Réalisé par le groupe bancaire, ce documentaire plonge les spectateurs au cœur de l'aventure olympique et paralympique de Paris 2024 vécue par ses entreprises et le collectif d’athlètes soutenus.
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SportTranscription
00:00Je me lève le matin en pensant aux Jeux de Paris.
00:02Ça va être fort, ça va être magique.
00:04Il va y avoir une énergie de fou.
00:06Je sais d'où je viens et je sais comment j'ai fait pour y arriver.
00:13Un, deux, trois.
00:30Allez, les Jeux !
00:31Allez, les Jeux !
00:32Allez, les Jeux !
00:33Allez, les Jeux !
00:34Allez, les Jeux !
00:35Allez, les Jeux !
00:38Les Jeux ont changé ma vie.
00:42Ce rêve, cette obsession
00:44de faire partie de ce cercle privilégié, réservé,
00:47des athlètes qui atteignent le plus haut niveau
00:50pour se qualifier aux Jeux olympiques
00:52et peut-être même les gagner.
00:54Comment est-ce que j'arrive à progresser ?
00:56Comment est-ce que j'arrive à devenir le meilleur dans mon sport ?
00:59Comment est-ce que j'arrive à être meilleur chaque jour ?
01:03Nous avons souhaité soutenir près de 250 athlètes et parathlètes
01:08dans leur préparation des Jeux olympiques et paralympiques.
01:11Ça va au-delà d'un sponsoring.
01:13Tout le monde peut le faire.
01:15Ce que je décris là, c'est un engagement.
01:18Alors, bienvenue !
01:19Salut, Nicolas !
01:20Comment vas-tu ?
01:21Quel plaisir de te voir.
01:22Quel plus beau projet aujourd'hui
01:24que celui des Jeux olympiques et paralympiques.
01:26C'est l'un des plus beaux projets français
01:28de ces dernières années, de ces dernières décennies.
01:31Et Tony fait vivre au sport, à la France et au monde, un rêve.
01:36C'est un rêve qui a été réalisé
01:37par les Jeux olympiques et paralympiques.
01:39C'est un rêve qui a été réalisé par les Jeux olympiques et paralympiques.
01:43C'est un rêve qui a été réalisé par les Jeux olympiques et paralympiques.
01:46Un rêve formidable.
01:47Ah, que c'est beau !
01:49Notre terrain de jeu.
01:51Pour le groupe BPCE, pour toutes ces entreprises,
01:53il était évident pour nous,
01:54dont la mission est de rendre possibles les rêves de nos clients,
01:57de s'associer aux plus grands rêves français
01:59de ces dernières décennies.
02:00Le Relais de la Flamme, ça mobilise toutes les équipes.
02:03Le Relais de la Flamme, je trouve, pour nous, c'est hyper stratégique
02:07parce que... c'est le début des Jeux.
02:10On parle souvent de la magie des Jeux Olympiques et Paralympiques.
02:13Cette magie, on l'a ressentie à Athènes.
02:18Je l'ai ressentie au moment où Tony a accompagné la flamme sur le Bellem Caisse d'Épargne.
02:27C'est le grand départ de cette magnifique traversée.
02:30C'est quelque chose qu'on n'a jamais vécu.
02:32C'est quelque chose qu'on n'a jamais vécu.
02:34C'est quelque chose qu'on n'a jamais vécu.
02:36C'est quelque chose qu'on n'a jamais vécu.
02:38De cette magnifique traversée, c'est quelque part le grand départ de notre aventure.
02:42Ca y est c'est à notre tour.
02:44La flamme est dans les mains de la délégation française et c'est parti.
02:50On a été accueillis, sur le Bellem, par les 16 jeunes qui vont accompagner cette traversée pendant 12 jours.
02:5612 jours, 16 jeunes aux parcours chacun incroyables, pas toujours faciles, et qui
03:06sont retrouvés et réunis pour la magie des Jeux.
03:15Aujourd'hui, on est à Marseille, c'est ma ville, c'est là où j'ai grandi.
03:20Mon rêve, quand j'étais petit, c'était d'être footballeur et de jouer au stade
03:24de l'Eau de Rhum devant tout le peuple marseillais.
03:34Moi, je suis au collectif ArrivaVuDream, et dans ce collectif-là, on fait plusieurs
03:38projets, que ce soit des humanitaires, des projets sociaux.
03:41On aide un maximum de personnes qui en ont besoin.
03:45Je demande s'il y a le signe maintenant ou après ?
03:47Ça, normalement, c'est à la fin de ta période de stage.
03:49Ça, je le remplirai là.
03:51Mes amis, je suis une fierté parce que c'est moi qui ai été sélectionné pour
03:54accompagner la flamme des Jeux olympiques.
03:56Vas-y, ciao Samy.
03:57Ciao.
03:58Vas-y, ciao, ciao, rentre bien.
03:59Ciao.
04:00Aujourd'hui, là, mon rêve, c'est juste de vivre plein d'aventures et de voir le monde.
04:18Je me sens très excité à l'idée de rejoindre ma ville.
04:24On l'a fait, on l'a fait.
04:25Cette aventure, elle m'a apporté beaucoup de choses.
04:27Le respect, la rigueur, et des personnes que je n'oublierai jamais.
