Gabriel Attal a adressé une lettre aux chefs de partis parlementaires, à l’exception du RN et de LFI, appelant à une coalition autour de six grands chantiers, parmi lesquels le rétablissement des comptes publics, la défense de la laïcité ou le pouvoir d’achat des Français
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00:00L'objectif c'est de sortir d'une situation de blocage qui me paraît installée depuis le second tour de l'élection législative.
00:08L'objectif c'est d'éviter une crise de régime, d'éviter un blocage de nos institutions et un blocage du fonctionnement de nos pouvoirs publics
00:16et de faire avec ce que nous avons, c'est-à-dire le choix des électrices et des électeurs à l'occasion du second tour de l'élection législative,
00:24à savoir pas de majorité claire pour pouvoir gouverner le pays.
00:28Donc il est urgent qu'il y ait une coalition de centre-droit-centre-gauche, des bonnes volontés ?
00:34Nous sommes assez clairs depuis longtemps avec Edouard Philippe.
00:37Nous disons que de la droite républicaine aux hommes et femmes de gauche se reconnaissant dans une certaine culture de gouvernement,
00:47il doit y avoir aujourd'hui des passerelles qui permettent d'éviter cette crise,
00:51cette crise qui pourrait de notre point de vue être particulièrement difficile pour la France dans les semaines et mois à venir.
00:58On ne peut pas se payer le luxe aujourd'hui d'une crise de régime au regard de la situation dans laquelle nous sommes,
01:03notamment au regard de la situation de nos finances publiques,
01:06puisque dans le courrier que nous avons envoyé à nos éventuels partenaires, nous en avons mention.
01:11Pardonnez-moi l'expression, M. Marc-André, vous êtes un peu gonflé quand même.
01:15Parce que que ce soit aux européennes, les Français ont envoyé un message politique, c'était le Rassemblement National.
01:20Ensuite, aux élections législatives au premier tour, ils ont renvoyé un autre message politique.
01:25Ensuite, il y a eu les calculs, les décistements pour dire tout sauf le RN.
01:29Mais ces 10 millions de voix et l'arc dont vous parlez, c'est-à-dire recréer le macronisme, les Français n'en veulent plus.
01:36Alors à quoi ça sert de vouloir le recréer contre la volonté des Français ?
01:39Je pense qu'on a été assez clair, on n'est pas du tout dans une démarche qui vise à recréer ce qui a été éteint par la dissolution.
01:47Aujourd'hui, nous nous adressons à des formations politiques par-delà ce qu'a constitué le bloc central
01:53qui était l'ancienne majorité entre 2022 et 2024 et même depuis 2017.
01:59Au contraire, nous proposons un pacte de responsabilité, nous proposons un pacte de stabilité autour d'idées-forces
02:07où nous disons ce que nous voulons faire, surtout ce que nous ne voulons pas faire.
02:12Et pour ce qui concerne les forces que nous n'avons pas contactées, c'est aussi dans le lourafil de ce que nous disons depuis très longtemps.
02:19Nous ne voulons pas travailler avec les extrêmes et aujourd'hui nous considérons que le RN et la FI sont classés dans les extrêmes avec lesquels une entente ne peut pas être possible.