• il y a 4 mois

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00:00Émergence Doyo, Doyo, Émergence Doyo, Doyo, Émergence Doyo, Doyo.
00:12Soyez le bienvenu au journal d'émergence d'Abidjan.net.
00:16Il y a des gens qui parlent, ça passe des temps.
00:19Le ministre Kone Katina, qui est quitté, je ne sais pas si c'est au Mali,
00:24qui est venu en Côte d'Ivoire, parce qu'il a fait un voyage au Mali,
00:27et qui est venu, et ça, des gens trouvent un peu de supplication,
00:31parce qu'ici, en Côte d'Ivoire, les autorités veulent l'interpeller,
00:35pour dire ça, pour dire ça.
00:37Voyez-vous, c'est des bonnes gueules.
00:39Aujourd'hui, on connaît la position des autorités du Mali, du Burkina,
00:43avec la Côte d'Ivoire. On connaît bien la position.
00:46Alors, lorsque tu quittes ici, et puis tu as fréquenté des gens au Burkina, au Mali,
00:51et puis c'est les autorités qui te reçoivent,
00:54mais ici, ceux qui sont ici peuvent penser autrement.
00:57Est-ce qu'il n'est pas parti prendre des consignes, prendre des choses,
01:00pour venir déstabiliser le pays ?
01:02Il peut penser à ça.
01:04Mais si c'est vous-même qui êtes au pouvoir, vous allez penser comme ça.
01:07Quand la rébellion a démarré,
01:09tous ceux qui fréquentaient la rébellion
01:12étaient des personnels non-grattards, ici, dans le sud.
01:15On en a vu.
01:17Moi, j'ai été à Boaké, pendant la rébellion,
01:20j'ai été à Boaké, faire du spectacle.
01:22Quand je suis venu, on m'a interpellé.
01:24J'ai été interpellé et questionné.
01:26Et ça, c'est normal, parce que je viens d'une zone opposée.
01:29Et c'était ça.
01:31Et tous ceux qui étaient à Bigian,
01:33qui avaient des acquaintances,
01:35avec des éléments de force nouvelle des rebelles,
01:38ils étaient interpellés.
01:40Donc, c'est la même chose aussi,
01:42si ici, les autorités, comment dirais-je,
01:45interpellent des gens qui fréquentent le Burkina, le Mali,
01:49parce qu'ils sont en froid.
01:51Ce n'est pas quelqu'un de fréquenté,
01:53mais ce sont quand même fréquentés.
01:55En cause d'Ivoire, je vous dis sincèrement,
01:57on n'emprisonne pas les gens bêtement,
01:59là-bas, t'assois, t'es levé, tu dis,
02:01on te met en prison, on te met en prison.
02:03Non, ce n'est pas vrai.
02:05Tant que tu ne mets pas en mal la sécurité de l'État,
02:07la sécurité du pays,
02:09tu ne mets pas en mal la sécurité des Ivoiriens,
02:12eh bien, tu ne seras jamais interpellé,
02:14ni inquiété.
02:16Nous-mêmes, qui jouons par là,
02:18les gens qui parlent mal, nous, on est d'État,
02:20on ne nous interpelle pas.
02:22Tant qu'on n'a pas posé des actions qui puissent détruire le pays,
02:25détruire le pays, détruire le tissu social,
02:27et puis mettre en mal la sécurité,
02:29la sûreté de l'État,
02:31la sécurité des Ivoiriens,
02:33on ne dit rien du tout.
02:35On dit ce qu'on pense, on parle mal souvent,
02:37on critique à Ouattara comme on veut,
02:39tout, tout et tout, mais on est tranquille,
02:41parce que ce que nous disons sont des critiques,
02:43on ne met pas en mal la sécurité de l'État.
02:45Mais faites comme ça.
02:47On n'empêche pas quelqu'un d'être opposant,
02:49mais faisons l'opposition d'une manière,
02:51et ne pas détruisant le tissu social.
02:53Je vous dis, faisons de la politique,
02:55mais sachons faire la politique.
02:57On doit la faire autrement.
02:59À la prochaine.

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