18:52Donc je les vois régulièrement.
18:53Comment s'est comporté, pardonnez-moi Gilles, le milieu du sport avec vous ?
18:57Est-ce qu'il y a eu, on va dire, une solidarité naturelle
19:00ou alors est-ce que malheureusement, suite à des accidents comme ça,
19:02il y a un défaitisme qui s'empare de tout le milieu du sport ?
19:05Est-ce qu'il y a beaucoup de compassion
19:06mais très peu d'encouragement à se surpasser totalement ?
19:08En dehors Tony Estanguet évidemment.
19:11Dans le milieu du sport en général, cette histoire a fait quand même beaucoup de bruit.
19:15J'ai reçu vraiment une vague d'amour et de bienveillance.
19:18Après c'est certain que ça s'atténue un peu au fur et à mesure.
19:22Et puis on est surpris dans tous les sens du terme,
19:25d'un côté comme de l'autre dans le monde du sport.
19:28Il y a France Télévisions qui s'intéresse à votre histoire pour faire un téléfilm.
19:32Est-ce que c'est arrivé jusqu'à vos oreilles ?
19:34Et est-ce que c'est quelque chose où vous aimeriez vous impliquer
19:37ou c'est pas encore arrivé jusqu'à vos oreilles ?
19:41Non, je n'étais pas du tout au courant.
19:44J'ai France Télévisions qui m'avait suivie justement.
19:47France 2, ils m'ont suivie durant ma rééducation.
19:51Ça a été juste incroyable parce que ça aussi, ça m'a beaucoup aidé à me relever.
19:55Et puis l'équipe autour de ces deux reportages a été totalement folle,
20:01totalement bienveillante et je les remercie aussi pour ça.
20:04Vous verrez en coulisses une petite information à ce sujet.
20:08Il y aura peut-être un petit téléfilm sur vous.
20:12Finalement, on n'a pas parlé de votre course, de ce marathon.
20:15Tout s'est bien passé ? Comment vont les jambes aujourd'hui ?
20:19Ça a été merveilleux.
20:21C'est une expérience unique et inoubliable.
20:23Mais je ne vais pas mentir non plus, ça a été terriblement dur.
20:27J'ai quand même posé la question au bout du 14e kilomètre,
20:30si j'allais aller au bout, parce que j'avais des douleurs tellement fortes
20:33que je me demandais des douleurs neuropathiques
20:36et des douleurs aussi autres que physiques, on va dire.
20:39Et vous avez tenu ?
20:41Oui, ça a été difficile.
20:43Je me suis dit, je ne me suis pas donné tout ce mal pour arrêter maintenant.
20:48Et puis, qui reste ma plus grande force, ça reste quand même ma tête.
20:52Donc ça a fait un transfert corps-tête à un moment donné.
20:55Et puis voilà, on a franchi cette ligne d'arrivée.
20:58Merci beaucoup Stéphanie Humarchand, ancienne athlète de patinage de vitesse
21:01qui nous avait clairement livré une leçon de ténacité et de courage
21:06qui a été absolument exemplaire.
21:08C'est ça aussi, le sport dans tous ses états sur Sud Radio,
21:10c'est des exemples de courage, mais aussi de lâcheté.
21:12Et notamment de lâcheté politique, parce que le prix du ticket de métro,
21:16on nous avait dit, ne vous inquiétez pas, il reviendra à 2 euros.
21:19Enfin, pour l'instant, quand on va à la petite machine,
21:21on prend un ticket de métro, c'est toujours 4 euros.
21:23Alors forcément, ça fait discuter, vous êtes sur Sud Radio,
21:25on se parle le vrai dans un instant.
21:27Sud Radio.
21:28Parlons vrai.
21:29Parlons vrai.
21:30Sud Radio.
21:31Parlons vrai.
21:32Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états.
21:35Maxime Liédo, Clément Harion.
21:38Nous sommes toujours ensemble en direct sur Sud Radio
21:40pendant ce 15 août, les Jeux Olympiques dans tous leurs états
21:42avec le camarade Clément Harion.
21:44Et juste d'aborder le sujet, on va dire,
21:46qui est au cœur de toutes les discussions parisiennes.
21:49On vous retrouve, Jules, le fil rouge, comme je vous le dis en permanence,
21:52de cette émission et même de cette radio, Clément.
21:54C'est vrai, c'est comme ça qu'on qualifie.
21:55Encore une fois, Jules Boscherini, pour continuer de parler
21:57de l'actualité des Jeux Olympiques et Paralympiques.
21:59Et il y a une annonce d'un champion olympique qui fait saliver, Jules.
22:03Oui, c'est une annonce et un défi en même temps.
22:05C'est Armand Duplantis, récent champion olympique
22:08et détenteur du record du monde en saut à la perche,
22:10qui va affronter un sprinter.
