Face à l'incursion de l'armée ukrainienne à Koursk, des Russes sont contraints de fuir

  • il y a 2 semaines
Depuis plus d'une semaine, l'armée ukrainienne a lancé une incursion surprise en Russie. Dans la région de Koursk, des habitants ont été contraints de fuir. 
Transcript
00:00Les files d'attente ne cessent de s'allonger à Kursk.
00:03Des volontaires distribuent de l'aide alimentaire à des habitants souvent désemparés.
00:08Il n'y a pas de lumière, pas de connexion, pas d'eau, il n'y a rien.
00:12C'est comme si tout le monde s'était envolé vers une autre planète et que vous étiez seul.
00:16Des hélicoptères et des avions survolaient la cour et des obus volaient.
00:20Que pouvions-nous faire ? Nous avons tout laissé derrière nous.
00:24Depuis plus d'une semaine, l'armée ukrainienne a lancé son incursion en territoire ennemi.
00:29Une avancée surprise avec des résultats.
00:32Volodymyr Zelensky, quant à lui, se félicite de cette avancée en territoire russe.
00:36Nous avons prouvé une fois de plus que nous, Ukrainiens, sommes capables d'atteindre nos objectifs dans n'importe quelle situation,
00:43capables de défendre nos intérêts et notre indépendance.
00:47Côté russe, cette incursion surprise est vécue comme un choc.
00:51Les dernières fuites massives de populations pour combats à l'intérieur du pays datent de 1945 et la deuxième guerre de Tchétchénie.
00:58À la télévision d'État, les propagandistes du Kremlin déroulent le narratif de Vladimir Poutine.
01:04Les pays occidentaux essaient sincèrement de nous dire que nous n'y sommes pour rien.
01:09Nous n'avons pas donné d'accord concernant cette attaque.
01:11C'est évidemment un mensonge. Cette opération a été développée par les spécialistes de l'OTAN.
01:16Quand les forces ukrainiennes ont attaqué notre région de Kursk, les Jeux olympiques étaient toujours en cours.
01:22Nous n'avons pas entendu un seul appel au cessez-le-feu olympique.
01:26Macron est resté silencieux comme le premier ministre britannique. Personne n'a rien dit.
01:31Selon les officiels russes, plus de 120 000 personnes ont déjà fui la région de Kursk.

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