04:40Il y a un signe, il y a un signe !
04:54Marseille, l'arrivée de la flamme avec Le Beleb.
05:13On a vu l'engouement populaire, ce qui est un peu ce qu'on imagine pour les Jeux
05:17à venir.
05:20Le compte à rebours est commencé.
05:22Cet engouement, cette joie, ça fait plaisir à voir, ce sont des
05:24qu'on recherche.
05:33Notre rôle, c'est de faire vivre cette flamme partout dans nos territoires,
05:37qu'ils soient métropolitains ou ultramarins,
05:39à travers nos 65 villes-étapes,
05:42plus de 400 villes qui sont parcourues.
05:44Une ferveur merveilleuse et une émotion qui monte.
05:51J'ai toujours envie de repousser mes limites et d'aller plus loin.
05:54Mon rêve, ce serait de survoler ces Jeux.
05:56Ce serait de montrer que je les ai voulus,
05:59que je me suis entraînée pour et qu'en plus,
06:01je les ai gagnés avec brio.
06:03On verra.
06:09J'ai fait mes premiers bords en planche à voile
06:12quand j'étais toute petite, sur la plage de l'Almanach, avec mon père.
06:18J'ai fait mes premiers bords en planche à voile
06:20quand j'étais toute petite, sur la plage de l'Almanach, avec mon père.
06:25On a beau avoir fait tous les spots du monde,
06:27je suis toujours trop contente de revenir ici
06:29et c'est un spot qui est magique, qui est magnifique.
06:32C'est ça, mon attachement.
06:39Quand on fait du sport à haut niveau, notre but, c'est de gagner.
06:42On a tous l'esprit de compétition,
06:44peut-être les uns plus que les autres,
06:46mais moi, j'aime beaucoup voir les autres derrière.
06:49J'aime beaucoup être devant.
06:51Je veux être le meilleur, et pour être le meilleur,
06:54je sais ce qu'il faut faire, donc je le fais.
06:57Tout simplement.
07:05C'est quoi l'exercice ?
07:07C'est deux reps maximum de vitesse sur chaque pourcentage.
07:12On commence à 7h, on se lève à 6h du coup.
07:15Il faut être motivé pour venir à ce moment-là,
07:17mais je sais pourquoi je suis là
07:20et ce que je fais tous les jours.
07:23Let's go, une rep.
07:26Le rapport à la douleur et d'aller au bout de soi-même,
07:29je pense que c'est quelque chose qui s'acquiert et qui se travaille beaucoup.
07:33Allez, fort, fort, fort !
07:35OK, 897.
07:37Le but, c'est de ne pas se blesser
07:39et que ce corps-là progresse avec l'esprit,
07:42parce que l'un ne va pas sans l'autre.
07:50Ce n'est pas un milieu où il y a des chocs.
07:52Le fait qu'on soit en apesanteur, c'est vraiment smooth.
07:55Et quand on arrive à ressentir cette vitesse dans la glisse,
07:58c'est une sensation spéciale à décrire,
08:00mais en tout cas, moi, je l'adore.
08:05On fait un sport qui est tellement technique, physique.
08:09Il y a beaucoup de feeling aussi,
08:11le feeling de la glisse, le feeling avec notre matériel.
08:20La connexion avec les éléments, le vent, la mer,
08:23on évolue avec la nature,
08:25donc je pense que c'est des équations qui sont très complexes à la fin
08:28et qui fait que, moi, mon résultat, il ressort un peu plus gros
08:31que celui des autres.
08:39Daniela Moros, c'est une Américaine qui est six fois championne du monde
08:42et donc là, elle partait sur son septième titre.
08:46Je l'ai rencontrée il y a quatre ans
08:48et moi, j'ai commencé le kite foil
08:50et je lui ai dit, tu verras, dans trois ans,
08:52ce sera moi la championne du monde.
09:02Loriane Nolot continue de dominer les débats
09:04et elle vole littéralement sur l'eau.
09:10À 24 ans, elle s'affirme comme la grande patronne de la discipline.
09:15Et c'est fait !
09:16Loriane Nolot est la nouvelle championne du monde de kite foil.
09:21Ça m'a pas pris trois ans, ça m'a pris quatre ans
09:23mais c'est moi qui l'ai détrôné
09:25et c'est marrant parce que c'est une histoire qu'on se raconte encore
09:27en se disant, tu vois, je te l'avais dit
09:29que j'allais devenir championne du monde.
09:35Le moment tant attendu, la finale du 100 mètres papillon.
09:40Depuis tout petit, j'ai voulu faire ça
09:43et donc en fait, j'ai toujours poursuivi ce rêve.
09:48Quand il y a du monde et qu'il y a un peu de bruit,
09:50je me sens comme dans une arène,
09:52tu vois, à l'époque des gladiateurs.
09:55Il y a ce truc un peu sauvage.
10:08À la fin de la course, on commence forcément à craquer
10:10et c'est le dernier qui craque qui gagne
10:12et donc il faut à un moment donné s'encourager
10:14et aller au bout de soi-même.
10:35Je sais que j'ai fait partie des meilleurs sur le 100 mètres papillon
10:38que je suis le meilleur à ce moment-là
10:41et je sais qu'il va falloir être encore meilleur
10:43pour gagner au jeu.