22:12Dans un message publié sur X, le Suédois annonce le rendez-vous
22:15avec cette photo en mode combat de MMA.
22:17Et alors, quand et surtout contre qui va courir le perchiste ?
22:21C'est le 4 septembre que doit avoir lieu la course
22:23et c'est le Norvégien Karsten Warholm qui pose sur la photo
22:26aux côtés de Duplantis.
22:27Pour rappel, il est juste son adversaire, le Norvégien,
22:31champion du monde de 400 mètres et détenteur du record du monde
22:34sur la distance en 45 secondes 94.
22:36C'est quand même un sacré client pour Duplantis.
22:39Il est effectivement possible que ce soit difficile pour Mondo,
22:42mais l'idée lui trotte dans la tête depuis un moment déjà.
22:45En 2023, à l'occasion du meeting de Zurich, il déclare même
22:48« J'aimerais bien courir contre Karsten, ce serait fun,
22:51j'ai fait pas mal de séances de sprint au printemps. »
22:53Et ce n'est pas la première fois que le Suédois est challengé
22:55pour une course.
22:56En 2022, l'une des « reines du 100 mètres »,
22:58la Jamaïcaine Shellyann Fraser-Price lui adresse
23:01ce petit mot lors d'une conférence de presse.
23:03« Quel chrono penses-tu être capable de faire sur 100 mètres
23:05contre moi ? »
23:06Réponse toute en assurance de Duplantis,
23:08« Je te battrai ».
23:09Je vais d'ailleurs terminer avec ce chiffre, 10'57.
23:12Maxime Clément, vous savez à quoi il correspond ?
23:1410'57, c'est un temps pour un coureur du 100 mètres.
23:18Selon nos confrères de l'équipe,
23:20c'est le record personnel détenu par Armand Duplantis
23:22sur 100 mètres.
23:23Son adversaire affiche lui un chrono de 10'49.
23:26Aucun doute, il y aura bel et bien match.
23:28Il faut rappeler à la perche que la vitesse est très importante,
23:30c'est pour ça qu'Armand Duplantis va visiblement
23:33très vite sur 100 mètres.
23:35On suivra ça, Jules, merci.
23:36Merci beaucoup, Jules.
23:37De toute façon, on vous retrouve tout à l'heure
23:39pour une dernière critique.
23:40Comme je l'ai dit, Jules ne quitte jamais ce studio.
23:44Même quand vous ne le voyez pas à la caméra,
23:46il rôde.
23:48Il y a une rumeur qui rôde également
23:50dans le métro parisien.
23:52C'est le potentiel risque que, finalement,
23:54quand on voit comment ça marche,
23:56le fameux ticket de métro, mon cher Clément,
23:58ne repasse pas tout de suite au prix
24:00que nous avait pourtant promis Valérie Pécresse,
24:02c'est-à-dire 2 euros.
24:04Depuis le 20 juillet, le ticket de métro
24:06est passé de 2,15 euros, soyons précis,
24:08Maxime, à 4 euros.
24:10Cette augmentation doit durer jusqu'au 8 septembre,
24:13à la fin des Jeux paralympiques.
24:15L'hypothèse de revenir à des tarifs normaux
24:17entre les JO et les paralympiques
24:19a été examinée, mais n'a finalement
24:21pas été retenue.
24:23On va en parler avec Bernard Gobitz,
24:25vice-président de la Fédération nationale
24:27des associations d'usagers des transports
24:29en Ile-de-France.
24:31Bonjour, Bernard Gobitz.
24:33Oui, bonjour.
24:35Alors, pourquoi être resté, pendant cette petite trêve,
24:37cette mini-trêve olympique,
24:39pourquoi être resté sur ces prix ?
24:414 euros, le ticket de métro.
24:43Eh bien, il faut savoir d'abord que
24:45les renforts d'offres qui ont été assez considérables
24:47durant les Jeux olympiques,
24:49et qui le resteront aussi pour les Jeux paralympiques,
24:51ont un coût.
24:53Les fréquences des métros ont été augmentées,
24:55des revers aussi, ainsi que des transiliens,
24:57et puis beaucoup de personnel a été mis en place,
24:59ce qui a contribué en grande partie
25:01au succès des Jeux olympiques.
25:03Bon, toutes ces mesures qui sont
25:05nécessaires, qu'on a approuvées,
25:07ont un coût, et le coût a été estimé
25:09à environ 200 millions d'euros.
25:11Ces 200 millions d'euros doivent être payés
25:13également par le comité olympique,
25:15qui finalement a refusé, donc il a bien fallu trouver
25:17quelque part des recettes
25:19pour pouvoir payer ces surcoûts.
25:21Voilà.
