La rédaction de Matériel Agricole, accompagnée du regard d'expert de Julien Hérault, a convié, au printemps 2024, neuf constructeurs de semoirs monograines « rapides » pour tester la précision d’implantation de leurs machines dans les mêmes conditions. Les promesses sont-elles tenues ? Lequel est le plus précis, et à quelle vitesse ? C’est l’heure du match !
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00:30Bienvenue sur Matériel Agricole, on est aujourd'hui dans les Deux-Sèvres où on a invité l'intégralité
00:42des constructeurs de semoirs monograines du marché.
00:44Comme vous voyez, je suis très bien entouré, il y a beaucoup de semoirs, neuf au total.
00:49L'objectif c'est un peu, avec l'arrivée et l'invasion du marché des semoirs dites
00:53rapides, de tester leur performance.
00:55Le but c'est un petit peu de voir si les promesses sont tenues et qui tirent le mieux
00:59son épingle du jeu.
01:00Vous êtes actuellement sur la vidéo principale où on vous présente l'essai, je vais avoir
01:04Julien qui est conseiller machinisme indépendant qui va réaliser le protocole pour avoir des
01:09résultats les plus fiables possibles.
01:11Ensuite on vous fera une vidéo individuelle pour chaque semoir où on découvrira un petit
01:15peu leur particularité et ce qu'ils font d'eux des pièces uniques sur le marché.
01:18Il y en a vraiment pour tous les goûts.
01:19Le protocole pour cet essai comparatif ça a été de juger les semoirs sur leur précision
01:26de placement des graines, donc leur respect de la densité préconisée, leur régularité
01:30de profondeur de semis et la régularité également d'espacement entre graines pour
01:35juger de la précision de semis au global.
01:37Les consignes qui ont été données aux constructeurs, ça a été une densité de semis de 80 000
01:42grains par hectare, la profondeur de semis a été visée à 3 cm de profondeur avec
01:48un apport de fertilisation localisée en microgranulés à 25 kg par hectare.
01:52La parcelle sur laquelle nous nous trouvons où ont lieu les essais, c'était un couvert
01:57à valorisation en méthanisation qui a été encilé fin avril, retravaillé avec un cultivateur
02:01profond autour d'une vingtaine de centimètres qui a été repris ensuite pour la préparation
02:05du lit de semences à la herse rotative et donc le contexte est assez perturbant pour
02:10garantir la précision puisqu'on est en présence de beaucoup de résidus végétaux
02:13et beaucoup de densité racinaire qui perturbe parfois et souvent l'évolution des éléments
02:18semeurs.
02:19Les semeurs vont semer à trois vitesses, une dite lente pour correspondre aux agriculteurs
02:24qui ont des parcelles difficiles, donc ce sera 6 km heure, ensuite ils vont semer à
02:29une vitesse dite intermédiaire de 11 km heure, là c'est un peu l'utilisation générale
02:34principale qui en est faite, et ensuite les constructeurs auront le champ libre pour décider
02:39de leur dernière vitesse.
02:40L'intérêt de comparer les semeurs et les nouveaux semeurs monograines dans ces conditions-là,
02:46c'est de pousser un peu plus les conditions, on est dans des conditions un peu plus limitantes
02:50que de la préparation labourée par exemple où le lit de semences est totalement dégagé,
02:54ça permet de voir si les constructeurs arrivent à respecter les consignes de base à des
02:58vitesses conventionnelles sur du respect de densité, du respect de répartition entre
03:01graines et de précision entre graines, et ça permet aussi de les challenger sur des
03:04vitesses d'évolution, là où le discours souvent est sur des vitesses d'évolution
03:08plus rapides, au-delà de 12 km heure, les constructeurs ont joué pour certains le jeu
03:12de faire monter les vitesses de semis pour pouvoir juger du maintien de la qualité
03:16des vitesses de semis à ces vitesses-là.