10:56Je viens de Morteau où j'ai grandi.
10:58Je viens d'un petit club
11:00donc ça n'a jamais été facile
11:02parce qu'on me dit toujours, tu viens de Morteau.
11:04C'est toujours un peu dénigrant
11:06alors qu'en fait, je ne vois pas ce que ça change.
11:11C'est pour ça aussi que je me suis toujours battue
11:13parce que je n'ai jamais eu un parcours facile.
11:16On ne m'a jamais donné les choses comme ça
11:19et j'ai toujours dû me battre pour les avoir.
11:29Je suis dans le meilleur club de France.
11:31Je suis en équipe de France.
11:33J'ai gagné beaucoup de titres
11:35et je travaille encore au quotidien
11:37parce que c'est la première fois
11:39parce que même à 28 ans
11:41je sens que j'apprends encore tous les jours
11:43et ça, c'est un kiff
11:45et en fait, je n'ai pas du tout envie de m'arrêter là.
11:47J'ai encore faim de handball,
11:49j'ai encore faim de titres
11:51et j'espère que ça marchera
11:53pour les Jeux Olympiques.
11:58Ça m'est déjà arrivé de ressentir
12:00cette émotion de gagner
12:02les Jeux Olympiques à Paris.
12:09Ce sera la récompense
12:11de toutes les fois où j'ai voulu abandonner,
12:13toutes les fois où
12:15on avait passé par des moments difficiles,
12:17toutes les fois où on s'est dit
12:19non plus jamais je souffrirais.
12:21Pour toutes ces fois-là,
12:23je pense que c'est une grosse récompense
12:25et on se dit, ah ouais, le travail il a payé
12:27et je suis récompensée de n'avoir rien lâché.
12:29Allez, c'est parti.
12:31Un, deux, pense à les gainer les poignets.
12:33Trois, quatre, cinq.
12:36Dépasser ses limites,
12:38savoir sortir de sa zone de confort,
12:40au bout de certaines années
12:42on se dit, oh, c'est de plus en plus
12:44difficile de vouloir
12:46souffrir entre guillemets.
12:48Il faut montrer qu'on n'est pas des machines,
12:50on est des êtres humains.
12:52Et c'est vrai qu'ici,
12:54mentalement, il faut être vraiment blindé
12:56pour pouvoir tenir dans le temps.
12:58Ça va, ça le fait,
13:00on ne souffre pas.
13:02Plie les jambes et tu replies.
13:05C'est dur !
13:07Super, c'est parti.
13:09Encore un.
13:11Et ça revient.
13:13Dernier.
13:17Je ne peux plus.
13:19Oh la vache !
13:21Très jeune, j'ai eu un rythme de vie
13:23différent des gens de mon âge.
13:25Mais on va dire que c'est de la bonne souffrance.
13:27Je m'estime toujours chanceuse
13:29du chemin que j'ai pris
13:31parce que j'ai appris à me dépasser,
13:33ça m'a forgé un caractère très fort
13:35qui m'a aidé aussi
13:37dans ma vie personnelle
13:39à surmonter certaines épreuves.
13:43Aujourd'hui, si je suis la personne que je suis,
13:45c'est parce que je suis passée par ces étapes-là.
13:54On a eu énormément de candidatures
13:56pour porter cette superbe flamme.
13:58Plus de 55 000, c'est extraordinaire.
14:00Ça montre la ferveur,
14:02l'engagement, l'attachement au jeu,
14:04au sport en général, au territoire.
14:06On en a donc choisi 1100
14:08qui avaient tous une histoire propre à raconter,
14:10un impact positif sur son territoire
14:12et qui aujourd'hui sont
14:14porteurs de cette flamme à travers ce très beau relais.
14:20L'enthousiasme, ça reste dans les esprits
14:22et dans les mémoires.
14:24Il restera cette volonté de collectif
14:26au sein du groupe.
14:28Tout le monde doit se sentir concerné
14:30et être quasiment sportif
14:32derrière les vrais.
14:40Je me lève le matin
14:42en pensant aux Jeux de Paris
14:44et je me couche le soir en me disant
14:46« Ok, aujourd'hui j'ai bien travaillé, j'ai aucun regret.
14:48À demain pour de nouvelles aventures. »
15:00Ma carrière, au début,
15:02partait d'un rêve d'enfant,
15:04pas forcément dans le basket.
15:06Je me rappelle revoir les Jeux de 2008
15:08par exemple, où je me disais
15:10« Waouh, ça doit être cool d'être à leur place,
15:12à la place de ces sportifs. »
15:24Il y a le plaisir
15:26d'être à la place de ces jeunes
15:28Il y a le plaisir
15:30aussi et surtout d'être un sport collectif.
15:32Moi, c'est super important
15:34pour moi de partager
15:36ces émotions avec des coéquipières.
15:42Mes coéquipières,
15:44c'est ma deuxième famille.
15:46Je les vois plus que ma famille.
15:48Cette année, on est H24 ensemble,
15:50donc il faut bien s'entendre.
15:52Mais ça permet de créer des liens encore plus forts.
15:583-3 !
16:10La notion de plaisir,
16:12je la vois aussi au travers
16:14des émotions que je peux vivre
16:16avec mes coéquipières et mon staff.