25:23Mais cette offre,
25:25elle est réduite pendant les deux semaines
25:27où on n'a pas de Jeux olympiques, elle revient à la normale ?
25:29On fait quand même payer les Parisiens ?
25:31Alors oui, alors effectivement,
25:33il était possible effectivement de faire
25:35payer plus cher, non pas les Parisiens,
25:37mais les
25:39voyageurs en général,
25:41notamment les touristes, parce que
25:43cette augmentation de prix ne porte que sur les biens individuels.
25:45Elle ne porte pas sur les passes navigos,
25:47qui est le type de transport
25:49qui a déjà augmenté il y a quelques mois,
25:51utilisé par les Franciliens, voilà.
25:53Donc il était possible effectivement de faire une hausse de prix
25:55durant uniquement les Jeux olympiques, puis durant les Jeux paralympiques.
25:57Au niveau des conséquences,
25:59d'une part, on complexifiait beaucoup
26:01la tarification, puisqu'il y avait
26:03des piques
26:05de tarifs,
26:07des baisses, etc.
26:09Par ailleurs, ça diminuait aussi les recettes.
26:11Il aurait fallu donc augmenter encore plus
26:13le prix du billet individuel
26:15pour compenser le fait qu'entre les Jeux olympiques
26:17et les Jeux paralympiques, il n'y avait pas
26:19d'augmentation. Donc ce qui a été décidé,
26:21et nous ne l'avons
26:23pas désapprouvé, je dirais,
26:25c'est qu'il y a une hausse
26:27homogène
26:29depuis le début des Jeux olympiques
26:31jusqu'à la fin des Jeux paralympiques.
26:33Donc le billet individuel double le prix, effectivement.
26:35Mais par contre, comme je disais,
26:37les passes Navigo, qui sont essentiellement
26:39les transports des Franciliens, eux ne bougent pas.
26:41Mais pour un touriste
26:43qui vient et qui prend un carnet de
26:45tickets, le prix reste le même. Un carnet de 10
26:47vaut 40 euros. Oui, tout à fait.
26:49Mais je veux dire qu'un touriste qui vient à Paris
26:51faire du tourisme à ces Jeux olympiques
26:53et qui dépense un billet d'avion,
26:55des prix assez
26:57exorbitants pour les hôtels et tout ça,
26:59peut peut-être payer un peu plus cher son billet
27:01de métro. Ça ne nous paraît pas excessif.
27:03Oui, mais est-ce qu'on peut...
27:05Vous savez qu'on peut aussi vous rétorquer
27:07l'inverse, à savoir qu'il y a peut-être des gens qui,
27:09depuis des années et des années, attendent
27:11avec impatience les JO
27:13qui ont mine de rien un budget très
27:15serré, qui arrivent à Paris, qui espèrent avoir
27:17un petit hôtel en banlieue, pouvoir prendre le métro.
27:19Ils sont une famille de quatre et ils s'aperçoivent
27:21que c'est 40 euros
27:23les 10 tickets. Ce qui est colossal
27:25dans un budget. Aussi, ça,
27:27plus le restaurateur du coin, s'il est malin,
27:29qui a voulu augmenter de 30%, on en a parlé ici
27:31sur le studio de radio, son steak frites,
27:33votre budget explose.
27:35Oui, c'est un choix qui a été fait, effectivement.
27:37C'est un choix qui n'est pas parfait
27:39parce qu'il n'y a pas de choix parfait.
27:41Il a été décidé, effectivement, de viser
27:43plutôt les touristes plutôt que les franciliens.
27:45Voilà.
27:47S'il y avait une solution parfaite, elle serait mise en place.
27:49Ce n'est pas le cas, mais ça nous paraît être
27:51une côte mal taillée qui est plutôt pas trop
27:53mal taillée et on l'a accepté.
27:55Et pour...
27:57Je prends un autre exemple.
27:59Un étudiant qui arrive à Paris pour la rentrée.
28:01On sera en plein Jeux Paralympiques.
28:03Il devra donc payer aussi son ticket de métro
28:054 euros s'il n'a pas son passe Navigo,
28:07etc.
28:09On peut quand même dire que c'est
28:11une décision difficile à accepter,
28:13je pense, pour certains.
28:15Pour un étudiant qui arrive à Paris, effectivement,
28:17le mieux, c'est d'acheter un passe Navigo.
28:19C'est clair dont le prix est inchangé. Plutôt
28:21cacher des billets individuels.
28:23Les billets individuels, c'est pour les personnes qui se déclarent passer très peu
28:25ou qui viennent pour quelques jours à Paris.
28:27Donc, la bonne solution, c'est le passe Navigo
28:29qui lui, comme je le disais, reste inchangé.
