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Face à la consommation de drogues, «les migrants sont livrés à eux-mêmes» selon l'avocate Sarah Saldmann. Elle pointe du doigt les lacunes de l'Etat face à ces situations d'addiction.

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Transcription
00:00Après, c'est une question de volonté politique et même de façon plus globale.
00:03L'immigration a aussi, ce n'est pas du tout la seule chose,
00:05mais a aussi un rôle à jouer.
00:07Quand vous regardez Place de la Chapelle, même si selon madame Hidalgo,
00:10en ce moment, c'est un havre de paix.
00:12Vous avez des personnes, des migrants qui sont là et qui fument,
00:16qui consomment, je ne sais pas si on fume, on sniffe le crack,
00:17mais qui consomment du crack, qui n'ont rien à faire.
00:20Ils n'ont pas, ils ne sont pas là parce qu'ils, comment dire,
00:22ils ne sont pas là, ils ne viennent pas pour tout casser.
00:24Mais dans les faits, ils sont livrés à eux-mêmes.
00:27C'est ça, la réalité des choses.
00:28Et ils consomment du crack, ils deviennent complètement accros.
00:31Et des psychiatres vous expliquent qu'une fois que vous êtes tombé dedans,
00:33c'est très difficile d'en sortir.
00:34Donc, on a aussi, de ce point de vue là, en addictologie,
00:37on a aussi certaines lacunes d'après les psychiatres.
00:39Il y a aussi quelque chose de prévention.
00:41Vous avez des personnes et ce n'est pas forcément des délinquants.
00:43Vous avez des personnes en soirée qui consomment de la coke,
00:45qui se disent qu'ils n'ont pas le discernement.
00:47Ça touche toutes les classes sociales.
00:49Disons que je pense que dans les classes favorisées,
00:50on fume ou sniffe plus de la coke que du shit, je pense.
00:54Mais néanmoins, ça détruit les neurones.
00:56Et je ne sais pas comment les gens ne font pas ce travail de prévention
01:00auprès de leurs enfants en leur disant de ne jamais toucher à ça,
01:02comme la cigarette, comme autre chose.

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