16:22J'ai aimé ce sport collectif,
16:24les valeurs qu'il inculque.
16:28On est toutes différentes,
16:30on amène toutes un peu notre particularité
16:32et on arrive à avoir une homogénéité
16:34de malades.
16:36Il n'y a pas de jugement,
16:38il n'y a que de la bienveillance.
16:40On est toutes là pour s'écouter,
16:42pour avancer.
16:44On veut toutes aller vers le même objectif,
16:46ce qui fait que tout le monde
16:48a aussi son importance,
16:50tout simplement.
16:52Le fait de partager toutes ces émotions
16:54dans la victoire comme dans la défaite,
16:56ce sont des liens qui seront gravés à jamais
16:58et qu'on n'oubliera jamais.
17:04L'entrée en finale sur le terrain,
17:06je me souviens des émotions ressenties,
17:08des petits papillons que j'ai dans le ventre.
17:18C'est une finale d'un championnat du monde,
17:20c'est un truc de fou.
17:22Je rentre en mode, je veux défoncer tout le monde.
17:24Et il faut qu'on gagne.
17:54C'est inarrêtable dans cette finale française.
17:56Et Chloé Valentini !
18:02Dernier ballon pour 80,
18:04on va en rester là avec cette victoire.
18:06C'est fini, elles sont championnes du monde.
18:10Je me souviens de la fin,
18:12quand le buzzer retentit et qu'on gagne
18:14et qu'on saute toutes dans les bras.
18:16Je m'entraîne tous les jours pour vivre des moments comme ça
18:18et j'espère pouvoir les vivre cet été.
18:20On a été championnes du monde,
18:22j'ai été élue meilleure allière-gauche du mondial.
18:26Je suis satisfaite de mon mondial,
18:28mais avant tout de l'avoir gagné avec ces filles-là,
18:30parce que mine de rien,
18:32j'aime pas dire ce mot,
18:34mais c'est quand même des sacrifices.
18:36Et quand t'as la plus belle des médailles,
18:38tu sais pourquoi tu fais tout ça.
18:40Sans avoir un certain esprit d'équipe,
18:42on ne peut pas y arriver dans le sport de haut niveau.
18:56J'ai commencé l'escrime pour rejoindre mon meilleur pote
18:58qui en faisait à l'époque.
19:00Avoir une épée dans la main et d'essayer
19:02de mettre des touches à son adversaire,
19:04c'était quand même un peu difficile.
19:06C'est quand même un peu difficile.
19:08Et d'essayer de mettre des touches à son adversaire,
19:10c'était quelque chose qui était super marrant.
19:14L'escrime, c'est un super jeu.
19:26Moi, je m'éclate avec mes potes,
19:28et mes plus beaux titres, je les ai eus par équipe.
19:30De ne pas lâcher pour aider son copain
19:32qui est derrière, qui va prendre le relais,
19:34ou même de gagner ensemble.
19:36Je ne peux pas être performant, et ça, je le sais.
19:44J'ai appris que c'est un sport individuel
19:46qui se pratique par équipe.
19:54J'arrive sur la piste, je suis en mode
19:56allez vas-y, baston quoi qu'il arrive.
19:58Fais ton max, donne le meilleur, et on verra ce qui se passe.
20:06Elle est belle ! Elle est belle pour le français.
20:12On a tous été là, les uns pour les autres,
20:14et c'est hyper dur de gagner par équipe,
20:16parce qu'il faut être quand même tous juste,
20:18tout le long, et on est tout le temps sur un fil.
20:22Allez, une dernière touche, une dernière touche pour le titre.
20:24Oui !
20:26Oui Yannick !
20:28Quand mon coéquipier, Yannick Borel,
20:30met la dernière touche, et que je vois cette lumière s'allumer,
20:32et que là, je suis champion du monde,
20:34j'ai encore des frissons.
20:38L'équipe de France est championne du monde !
20:44Et d'y arriver tous ensemble,
20:46on a tous fait notre taf,
20:48ça met des étoiles.
20:50Ouais, franchement.
21:34On m'a offert l'immense chance
21:36de porter la flamme olympique
21:38lors des Jeux de Paris.
21:40Je suis chirurgienne, spécialisée
21:42dans la prise en charge des cancers du sein
21:44et la reconstruction mammaire,
21:46une reconstruction physique, mais aussi une reconstruction psychique,
21:48et c'est vrai que c'est des coups d'arrêt dans une vie,
21:50une maladie, une blessure pour un sportif,
21:52et le but après, c'est de
21:54progressivement
21:56retrouver goût à la vie, retrouver goût au sport,
21:58et se reconnaître.
22:04Mes patientes, je les embarque,
22:06je les emmène
22:08dans des défis sportifs,
22:10et ça a transformé la vie
22:12de ces femmes, parce qu'elles ont réalisé
22:14qu'elles étaient capables, alors qu'avant,
22:16elles ne se sentaient pas forcément à la hauteur
22:18de ces événements.
22:20Ça va améliorer la tolérance des traitements,
22:22ça améliore le moral des femmes,
22:24on sait que ça a un impact aussi sur la survie
22:26des femmes.
22:28Donc voilà, le sport a vraiment sa place
22:30à tout point de vue.
22:32J'ai toujours fait du sport
22:34depuis mon plus jeune âge,
22:36c'est viscéral pour moi ce besoin
22:38de faire du sport de façon régulière.