28:33On est sûr qu'après le
28:358 septembre, le ticket du coup
28:37reviendra à 2,15 euros.
28:39A Paris.
28:41Cette mesure a été prise pour l'application du
28:4326 juillet, premier jour des Jeux Olympiques
28:45jusqu'au 8 septembre, dernier jour
28:47des Jeux Paralympiques. Et le 9 septembre,
28:49le billet individuel reviendra
28:51au prix initial de 2,15 euros
28:53comme je l'ai dit précédemment.
28:55Et Bernard Gobit, vice-président de la FNAUT
28:57en Ile-de-France, pour qu'on comprenne bien,
28:59vous nous avez parlé de tout ce que vous avez
29:01mis en place durant cette période
29:03pour les tarifs groupés, etc.
29:05Est-ce qu'on sait combien ça vous a coûté
29:07à vous et
29:09combien ça va vous rapporter d'avoir
29:11mis le billet à 4 euros ?
29:13D'abord, c'est pas à nous, parce que
29:15les transports comme vous,
29:17c'est une responsabilité
29:19qui organise les transports
29:21en Ile-de-France, comme vous le savez.
29:23C'est la RATB, SNCF et d'autres
29:25qui mettent en place
29:27les recettes.
29:29L'idée, comme je vous le disais,
29:31c'est qu'il coûte 200 millions d'euros.
29:33Nous verrons à la rentrée
29:35combien ces mesures ont rapporté.
29:37On peut espérer que les prévisions
29:39ont été correctes
29:41et que les surcoûts vont être
29:43absorbés
29:45par cette hausse de montagne.
29:47Donc normalement, une certaine rentabilité à observer.
29:49Disons
29:51qu'il n'y a pas de pertes par le souhaitable,
29:53effectivement.
29:55Parmi tous les changements
29:57qui se sont opérés
29:59pendant ces Jeux Olympiques,
30:01on a beaucoup parlé des héritages,
30:03des choses qu'on allait devoir rendre pérennes.
30:05Est-ce qu'il y a des choses qui vous apparaissent
30:07comme évidentes dans le domaine des transports ?
30:09Il y a des projets
30:11qui ont été accélérés,
30:13en particulier la ligne 14,
30:15qui a été relongée au nord.
30:17Elle est très appréciée des usagers.
30:19Très appréciée, effectivement.
30:21Relongée au nord
30:23jusqu'à Seine-et-Pleyel,
30:25relongée au sud jusqu'à l'aéroport d'Orly.
30:27Le travail est accéléré.
30:29Elle a été mise en service
30:31au mois de fin juin, je crois.
30:33C'est une très bonne chose.
30:35Il y a eu d'autres choses qui ont été mises en service,
30:37comme le prolongement du RER à l'ouest
30:39jusqu'à Nanterre.
30:41Ce n'est pas indispensable pour les Jeux Olympiques,
30:43mais qui apportera
30:45un gros progrès
30:47aux Franciliens.
30:49Le tram T3 a été prolongé jusqu'à Portofine.
30:51Beaucoup de choses n'ont pas été décidées
30:53pour les Jeux Olympiques,
30:55mais ont été accélérées
30:57pour que ce soit opérationnel
30:59durant la période des Jeux Olympiques et Paralympiques.
31:01C'est aussi, finalement,
31:03l'IGEO a été un vrai accélérateur
31:05pour développer les transports parisiens,
31:07notamment dans les banlieues.
31:09Ça a été un accélérateur, oui.
31:11Ce sont des projets qui étaient déjà là avant,
31:13mais qui ont été accélérés.
31:15Oui, les projets ont été accélérés, effectivement.
31:17C'est une bonne chose.
31:19Dans le domaine des transports, j'imagine aussi
31:21que vous avez dû vous adapter pour les Jeux Paralympiques
31:23qui arrivent
31:25dans quelques jours. Là aussi,
31:27j'imagine qu'il y a des efforts que vous avez dû faire
31:29ou des investissements qui vont rester pérennes pour la suite ?
31:31Il est certain
31:33que pour les Jeux Paralympiques,
31:35une organisation particulière a été mise en place.
31:37Pourquoi, par exemple ?
31:39Il y a un parc de 200 autobus adaptés
31:41pour les personnes ayant des difficultés
31:43à se déplacer, entre roulants et autres.
31:45Nous verrons si ces mesures
31:47ont été efficaces
31:49lorsque les Jeux se dérouleront.
31:51De manière générale,
31:53le réseau de transports publics en Île-de-France
31:55sera adapté petit à petit
31:57aux personnes à handicap,
31:59bien sûr,
32:01sachant qu'il ne sera jamais parfait,
32:03puisqu'une bonne partie du réseau, le métro en particulier,
32:05a été conçu il y a plus d'un siècle,
32:07à une époque où, malheureusement, on ne s'occupait pas des personnes
32:09ayant ces difficultés.
