Rym et son fils Aydan habitent juste en face du village olympique à Saint-Denis, où résident tous les athlètes qui participent à l'événement sportif. Une aubaine pour ces habitants, qui en profitent un maximum.
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00:00Sérieux ? Il est passé quand Nadal ?
00:02Mais on est là depuis tout à l'heure, on ne l'a pas vu !
00:04Je m'appelle Rime, avec mon fils Aidan on est là tous les jours
00:08parce qu'on a la chance de pouvoir habiter juste en face du village des athlètes.
00:21Donc on a essayé avec mon fils de faire une banderole avec les moyens du bord
00:25qu'on a mise tout le long ici.
00:28Il y a malheureusement pris la pluie et tout, sur laquelle il y avait écrit « Welcome Olympic teams ».
00:32Non, regarde, le monsieur sur son…
00:34Rwanda !
00:35Rwanda ! Welcome Rwanda ! Welcome to France !
00:40Voir toutes ces délégations, tous ces athlètes venus du monde entier,
00:43il y a même des pays où des fois on est obligé d'aller chercher sur une carte
00:47pour se rappeler ou tout simplement trouver où c'est.
00:50Et puis c'est d'être en premier plan, je veux dire c'est juste magique.
00:53Il y a une énergie incroyable qui se dégage de ça,
00:56il y a de l'émotion, beaucoup.
00:59Et puis tout simplement la chance qu'on a de les avoir.
01:03Et jusqu'à présent vous avez vu beaucoup de pays ?
01:05Oh oui !
01:06Hello USA ! Welcome ! Welcome ! Welcome !
01:10Des pays extrêmement connus bien évidemment,
01:12donc la Chine, les Etats-Unis, le Japon, la Corée, la France bien sûr.
01:16Allez la France ! Allez la France ! Vive la France !
01:21Et des pays mais beaucoup plus petits, on a vu le Tuvalu,
01:24l'Ouzbékistan, le Kazakhstan.
01:26Welcome to France ! Welcome ! Welcome !
01:30T-shirt style Verdo je dirais.
01:32C'est quel pays ça mon cœur ?
01:34T'arrives à voir le drapeau ? Regarde sur la manche.
01:37Royaume-Uni.
01:38Royaume-Uni ? No Great Britain.
01:40T'es quand même sacrément bien équipée pour voir les athlètes arriver.
01:43Pourquoi c'était important pour toi de les voir arriver ?
01:45Peut-être qu'ils seront médaille d'or un jour ou l'autre,
01:47au moins je l'aurai vu une fois dans ma vie.
01:49On a vu passer l'incroyable Simon Bell.
01:53Elle est arrivée hier, la folie.
01:55Elle nous a quand même fait coucou, c'est cool.
01:57Je crois qu'en vrai c'est ukrainien.
01:58Français.
01:59Attends, tu les avais pas vues ?
02:01Oui, on les a vues hier.
02:03Oui mais t'étais là à la maison, fallait être là.
02:05Moi je fais la groupie toute la journée.
02:07J'ai Jérémy qui me demande si j'arrive à les voir.
02:10Jérémy c'était un bénévole qui fait la groupie comme nous toute la journée.
02:14Moi je suis là, lui il est en bas.
02:16Il y a vraiment un côté social qui est très sympa
02:18parce qu'on se retrouve un peu tous,
02:20on se donne des infos,
02:21alors il y en a un qui sait un truc,
02:22il y en a un autre qui sait un truc,
02:23il y en a un autre qui est un cousin
02:24qui est vigile à l'intérieur du village,
02:26il y en a un autre qui connaît un autre,
02:27qui connaît un autre, qui connaît...
02:28Donc il y a aussi toute cette partie-là vraiment humaine.
02:31Jérémy, il y a deux jours, je le connaissais absolument pas.
02:34Pendant toute la période de travaux qui a précédé ce moment,
02:36c'était pas trop compliqué pour vous ?
02:37Si.
02:38Si.
02:39Voilà, soyons honnêtes,
02:40pendant cinq ans, on a dégusté.
02:42Ce qu'il faut savoir,
02:43c'est que le village des Insectes n'existait absolument pas.
02:45Donc c'est quelque chose qui est sorti de terre depuis cinq ans.
02:49Donc il y a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de nuisances,
02:52beaucoup de pollution,
02:53beaucoup de nuisances sonores.
02:54Ça ne s'arrêtait pas.
02:55Il y a des nuits où on n'a pas super bien dormi,
02:57je vous l'avoue,
02:58entre le marteau-piqueur, les gros engins, etc.
03:01Donc oui, on ne va pas dire que tout a été rose,
03:04tout a été super.
03:05Mais au final, ça en valait la peine.
03:07Oui, largement.
03:08Personnellement, oui.
03:09Aujourd'hui, on est au centre du monde,
03:10vous ne vous rendez pas compte.
03:11Et c'est magique ce qu'on est en train de vivre.
03:13Je crois qu'il faut qu'on prenne l'ampleur de ça aussi.
03:15On n'est plus à Saint-Denis, on n'est plus en France,
03:17on est mondial.