22:40Je suis même en période d'arrêt de sport
22:42sur une blessure sportive,
22:44et c'est très difficile pour moi.
22:46Tu crois que ça va aller ?
22:48Pour porter la flamme ?
22:50C'est vraiment un rêve d'enfant qui va se réaliser.
23:02Je m'appelle Zakia,
23:04j'ai 23 ans,
23:06je viens d'Afghanistan.
23:08Je veux participer aux Paralympiques de Paris.
23:10Zak, protection,
23:12on part sur un rond de 45 secondes,
23:14blocage.
23:16On y va dans 5,
23:183, 2, 1, go !
23:20J'ai tout de suite vu en elle
23:22qu'elle avait ce qu'il fallait
23:24pour un jour devenir une très grande championne
23:26de paratequando.
23:28Forcément, il fallait travailler sur d'autres points,
23:30notamment son manque de confiance,
23:32son manque d'esprit,
23:34son manque d'esprit,
23:36son manque d'esprit,
23:38son manque de poids,
23:40notamment son manque de confiance.
23:42Je suis 6 ans, 5 ans,
23:44je suis toujours dans la maison,
23:46parce que toi t'as un handicap,
23:48mais toi t'as honte,
23:50toi libre pour tous,
23:52mais je suis femme,
23:54et c'est ça qui tous les attaque sur moi.
23:56Mais toujours m'a poussé Zakia
23:58à aller pour l'école,
24:00aller pour l'espoir,
24:02aller pour tous.
24:08Dans le 15 août,
24:10c'est le jour noir pour tous les Afghans.
24:14C'est la date de l'homosexuelité de mon pays.
24:38Mais aujourd'hui,
24:40malheureusement pour tout le monde,
24:44c'est fini la vie.
25:08Elle a ce truc en elle
25:10qui fait qu'elle a envie de se battre
25:12pour ce qu'elle a laissé derrière.
25:16Je suis aujourd'hui ici,
25:18c'est pas vraiment pour ma vie.
25:20Je suis ici pour la million de femmes dans mon pays.
25:28Pour moi, ce handicap-là,
25:30aujourd'hui,
25:32il est clairement devenu ma force.
25:38Je suis issu d'une grossesse gémélaire
25:40avec un frère jumeau qui s'appelle Rémi.
25:42On est né grand prématuré,
25:445 mois et demi, 800 grammes,
25:46donc avec des complications
25:48très importantes pour moi à la naissance.
25:50J'ai dû être opéré
25:52successivement 5 fois,
25:54et le manque d'oxygène lié à ces opérations
25:56ont causé chez moi une tétraparésie,
25:58donc une parasite.
26:00J'ai dû être opéré
26:025 fois,
26:04et le manque d'oxygène lié à ces opérations
26:06ont causé chez moi une tétraparésie,
26:08donc une paralysie cérébrale
26:10qui me paralyse au niveau des 4 membres.
26:12Forcément, je pense que mon handicap
26:14m'a forgé un caractère
26:16du fait d'avoir déjà
26:18à se battre en permanence au niveau scolaire
26:20pour avoir une place
26:22dans un milieu ordinaire.
26:24Et puis maintenant, je dirais que ça fait entièrement partie de moi.
26:26Je dirais que j'ai une tétraparésie
26:28comme toi, tu portes des lunettes, par exemple.
26:30C'est-à-dire que ça me définit pas
26:32en tant que personne.
26:37C'est la finale du 100 m masculin
26:39catégorie T38.
26:41L'année dernière, à un mois des championnats du monde,
26:43j'ai la meilleure perf mondiale,
26:45donc j'arrive forcément au mondial avec un statut de favori.
26:47Au couloir numéro 1,
26:49finaliste des derniers Jeux Paralympiques
26:51vice-champion d'Europe en titre,
26:53représentant la France,
26:55Dimitri Djosviki !
27:07Cette finale est bel et bien
27:09lancée, super départ
27:11pour le Chinois Zhu Dening.
27:13Zhu Dening qui va s'envoler certainement vers le titre.
27:15Attention, attention, attention !
27:19Et puis, c'est pas ce qui doit se passer,
27:21j'échoue à un millième de seconde.
27:27C'est là qu'on voit qu'on n'est pas
27:29que des machines à courir.
27:31On a une tête, un corps, un esprit,
27:33et que si tout n'est pas aligné le jour J,
27:35c'est génial, mais ça ne te permet pas de gagner.
27:37Donc ça a été une grosse remise en question.
27:39Un gros travail mental
27:41sur le fait aussi que j'avais le droit d'échouer,
27:43je suis comme tout le monde en fait.
27:51Les gens y pensent même dans les petits moments du quotidien.
27:53Donc quand je fais des longs trajets, par exemple dans ma voiture,
27:55j'y pense, ça peut m'arriver,
27:57et parfois même j'essaie de m'imaginer
27:59de qu'est-ce que je fais si je gagne, qu'est-ce qui va se passer,
28:01comment je vais réagir, qui est-ce que je vais regarder dans les tribunes,
28:03mais pour autant je n'en fais pas tout un film
28:05parce qu'en fait la seule réalité qui compte,
28:07ce sera la réalité du 31 août pour moi,
28:09et pas une autre, pas celle que je me suis fait dans la tête,
28:11ce sera jour J.