32:11Merci beaucoup, Bernard Gobitz, d'avoir été avec nous.
32:13Je vous rappelle que vous êtes le président
32:15de la FNAUT en Île-de-France
32:17et vous vous occupez
32:19de tous ces transports.
32:21Merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous sur Sud Radio.
32:23Encore un quart d'heure en direct,
32:25on retrouvera le caramara de Jules,
32:27mais aussi la couverture,
32:29ou du moins, pardon, le retour d'expérience d'une volontaire,
32:31parce que, vous le savez, ces grands Jeux olympiques
32:33ont été un immense succès
32:35grâce aux volontaires qui se sont mobilisés
32:37dans les transports aux alentours des infrastructures.
32:39Vous y étiez, vous, Clément.
32:41Surtout dans les bus,
32:43devant les lieux de compétition.
32:45Toujours à indiquer la bonne solution.
32:47Incroyable. On va en discuter.
32:49C'est grâce à eux qui se sont aussi, en grande partie,
32:51aussi bien déroulés.
32:53C'est sur Sud Radio que ça se passe et c'est dans quelques instants.
32:55À tout de suite.
33:07Et dans la dernière ligne droite,
33:09on voit justement qu'il n'y a pas de dérapage.
33:11On retrouve le camarade Jules, Clément.
33:13Exactement, c'est le moment de remonter le temps
33:15avec vous, Jules Boscherini.
33:17Tous les jours, vous nous parlez d'une performance
33:19qui a marqué les paras.
33:21Direction la piste d'athlétisme. Aujourd'hui, nous sommes en 2016.
33:23Ce sont les Jeux paralympiques de Rio.
33:25C'est le moment que choisit Marie-Amélie Le Fur
33:27pour écrire un peu plus l'histoire.
33:29Marie-Amélie Le Fur va, en tout cas,
33:31sortir en tête Ben Sussan,
33:33qui n'est pas loin.
33:35Est-ce que l'Allemande a la capacité de venir
33:37gêner Marie-Amélie ? Ce n'est pas possible.
33:39L'Allemande qui donne tout ce qu'elle a.
33:41Mais Marie-Amélie résiste.
33:43Elle est en train de scrapiller centimètre par centimètre.
33:45Mais ça ne suffira pas.
33:47Elle va terminer, Marie-Amélie.
33:49Elle termine en 50'28.
33:51Oh, que ça a été difficile, la fin.
33:53C'est un nouveau record du monde, surtout.
33:55Vous l'avez entendu
33:57avec les commentaires de France Télévisions.
33:59Le record du monde est la médaille d'or de la Française
34:01en finale du 400 mètres en 59'28.
34:03C'est la troisième médaille d'or paralympique
34:05pour Amélie Le Fur, sacrée deux jours auparavant
34:07lors de l'épreuve du saut en longueur.
34:09Mais ce qui rend sa performance encore plus
34:11spectaculaire, c'est que celle qui est amputée
34:13de la jambe gauche depuis ses 15 ans
34:15est déjà détentrice du record du monde à l'époque.
34:17C'est donc son propre temps qu'elle améliore.
34:19Et ce n'est même pas la première fois.
34:21Vous voulez dire qu'elle a battu le record du monde
34:23à plusieurs reprises ? Trois fois, précisément.
34:25En 2014, lors des championnats d'Europe
34:27à Swansea, avec un temps de 1 minute,
34:291 seconde et 41 centièmes.
34:31En 2015, à Doha, pour les Mondiaux,
34:33en 59'30,
34:35et donc en 2016 lors des Jeux de Rio.
34:37Mais c'est peut-être la performance de 2015
34:39qui est la plus impressionnante. A cette occasion,
34:41celle qui est aujourd'hui présidente du comité paralympique
34:43et sportif français, devient la première athlète
34:45handisport féminin à passer
34:47sous la barre symbolique de la minute.
34:49On peut dire que c'est une légende,
34:51d'après ce que vous me dites, Jules.
34:53C'est en tout cas la deuxième Française la plus titrée
34:55aux Jeux paralympiques. Elle dispute
34:57aussi ses derniers Jeux à Tokyo en 2021.
34:59Au total, elle remporte 9 médailles
35:01avec 3 cas de participation, 3 en or,
35:034 en argent et 2 en bronze.
35:05C'est elle qui a même annoncé l'objectif de top 8
35:07pour ces Jeux paralympiques.
35:09On y croit !
35:11On va s'intéresser avant les Jeux olympiques
35:13à ce bilan, mais ils seront présents aussi
35:15au moment des Jeux paralympiques.
