• il y a 4 mois
Les invités de L'Équipe du Soir livrent leurs sentiments et leurs émotions après l'incroyable cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 ce vendredi.

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00Cette émotion-là qui nous submerge tous, pour la qualifier, pour en dire France,
00:05vous diriez quoi de cette cérémonie ?
00:07Le sensationnel, le magique ?
00:09Une claque monumentale, c'est-à-dire que tous on s'attendait à ce que ce soit l'aspect nouveau,
00:13la parité, les péniches, on voulait en prendre plein les yeux Paris.
00:17Mais à ce niveau-là, on était à 50% de moi, je ne m'attendais pas à ça.
00:22L'explosion, les fumigènes, la danse, les toits, le French cancan,
00:25Céline Dion sur la tour Eiffel, il y a tellement de chapitres et de plateaux,
00:29on n'arrivera jamais à tout s'en souvenir.
00:31Je m'attendais à la moitié de ce que j'ai vécu ce soir.
00:33Vraiment, j'étais clouée sur mon canapé.
00:35Et surtout, pardon, mais une cérémonie d'ouverture.
00:37Alors moi, je n'en ai pas vécu au stade, mais toujours devant ma télé
00:40parce que je ne les rate pas, parce que c'est le coup d'envoi de ce qui fait peut-être de plus magique.
00:44Il y a quand même un aspect, une fois qu'on est content d'être devant,
00:46il y a un aspect un peu long la plupart du temps dans les cérémonies d'ouverture.
00:50On l'explique pour les gens qui vivent peut-être leur première cérémonie d'habitude.
00:53C'est dans un stade, tout le monde défile, etc.
00:57T'as deux temps, t'as le spectacle, le spectacle s'arrête,
01:00et puis démarre, on défile les athlètes.
01:02Et là, il y a eu une façon, une alchimie.
01:05Moi, je crois le mot Messaoud, pour moi, c'était le mot, je crois, retenu pour la qualifier,
01:09mais c'est révolutionnaire ce qu'on a vu.
01:11C'est quelque chose, c'est du jamais vu, c'est révolutionnaire.
01:13Et c'est ce que tu disais, bonne chance au suivant.
01:16Je pense que la vraie bande d'araignées.
01:17C'est L.A., mais bonne chance.
01:19Mais je ne sais pas si vous vous souvenez de la cérémonie d'ouverture d'Alberville en 92
01:23qui avait déjà été révolutionnaire dans son genre.
01:26C'était la première fois où il y avait vraiment justement un spectacle dansant
01:28et autant d'animation et c'était déjà une nouveauté.
01:31Et c'est la dernière fois qu'on a fait les Jeux en France.
01:33Je crois qu'on a fait la démonstration au monde et aux Français de qui on est, de qui nous sommes.
01:39Je crois qu'on a reconnecté les Français avec un peu de fierté
01:41qu'on avait peut-être perdu aussi le mois passé
01:44et que ça fait du bien de se sentir, comme tu le disais, faire société, appartenir,
01:50être sur le même bateau, si vous me passez l'expression.
01:52C'est là où c'est costaud.
01:54J'ai beaucoup envie d'en parler ce soir.
01:56Je vais lâcher la balle, il n'y a pas de souci.
02:01C'est-à-dire que ce soir, je reprends l'expression de Stéphane sur le génie français.
02:07D'habitude, il l'utilise pour un autre génie.
02:09Mais là, ce soir, c'est vraiment l'expression du génie français,
02:11mais j'ai trouvé sans arrogance.
02:14On a déjà vu des cérémonies d'ouverture, une espèce de démonstration de force.
02:21Avec 15 000 tambours, il y avait un truc comme ça.
02:26Et effectivement, ça sonne comme une démonstration de force.
02:29Ça peut être spectaculaire dans leur genre.
02:31Là, j'ai eu l'impression que c'était Paris, mais universel.
02:35C'est ça qui est fou.
02:36C'est-à-dire que même le plan de la Tour Eiffel, qui est profondément parisien,
02:39c'est-à-dire ce plan de fin qu'on voit,
02:41il est universel parce qu'il y a un rayonnement.
02:44Et Céline Dion, son interprétation était ça.
02:47C'est l'idée extraordinaire d'accrocher cette cérémonie à la Seine,
02:50avec ces bateaux, de ne pas les avoir...
02:52Au début, je me suis dit que c'était bizarre,
02:53ils auraient peut-être pu maquiller un peu les bateaux, les coloriser.
02:56Non, c'est les bateaux que tout touriste parisien,
02:59tout touriste qui vient à Paris, emprunte.
03:01Et finalement, la simplicité, c'est des fois la meilleure idée.
03:05Les images de Paris.
03:06Corentin Roland, l'un de nos envoyés spéciaux à Paris,
03:08qui raccompagne, vous le voyez, les spectateurs
03:11qui ont assisté à cette soirée unique.
03:13On retrouvera un petit peu plus tard Anne-Sophie Bernardi,
03:15qui a eu la chance d'assister à cette cérémonie.
03:17On pourra dire qu'elle y était.
03:18Elle pourra dire qu'elle y était, et elle témoignera dans quelques instants.
03:21Voilà, on rentre avec des images, des scènes
03:24dont on va se rappeler toute sa vie.
03:26C'est ça, la beauté de la soirée qu'on est en train de vivre ensemble.
03:29Romain, vous avez une photo à nous proposer.
03:32Oui, Stéphane.
03:33Pardon, monsieur, mais avant, on pouvait se dire
03:35« Ah, j'étais au stade, j'étais pas au stade ».
03:37Ce soir, évidemment, ça devait être formidable d'être sur place,
03:41mais je pense que justement,
03:42ce spectacle a été conçu aussi pour l'universel,
03:44qui a vraiment été pensé, pas pour les gens du stade,
03:47mais pour tous ceux qui étaient connectés à cette cérémonie.
03:50Nous, Français, on dit que c'est un milliard...
03:54Un milliard et demi, quasiment, on dit.
03:56Des spectateurs dans le monde qui ont apprécié ce moment-là.
03:59Et qui ont tous zappé sur la chaîne Équipe pour le débrief derrière.
04:01Attention.
04:02Vous imaginez, le monde, ça fait du monde au balcon.
04:05On en va alors.
04:06Oui, il va forcément y avoir des photos de légende ce soir,
04:08après tout ce qu'on a vécu.
04:09J'en ai une première à vous montrer.
04:10Regardez, elle a été publiée sur le compte X de l'équipe,
04:13il y a quelques instants.
04:14Regardez.
04:15Marie-José Pérec, en bas à gauche, et Teddy Ruenner,
04:17qui ont allumé la Vasque Olympique ensemble,
04:19dans ce ballon dirigeable qui s'est ensuite élevé
04:22au-dessus du parc des Tuileries, juste à côté du Louvre.
04:24C'était absolument somptueux.
04:26On montrera la preuve tout à l'heure,
04:28pour ceux qui ne nous font pas spécialement confiance,
04:30mais on peut le dire, bravo à Timothée Mémon.
04:32Pourquoi ?
04:33Hier.
04:34Il avait vu juste.
04:37Je t'avais un peu aidé.
04:38À partir du moment où France a amené cette notion
04:42de parité, ça m'est apparu comme une évidence
04:46de dire, ça va être Marie-Jo et Teddy Ruenner.
04:49Une fois encore, t'avais vu juste.

Recommandations