28:13J'ai le droit de rêver, je me suis autorisé à rêver à cette médaille-là,
28:15et comme je me suis autorisé à rêver,
28:17ben j'en rêve.
28:33Je suis arrivée en Sofia
28:35pour la compétition de qualifiés paralympiques
28:37Paris 2024.
28:53Là elle joue sa qualification,
28:55et en fait là si elle se loupe, il n'y a pas de jeu.
28:57Je suis rentrée dans la salle
28:59avec plein de stress
29:01Je me suis vraiment ressentie,
29:03elle est très forte,
29:05j'ai peur pour le combat sur elle.
29:21J'ai commencé nulle,
29:23c'est pas vraiment Zakia dans ce tapis,
29:25c'est pas moi.
29:27Je la sens pas relâchée, je sens qu'elle se met des freins,
29:29elle est ancrée au sol,
29:31elle n'est pas en déplacement, pas en mouvement,
29:33il commence à y avoir quand même un gros creux
29:35au niveau des points.
29:37J'ai dit ok, je suis perdue, finie.
29:41À but de bon timing,
29:43elle a pris le time-out.
29:45Ce que je t'ai dit de ne pas faire, tu l'as fait.
29:47Je veux de l'attention, c'est elle qui doit t'attaquer.
29:49Maintenant je veux que tu sois un peu, c'est toi qui y vas.
29:51J'y vais, toujours avec des fausses actions là-dedans.
29:53Tu vas piquer, tu vas piquer,
29:55par contre dès que tu poses,
29:57c'est explosif.
29:59Faut que j'y aille.
30:03Là ça se voit pas.
30:05Il faut que tu te réveilles.
30:07Il faut que tu te réveilles.
30:09Tu l'as vu ou pas ?
30:11On y va.
30:13De la patience.
30:17Allez Zakia.
30:19Allez.
30:21Et là en fait je sens que
30:23ces phrases-là, ça lui met
30:25une sorte de petit gifle
30:27qui la réveille enfin.
30:29Allez Zakia, allez c'est pour toi.
30:31Ça c'est bien, ça c'est bien.
30:33Non, tu t'arrières.
30:35Allez, tu t'arrières.
30:37Tu vois qu'il doit partir.
30:39Oui, attends.
30:41Oui, attends.
30:45Ne t'endormes pas.
30:47Bouge.
30:49La seconde.
30:51La seconde.
30:53Oui.
30:55Allez, allez.
30:57Bouge.
30:59Allez.
31:01Oui.
31:03Oui.
31:05Oui.
31:07Oui.
31:09Oui.
31:11Oui.
31:13Oui.
31:15Oui.
31:17Oui.
31:19Oui.
31:21Yann !
31:32Oh, merci, Yann !
31:41Et puis, la qualification, elle l'a dans la poche.
31:44L'émotion à la fin est incroyable.
31:45Il y a plein de choses qui sont dans ma tête, dans mon cœur.
31:49Pour ma vie, pour ma famille, pour mon pays.
31:52Je suis triste, je suis très heureuse.
31:54Mais le dos se mélange.
32:19Pour moi, être porteur de la flamme, c'est un beau cadeau qui m'est tombé du ciel.
32:35Je suis énormément impliqué dans la vie associative, sportive et non-sportive.
32:40Et c'était une reconnaissance de mon implication dans le sport notamment.
32:45J'étais joueur de foot, comme beaucoup ont fait.
32:48Et à un moment donné, je me suis posé la question, le rôle d'entraîneur, d'éducateur.
32:52Je n'ai pas essayé de valider mes diplômes.
32:54J'ai senti que la fibre était là, était bien présente.
32:56Donc j'ai voulu continuer et je suis passé de l'autre côté de la barrière.
33:01Bonjour les enfants !
33:02Bonjour !
33:03Là, on va faire un petit jeu d'adresse.
33:05Virginie, je crois que vous êtes bien échauffée.
33:07Donc vous êtes prêts à commencer ?
33:08Oui.
33:09Vous n'avez pas froid ?
33:10Non.
33:11Voir évoluer nos jeunes, pousser et les faire évoluer,
33:14c'est une belle satisfaction au-delà des résultats.
33:16Essayez un peu plus fort.
33:20Chapeau !
33:21C'est bien !
33:22C'est transmettre ma passion, donner l'envie, susciter l'intérêt.
33:26Il y en a qui arrivent bien du premier coup !
33:28Pas forcément pour une carrière de footballeur professionnel,
33:31mais également qu'on leur donne envie de les faire évoluer dans un beau milieu,
33:35avec certaines valeurs.
33:36Les valeurs associatives, le respect notamment.
33:39La plus belle chose, les sourires des enfants,
33:41c'est vraiment un guet de motif aussi pour moi.
33:55Ce n'est pas juste un one-shot, c'est-à-dire qu'on ne s'arrêtera pas au JO,
33:58on souhaite accompagner au-delà.
34:00Je pense que c'est tout l'esprit de l'engagement que l'on souhaite porter.
34:10Plus de 5000 infrastructures ont déjà été rénovées à l'occasion des JO et Paralympiques.
34:15Nous-mêmes avons bâti sur tous les territoires plus de 100 terrains de basket.
