Le département de la Seine-Saint-Denis hérite d'équipements majeurs après ces Jeux de Paris.
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00:00S'agissant de la Seine-Saint-Denis, plus particulièrement, c'est à la fois un héritage matériel immense, à la fois plusieurs milliers de logements,
00:087 piscines, 11 gymnases et parcs sportifs, des ponts, des passerelles sur l'autoroute, sur la Seine, pour recoudre des quartiers.
00:15C'est l'enfouissement de lignes en tension, des murs anti-bruit, 13 hectares d'espace vert supplémentaire dans le parc départemental Georges Valbon à la Courneuve.
00:24C'est aussi, bien sûr, cet héritage immatériel, la pratique sportive, des initiatives culturelles également, notamment autour de l'Olympiade culturelle.
00:34Il y a plus d'inscriptions, par exemple, pour les jeunes au sport ?
00:36C'est un peu tôt pour le dire, mais en tout cas, je n'ai aucun doute que dans les premiers jours de la rentrée, au moment où les réinscriptions dans les clubs, à l'école, tout ça va se faire, il va y avoir une augmentation.
00:46Et d'ailleurs, c'est un des enjeux, parce que quand le Cojo mettra fin à son activité, il faudra qu'aux côtés des collectivités locales, l'État prenne le relais pour répondre à cette ferveur, à cet engouement,
01:01pour des programmes sportifs, y compris pour continuer le rattrapage en matière d'équipement en Seine-Saint-Denis, comme partout dans le pays.
01:08Est-ce qu'il a fallu attendre les Jeux olympiques pour effectuer ce rattrapage d'infrastructures dans un département, le Vaud, qui est l'un des plus pauvres de la métropole ?
01:15En tout cas, ça a été un accélérateur évident de ce rattrapage, mais il n'est pas achevé.
01:20Et donc, les batailles que nous avons menées pendant les Jeux pour qu'il y ait un héritage matériel dans notre département, on entend bien le poursuivre pour, justement, continuer ce développement de la pratique sportive.