• il y a 2 mois
L'avocate, Sarah Saldmann, sur l'ambiance à porte de la Chapelle et dans Paris à la suite des JO : «On fait le point dans trois semaines, ça va être l'enfer»

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Transcription
00:00Pourquoi on ne le fait pas pour les Parisiens au quotidien ?
00:02Porte de la Chapelle, vous avez des riverains,
00:03on en avait parlé sur ce plateau, qui souffrent au quotidien
00:06d'avoir des migrants sous détente, qui fument du crack,
00:08ou qui sniffent du crack, je ne sais pas, toute la journée.
00:11Et là, on a dit que comme nous avons des invités,
00:12on va les enlever.
00:13Mais pourquoi on ne fait pas ça pour les habitants à l'année ?
00:15C'est ça qui me révolte et qui me choque.
00:17Vous avez des habitants qui payent un loyer
00:19ou qui remboursent un crédit, qui ne peuvent pas vivre sereinement,
00:21qui ne peuvent pas jouir de leur liberté d'aller et venir,
00:23et on leur dit que c'était que pendant le Légio
00:25que ça va bien se passer.
00:26Les migrants, si on ne les loge pas ailleurs,
00:27évidemment qu'ils vont revenir.
00:28Beaucoup d'entre eux ont été relogés d'ailleurs en province.
00:31Oui, mais ils vont revenir, parce qu'est-ce qu'on les reloge à vie ?
00:33Non, on les reloge temporairement.
00:35Non, parce qu'au bout d'un moment, ils sont libérés,
00:36ou en tout cas, on les laisse, bien sûr.
00:37Mais ils n'étaient pas en prison.
00:38Non, quand je dis libérés, bien sûr,
00:39c'est qu'ils sont relogés en province,
00:41que parfois, forcément, ils doivent quitter ces logements,
00:42et beaucoup d'entre eux reviennent, effectivement, sur Paris.
00:45Donc en fait, quel sentiment ça donne aux Parisiens ?
00:46Ça donne le sentiment d'être des habitants de seconde zone
00:49qu'on ne respecte pas, et c'est le cas,
00:51puisqu'ils vont se retrouver avec plein de migrants
00:54qui se livrent à des actes d'atteinte aux biens et aux personnes
00:57qui les empêchent de vivre, qui font du bruit,
00:58qui fument du krach, c'est invivable.
01:00Vous parlez du cas de Porte de la Chapelle à Paris.
01:02Oui, parce que Mme Hidalgo s'est félicitée en disant...
01:04C'est effectivement un cas de...
01:05Je ne sais plus ce qu'elle a dit, c'était un formidable point,
01:07je ne sais plus quel terme elle employait,
01:08mais comme quoi, c'était formidable.
01:09Comment ?
01:11Il faisait bon vivre.
01:12Qu'elle aille y vivre.
01:13Je veux dire, il y a un moment, vous voyez,
01:15moi, on fait le point d'aller dans trois semaines,
01:18ça va être l'enfer.

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