34:20Autre exemple, le village olympique.
34:23Plusieurs entreprises du groupe BPC ont apporté un milliard d'euros en financement et en garantie.
34:28Nous permettons la réalisation de ce village olympique
34:30qui ensuite se transformera en habitation, en commerce de proximité.
34:40Mon père a joué un rôle très important.
34:42C'est lui qui m'a montré un peu la voie du sport.
34:45C'est lui qui m'a emmenée dans mon premier dojo.
34:48C'était un père bienveillant.
34:50Il a vu que j'avais du potentiel dans le sport,
34:52mais il ne m'a jamais mis de pression, il ne m'a jamais obligée à faire quoi que ce soit.
34:56Il était là, il m'a emmenée à tous mes entraînements,
34:58il était sur le banc, il ne disait trop rien,
35:00mais il observait sa fille, il était content.
35:03C'est vrai que quand on est petit, on ne s'en rend pas compte,
35:05mais avec le temps, on valorise ces choses-là, on se dit oui.
35:08Aujourd'hui, si j'en suis là, c'est parce que lui aussi, il a fait des sacrifices.
35:18En décembre 2008, il décède.
35:20Et c'est vrai que ça a été un coup dur pour moi,
35:22parce que je n'avais pas l'espoir qu'il décède.
35:24Je n'avais pas l'espoir qu'il décède.
35:26Je n'avais pas l'espoir qu'il décède.
35:28Je n'avais pas l'espoir qu'il décède.
35:30Et c'est vrai que ça a été un coup dur pour moi,
35:32parce que quand j'allais au judo, j'avais toujours mon père sur le banc.
35:35Donc ça a été très difficile.
35:37Je me suis écartée un peu des tatamis pendant un certain moment.
35:39Et puis je me suis dit, il n'aurait pas aimé ça.
35:44Il n'aurait pas aimé que je me laisse aller.
35:46Et c'est vrai que je me suis dit non, je vais continuer pour moi et pour lui, en sa mémoire.
35:49Aujourd'hui, c'est lui qui me donne beaucoup de force
35:51et qui m'aide aussi à atteindre mes objectifs.
36:01C'est un immense défi qui attend Amandine Puchard.
36:03Elle a fait la championne olympique et moins de 48 kg.
36:06Le matin de cette compétition, je me suis dit, aujourd'hui, personne ne me battra.
36:10J'ai mis tout en œuvre pour pouvoir gagner et ça va le faire.
36:14Si là-haut, on est une machine de guerre,
36:17pour moi, on est capable de détrôner tout le monde.
36:20Elle essaie de déstabiliser la numéro un.
36:22Et elle, avec ce mouvement, il n'est pas passé loin.
36:26Allez, allez, allez !
36:29Allez, Amandine !
36:33Oh, quel combat ! Quel combat ! Elle a réussi à s'en sortir.
36:37J'avais tellement cette confiance que ma finale a été super vite.
36:42Et j'ai remporté ce titre européen.
36:45Elle l'a fait, Amandine ! Championne d'Europe devant le public français !
36:50J'ai toujours un petit regard vers le haut parce que, mon papa,
36:52j'ai toujours l'impression qu'il n'est pas très loin.
36:54Tout ce que j'ai réussi aujourd'hui, c'est grâce à mon travail.
36:57Et c'est aussi beaucoup grâce à lui.
37:05À deux mois des Jeux Olympiques, les meilleurs esprimeurs du monde
37:07sont à Saint-Maur pour le traditionnel challenge monal.
37:10Début des qualifications aujourd'hui avec le champion du monde par équipe,
37:13Alex Fava, qui abat sa dernière carte pour se qualifier au JO.
37:18C'est la dernière épreuve sélective pour les Jeux,
37:21peut-être une des dernières épreuves à laquelle je vais participer.
37:24Mon père, il venait en Coupe du Monde chez les juniors,
37:26mais c'est la première Coupe du Monde à laquelle il assiste chez les grands.
37:31Je suis content que mon père soit là, que mon meilleur pote soit là.
37:34Et en plus, j'arrive dans la salle principale,
37:36où je suis le seul Français sur le plateau,
37:38et il y a 800 gamins en train de crier mon nom.
37:42J'avais envie de les rendre fiers, en fait.
37:44C'était ça l'objectif.
37:49Je me sentais vraiment bien dans mon esprime,
37:51je me sentais bien physiquement,
37:53je m'étais bien préparé pour cette compétition,
37:55et j'ai réussi à me recentrer.
37:56Donc, je gagne mes matchs, et tout allait vraiment bien,
37:58et j'ai commencé à sentir mon genou craquer,
38:00et au bout d'un moment, il s'est bloqué.
38:02C'était mal au pied gauche, là, ou pas ?
38:04Non.
38:05C'était mal au pied gauche ?
38:06Regarde, il n'y arrive pas derrière.
38:07Là, il est bloqué, mon genou, là.
38:09Là, il ne s'est pas bougé.
38:10Je vais affronter en élimination directe
38:12un Italien qui est champion du monde par équipe l'année dernière,
38:15qui est vice-champion olympique à Rio par équipe aussi.
38:21J'arrive sur la piste en me disant
38:23qu'il ne faut pas que je montre à l'adversaire que j'ai mal.