35:17Merci beaucoup, mon cher Jules,
35:19vous qui êtes là depuis tôt le matin. Merci de nous avoir
35:21accompagnés dans cette dernière ligne droite
35:23des Jeux olympiques dans tous leurs états.
35:25Mais il y a eu en effet des volontaires,
35:27beaucoup de volontaires, plus de 45 000.
35:29Bonjour Julie. Bonjour.
35:31Merci beaucoup d'être en direct avec nous
35:33sur Sud Radio. Alors Julie, vous êtes
35:35étudiante et vous avez été volontaire
35:37pendant ces Jeux olympiques.
35:39Pour commencer, quelle était votre mission ?
35:41Alors ma mission pendant
35:43ces Jeux olympiques, elle a commencé
35:45le 12 juillet dernier, c'était d'accueillir l'ensemble des délégations
35:47présentes pour les Jeux
35:49à l'aéroport Charles de Gaulle.
35:51Directement depuis l'aéroport ?
35:53Depuis l'aéroport.
35:55Donc vous, bim, rentrez dans le bain immédiatement.
35:57C'est ça.
35:59Et vous êtes étudiante en quoi Julie ?
36:01Alors je viens de finir un BTS
36:03en gestion d'entreprise en alternance.
36:05Donc on ne peut pas dire que tout de suite
36:07votre compétence soit
36:09d'aller accueillir des athlètes
36:11internationaux au beau milieu
36:13d'un aéroport ?
36:15C'est ça, on a eu des jours de formation
36:17avec Paris 2024 pour connaître l'aéroport
36:19et pouvoir avoir toutes les clés
36:21pour accueillir au mieux les athlètes.
36:23Mais comment vous est venue l'idée
36:25de vous dire, moi pendant ces Jeux Olympiques
36:27plutôt d'être au Club France
36:29ou dans mon canapé en train d'accompagner
36:31les athlètes avec des applaudissements
36:33et des encouragements, je vais aller
36:35m'engager, porter un petit gilet et me porter
36:37volontaire ?
36:39Pour moi je me suis dit que c'était l'occasion
36:41d'une vie en fait, les Jeux en France. C'est une façon
36:43de pouvoir vivre de l'intérieur. Et donc
36:45dès que j'ai vu les appels à candidature, je me suis dit
36:47c'est le moment de se lancer et
36:49j'y ai été, j'ai pu être sélectionnée parmi les
36:5145 000 volontaires sélectionnés
36:53pour l'ensemble des Jeux Olympiques et Paralympiques
36:55et donc ça restera vraiment
36:57une expérience inoubliable.
36:59Et Julie justement, racontez-nous un petit peu comment ça s'est passé
37:01moi j'ai eu la chance de participer
37:03à ces Jeux Olympiques, d'aller voir les compétitions
37:05qu'on voulait faire vivre. Exactement, les volontaires
37:07étaient un peu partout, il y avait aussi
37:09beaucoup d'ambiance, comment vous avez vécu
37:11ça un petit peu ? Racontez-nous.
37:13Il y avait vraiment une très bonne ambiance, même nous
37:15à l'aéroport du coup on était les premiers volontaires
37:17à être entrés en lice
37:19sur ces JO. Et vous aviez quoi ?
37:21Des banderoles ?
37:23Alors non, nous on était juste en uniforme, on n'avait pas forcément
37:25des banderoles, mais
37:27on était là présents avec les athlètes et c'est vrai que
37:29dès qu'il y avait un petit problème, ils étaient
37:31toujours souriants dans la tente et
37:33un bon moment qu'on a pu passer avec des mexicains
37:35c'est ils chantent, ils dansent dans l'aéroport
37:37et donc ils nous prennent avec eux, il y a
37:39vraiment toute cette ambiance tout le temps.
37:41Est-ce qu'il y avait une certaine consigne
37:43d'avoir le sourire, de mettre cette ambiance
37:45là ou ça s'est fait naturellement ?
37:47Ça s'est fait naturellement mais je pense que ça
37:49part de soi. On sait pourquoi on est là,
37:51on sait pourquoi ils sont là aussi et
37:53c'était le moment, un moment de fête en fait
37:55tous ensemble. Et est-ce que vous avez
37:57l'impression d'avoir été un petit peu
37:59les stars de ces JO ? Parce qu'on a beaucoup
38:01parlé des volontaires quand même.
38:03Les stars, pas forcément
38:05parce que ça reste quand même les athlètes mais on sait qu'on a
38:07les stars cachées et puis on a quand même eu
38:09un rôle très important
38:11tout au long de ce mois d'juillet. Vous vous êtes
38:13sentie utile ? Oui vraiment.
38:15Mais
38:17on a beaucoup parlé de vous Julie,
38:19vous étiez volontaire pendant les jeux
38:21olympiques, vous êtes étudiante à côté. On a
38:23aussi mine de rien beaucoup parlé des volontaires
38:25mais dans une situation précaire
38:27mine de rien.
