• il y a 3 mois
L’épidémie de coqueluche se poursuit. La Direction générale de la santé a envoyé un nouveau message aux professionnels de santé ce mardi pour rappeler notamment l’importance de la vaccination pour protéger les nourrissons qui peuvent faire des formes graves. Et avec cette recrudescence les laboratoires s’organisent

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00:00Ce laboratoire, qui reçoit des prélèvements de l'Ouest parisien,
00:03s'est organisé depuis un mois pour analyser les cas suspects de coqueluche.
00:07Avant, on n'avait pas assez de demandes pour les faire nous-mêmes,
00:10et c'était envoyer à un laboratoire qu'on appelle sous-traitant.
00:13Et aujourd'hui, les sous-traitants sont débordés aussi,
00:16donc on a installé de le faire nous-mêmes et le nombre de demandes ne fait qu'augmenter.
00:20Selon Santé publique France, l'épidémie de coqueluche observée depuis le début de l'année
00:24s'est intensifiée ces derniers mois, avec un nombre de tests PCR
00:28multiplié par 35 entre janvier et juin, et un taux de positivité en forte hausse.
00:34L'année dernière, à la même période, on a eu 21 tests, et là on est passé à 2 000.
00:38La coqueluche, très contagieuse, revient par cycle tous les 3 à 5 ans,
00:42et peut toucher les adultes et les enfants.
00:44Dans notre réseau SES Médecins, on envoie à peu près 70 cas par jour.
00:50Tout le monde est en alerte pour essayer de prévenir la transmission de la coqueluche
00:54chez les bébés de moins de 6 mois, car il y a des formes graves.
00:5728 décès ont été rapportés depuis le début de l'année, dont 18 enfants de moins de 1 an.
01:02Pour protéger les nouveaux-nés, les autorités conseillent la vaccination des femmes enceintes
01:07et recommandent un rappel dans l'entourage du nourrisson si le dernier vaccin date de plus de 5 ans.
01:12Cela concerne aussi les professionnels de santé et de la petite enfance.

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