38:31Tu te finis sur une table d'opération, ça ne va pas être cool.
38:33Et en même temps, je me dis que c'est la dernière sélective pour les Jeux,
38:35c'est la dernière Coupe du Monde de ma carrière.
38:38Même si je finis à l'hôpital, ce n'est pas l'heure pour rien.
38:54Allez !
39:02Il y a cette tristesse qui arrive d'un coup
39:04parce que tu penses à ta carrière et elle est terminée aussi.
39:10Je n'irai pas rechercher une nouvelle Olympiade, j'ai 35 ans.
39:14J'ai déjà été champion du monde, médaille européen.
39:17C'est terminé, tout simplement.
39:24Le sport, ce n'est pas qu'une affaire de médailles,
39:26ce n'est pas qu'une affaire de réussite.
39:28Ce sont des projets avec souvent des succès, parfois des échecs.
39:32Ils ne seront pas tous retenus pour faire les Jeux,
39:35on veut les accompagner durablement.
39:37C'est ça notre engagement.
39:42J'ai envie que les gens voient que je m'amuse quand je kette.
39:46J'ai envie que les gens voient que je m'amuse quand je kette.
39:49J'ai envie que les gens voient que je m'amuse quand je kette
39:53et qu'ils retiennent ça.
40:03Ce qui me plaît, c'est de trouver un endroit,
40:05imaginer ce que tu peux faire dessus et réussir à le faire.
40:08J'adore ça.
40:20J'adore ça.
40:26Moi, ici, à Saubrique, dans les Landes,
40:29il ne va pas se passer grand-chose si tu restes bloqué ici.
40:33J'ai fait deux, trois parues dans des magues américains,
40:35notamment, tu vois, ça.
40:37C'est un spot un peu mythique,
40:39un truc qui n'avait jamais été fait dans un magazine légendaire à l'époque.
40:42Du coup, les gars de l'industrie ont décidé de m'inviter,
40:45de me donner une place au Pro Open à Londres.
40:47La Street League, c'était un peu le tour pro, le graal des compètes.
40:50Et cette compète, j'ai gagné.
40:52Tu l'as encore, ça ?
40:54C'est ouf.
40:55Et ça, c'est le truc qui a fait que j'ai gagné, quoi.
41:02C'est ouf que t'aies ça dans le tel.
41:11Mais sur le moment, tu ne penses pas,
41:13ah, c'est ma carrière qui joue.
41:15Il y a tes pieds, ta tête, toi, ton skate.
41:17Et à un moment, il y a tout qui s'aligne.
41:19Tout est droit, tout est vertical.
41:22Et ça y est, t'es dedans.
41:23La ligne, elle est dessinée, tu vois ce que t'as à faire.
41:25C'est là, c'est devant toi.
41:27Et tout au millimètre, tu le sens.
41:29Tu le sens passer, la vitesse, l'angle, le pop,
41:33la puissance que tu mets sur chaque figure, sur chaque moment.
41:36T'es hyper présent, c'est hyper lucide.
41:39Les JO, c'est faire partie de quelque chose qui est immense.
41:43Et en tant qu'être humain, je suis hyper heureux,
41:46hyper honoré d'y aller et de tout donner pour gagner.
42:09Ce collectif que vous constituez, vous êtes aujourd'hui une 450.
42:14Ces bénévoles sont animés d'un enthousiasme qui est assez incroyable.
42:17Ils sont très, très fiers.
42:19Ils vont participer aux Jeux Olympiques 2024 à Paris.
42:24C'est un souvenir qu'ils garderont pour toujours
42:26et que d'autres qui n'auront pas cette chance
42:28se diront dans des générations futures,
42:30ils ont bien eu de la chance en 2024.
42:34C'est une chance formidable parce que c'est une aventure humaine
42:38portée par le groupe depuis des années.
42:40Mais c'est une chance qu'il faut saisir
42:42pour aller jusqu'au bout de cet engagement.
42:44Il faut porter cet engagement.
42:49Je pense qu'il y aura un avant et un après
42:52Jeux Olympiques Paris 2024.
43:04Jeux Olympiques Paris 2024
43:16Voir la flamme partir de Brest, ça va être un événement magnifique.
43:19Et puis l'idée, elle est géniale de se dire
43:21on va rejoindre une autre partie du territoire,
43:23traverser l'Atlantique.
43:25Transporter la flamme olympique, c'est un vrai honneur
43:28et on est très fiers et ça va être magique.
43:33C'est parti !
44:03C'est les Jeux Olympiques.
44:05Qu'on soit français ou d'une autre nation,
44:07c'est un rêve de toute une vie.
44:10Tout le monde sera là pour encourager les Français.
44:15Ce qui se passe au jeu, on ne peut pas le comprendre
44:17tant qu'on ne l'a pas vécu.
44:22C'est les Jeux à Paris.
44:24C'est l'avenir de la France.
44:26C'est l'avenir de la France.
44:28C'est l'avenir de la France.
44:30C'est l'avenir de la France.
44:32C'est les Jeux à Paris devant tant de personnes.
44:41C'est un truc de fou.
44:47On est en train de vivre tous un moment unique.
44:51Profitez-en. Profitons tous de ce moment extraordinaire.
45:02C'est la France.