38:29Oui après
38:31j'ai la chance en fait d'être tirée d'un collectif
38:33départemental. D'accord.
38:35Ce qui fait qu'on a le logement et le transport
38:37qui pour toutes ces personnes de communauté
38:39qui a pu être pris en charge par le département de la Moselle
38:41on les a beaucoup remercié pour ça aussi.
38:43Parce que vous, vous n'êtes pas du tout parisienne ?
38:45Non pas du tout.
38:47D'accord donc vous venez de Moselle et donc vous vous êtes dit je vais accompagner
38:49les JO et donc comment ça s'est passé par exemple
38:51ces dispositifs d'aide, comment ça s'est passé pour vous ?
38:53Parce que mine de rien pendant des semaines et des
38:55semaines vous étiez au cœur de la capitale dans une
38:57ville que vous ne connaissiez pas
38:59et au cœur d'un événement de fait bouillonnant.
39:01Oui.
39:03Nous on avait commencé en fait avec mon collectif
39:05départemental à préparer ces jeux
39:07depuis deux ans maintenant. On participe à
39:09diverses actions au sein de notre département
39:11et donc on a pu être
39:13pris en charge par le département pour
39:15participer en fait à Paris 2024
39:17et à ces JO dans les meilleures
39:19conditions possibles.
39:21Est-ce que tu aurais Julie une petite
39:23anecdote à nous donner en tant que
39:25volontaire qui t'a marqué ?
39:29Je pense qu'on a des anecdotes avec toutes
39:31les personnes qu'on a rencontrées mais c'est vrai que la rencontre avec
39:33Zinedine Zidane la veille de la cérémonie
39:35d'ouverture ça va être vraiment
39:37quelque chose d'inoubliable.
39:39Et vous avez pu assister
39:41à certaines épreuves. Il me semble que les
39:43volontaires avaient le droit d'assister à des épreuves.
39:45Est-ce que vous avez eu cette chance ?
39:47Oui j'ai pu participer
39:49et voir les épreuves de badminton
39:51lors des phases qualificatives.
39:53Seulement le badminton ?
39:55Oui.
39:57Et je suis obligé de vous en parler un petit peu. Ces fameuses
39:59tenues des JO
40:01des volontaires, on a vu que certains
40:03préféraient les vendre
40:05pour gagner un petit peu d'argent. Est-ce que c'est votre cas ?
40:07Non pas du tout. Moi je la garde
40:09vraiment pour la symbolique et le souvenir.
40:11D'accord. Et vous avez
40:13vu un petit peu cette petite polémique ?
40:15Vous avez vu d'autres volontaires qui ont vendu
40:17le fameux bob multicolore ?
40:19Est-ce que vous avez vu
40:21certains qui en ont
40:23vendu, qui ont voulu le vendre ?
40:25Alors j'ai vu
40:27beaucoup sur les réseaux sociaux le fait que toute la tenue
40:29se vend et particulièrement notre
40:31bob très coloré.
40:33C'est vrai que le mien en tout cas je le garderai
40:35vraiment en souvenir.
40:37On rappelle, les volontaires n'étaient pas
40:39payés pendant ces jeux olympiques.
40:41Est-ce que vous avez eu des petits
40:43goodies, des petits cadeaux en plus ?
40:45Ou pas du tout ?
40:47Oui, on a eu quelques cadeaux aussi
40:49en fin de mission, mais tout au long de notre mission
40:51on a eu notamment une montre
40:53à l'effigie et aux couleurs
40:55de Paris 2024 et de notre uniforme.
40:57On a eu aussi tout
40:59un pack souvenirs
41:01avec une serviette de plage
41:03floquée à Paris 2024, une gourde
41:05et plein d'autres petits goodies.
41:07Ça restera un
41:09moment inoubliable aussi. Peut-être
41:11vous êtes étudiante à une petite ligne au CV
41:13forcément de mettre les Jeux Olympiques 2024
41:15en avant. Est-ce que c'était aussi
41:17dans votre tête
41:19d'avoir une expérience unique à partager
41:21et à faire valoir aussi dans votre avenir ?
41:23Oui, je me suis dit
41:25c'est toujours quelque chose qui peut nous
41:27servir sur un CV et c'est vrai que
41:29Paris 2024 a pris
41:31il n'y a pas très longtemps à nous créer tous
41:33une vignette à insérer
41:35sur nos CV pour la suite
41:37de nos parcours respectifs.
41:39Julie, qu'est-ce que vous voulez faire
41:41par la suite ? Vous faites
41:43des études ?
41:45De quoi vous avez envie de vivre après ?
41:47J'ai intégré
41:49une nouvelle formation sportive
41:51et donc de pouvoir rester
41:53vraiment dans le sport tout au long de ma carrière.
41:55Moi j'ai une question pour vous Julie.
41:57Vous qui
41:59avez été bénévole, qui avez vu
42:01les Jeux de l'Intérieur,
42:03quel est
42:05le moment, l'image qui vous a
42:07le plus marqué puisque vous avez vu l'envers
42:09du décor ?
42:11Pour moi c'est vraiment
42:13c'était un peu en amont
42:15c'est vraiment le passage de la flamme qui nous a
42:17annoncé l'arrivée de Cégio
42:19et puis après le défilé des
42:21athlètes devant nous, c'est vraiment
42:23les deux images les plus marquantes.
42:25Et vous avez été remercié on va dire
42:27même par un petit mot un peu officiel
42:29du Kojo, de Tony Estanguet, éventuellement
42:31même du président Emmanuel Macron.
42:33Oui c'est vrai, qu'est-ce que vous avez eu ?
42:35On a tous reçu des mails
42:37de Paris 2024
42:39et de Tony Estanguet avec des messages personnalisés
42:41qui nous remercient
42:43pour notre investissement tout au long
42:45de ces Jeux.
42:47Est-ce que vous, après avoir fait
42:49les Jeux Olympiques, vous allez poursuivre votre aventure
42:51on va dire de bénévole pour les Jeux
42:53Paralympiques ?
42:55Malheureusement, je ne peux pas être présente aux Paralympiques
42:57mais c'est vrai que si j'ai l'occasion
42:59d'aller voir une épreuve, ça serait une façon
43:01de continuer à participer.
43:03Est-ce que vous avez réussi on va dire
43:05à vous manifester ou à aller voir quelques épreuves
43:07pendant cette période de volontariat ?
43:09Ou vous étiez beaucoup trop concentré sur votre tâche ?
43:11J'ai réussi à avoir une épreuve
43:13mais c'est vrai qu'après on était tout le temps à l'aéroport
43:15pour les accueils des différentes délégations.
43:17Une petite question.
43:19Comment ça se passait au niveau horaire
43:21ces journées ?
43:23Vous travaillez
43:2520 temps par jour environ ?
43:27On avait des postes de 7 à 8 heures.
43:29J'ai parti sur différents créneaux
43:31dans la journée.
43:33Vous nous avez parlé de la symbolique
43:35du fait d'être volontaire
43:37de ce moment qui peut n'arriver
43:39qu'une fois dans une vie. Si c'était à refaire
43:41est-ce que vous le referiez ?
43:43Avec grand plaisir.
43:45Est-ce que vous
43:47par exemple en tant que spectatrice de tous
43:49ces Jeux Olympiques, vous avez eu à titre personnel
43:51envie de vous engager dans un sport ?
43:53Vous avez été témoin de scène
43:55ou même de la mentalité de certains athlètes
43:57où vous avez dit en plus de mon cours
43:59de cursus j'aimerais m'investir peut-être même
44:01dans une fédération en tant que bénévole peut-être
44:03dans un club
44:05d'un sport quelconque ?
44:07C'est vrai que moi je suis déjà
44:09très investie dans le sport que je pratique
44:11mais c'est vrai que voir ça, ça donne toujours
44:13envie de vouloir faire plus
44:15et de poursuivre tous les efforts
44:17jour après jour.
44:19Qu'est-ce que vous faites par exemple déjà ?
44:21Je suis entraîneur bénévole
44:23dans le club où je suis
44:25licenciée. Club de ?
44:27Club de badminton où j'entraîne
44:29des petits
44:31de 7 à 10 ans.
44:33C'est pour ça que vous êtes à pouvoir les badminton Julie.
44:35A vous de les former maintenant
44:37pour qu'ils soient aux Jeux Olympiques, aux prochaines éditions.
44:39C'est ça. On aimerait bien.
44:41Merci beaucoup Julie
44:43volontaire pendant les Jeux Olympiques
44:45d'avoir été avec nous et de fait bravo
44:47pour votre engagement volontaire
44:49pour votre investissement au quotidien
44:51pour le badminton, pour le sport
44:53et dans toutes les diverses activités.
44:55Je n'ai pas doute que la route est toute tracée pour vous.
44:57On se retrouve dans quelques instants sur Sud Radio.
44:59Merci le camarade Clément.
45:01Rendez-vous demain même heure, ce sera la dernière.
45:03Exactement. Midi, 13h toujours.
45:05Et on vous retrouvera également mon cher Jules
45:07dès la matinale demain évidemment dans les JO
45:09dans tous leurs états. Avec grand plaisir.
45:11On se retrouve dans quelques instants sur Sud Radio.

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