Actualités Hebdo avec Pr FUH CALISTUS GENTRY du 04 Aout 2024

  • il y a 2 mois

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00:00Générique
00:23Bonsoir.
00:25L'absentéisme dans l'administration atteint un niveau tel que cette semaine,
00:31le Premier ministre a piqué une colère homérique et instruit le gouvernement de muscler la discipline.
00:39Malgré ce courreau premier ministériel, en plein conseil de cabinet,
00:44beaucoup de Cameroonais font de la philosophie et brandissent à l'envie
00:49les dix arguments énoncés depuis l'Antiquité par Sextus Empiricus,
00:54un des bâtisseurs du scepticisme et qui consiste à suspendre son jugement.
01:00En mots simples, ils veulent voir pour croire selon la théologie de saint Thomas.
01:06En attendant, l'opinion nationale avait le regard rivé vers Paris, scène des Jeux Olympiques 2024,
01:14non pas tant pour les médailles d'or car les six athlètes camerounais de l'expédition,
01:20malgré tout le mérite et l'ambition qu'on leur reconnaît,
01:24incarnent surtout pour le Cameroun l'idéal olympique formulé par le baron de Coubertin,
01:32à savoir l'essentiel c'est de participer.
01:36L'attention était donc cristallisée autour d'un homme, Paul Biya, le chef d'élite,
01:41qui s'est distingué une fois de plus par une offensive diplomatique majeure,
01:46au travers d'un tête-à-tête avec son homologue français Emmanuel Macron à l'Élysée.
01:52Le président de la République s'est envolé pour la capitale française,
01:56laissant le pays dans l'effervescence de deux grands messes,
02:00le salon de l'action gouvernementale et le salon international de l'artisanat du Cameroun.
02:06Le deuxième événement fait le pari du numérique dans l'artisanat pour le développement,
02:12ce qui peut conduire le Cameroun à en faire un levain de sa politique industrielle,
02:17certains économistes prétendant que la production artisanale est une première phase de l'industrialisation.
02:25Dans cette perspective, le ministère des Mines, de l'Industrie et du Développement Technologique
02:30devrait considérer ce secteur comme un capital.
02:34Ce département ministériel s'est d'ailleurs illustré au Sago par un stand,
02:39un stand couru et une conférence sur l'impact des grands projets miniers sur la vie des citoyens.
02:46Quels sont ces projets et que peut en attendre le Camerounais des palais et des chaumières ?
02:53Réponse avec un homme qui est au ministère des Mines comme un poisson dans l'eau,
02:58pour au moins deux raisons.
03:00Il a été secrétaire d'État pendant 16 ans dans ce département ministériel
03:05et il est titulaire d'un doctorat d'État en exploration minière collationné par University of London.
03:12Cet homme c'est Foucalistus Gentry, ministre ad interim des Mines, de l'Industrie et du Développement Technologique
03:19et c'est l'invité de votre magazine Actualité Hebdo ce dimanche.
03:24Foucalistus Gentry, bonsoir et bienvenue.
03:27Bonsoir.
03:29Qu'est-ce que vous êtes allé faire au Sago, le salon de l'action gouvernementale ?
03:33Oui, merci. Pour nous c'était vraiment une opportunité de communiquer au Camerounais
03:41tout ce qu'on a prévu. Il y a beaucoup de défis à relever dans le secteur minier.
03:49Nous passons par trois orientations, l'information, la technologie
03:55et la réglementation par voie de l'isolation.
03:59Nous avons eu l'opportunité de communiquer sur sept grandes lignes
04:03en ce qui concerne les permis de recherche, la vente légale gravée par les sociétés.
04:11Nous avons eu l'opportunité d'assurer le Camerounais sur le développement des projets minières en cours de construction.
04:21Nous avons aussi saisi l'opportunité de communiquer sur le nouveau bloc minier
04:26qui est le centre des informations géologiques et minières pour tous les investisseurs les Camerounais.
04:33Nous avons eu l'opportunité de parler des comités qu'on a mis en place
04:37pour qu'il y ait une étude comparative des Camerounais parmi les autres pays africains
04:44à quel niveau on est, soit en termes de retombées sur le secteur minier, soit au niveau des potentiels,
04:52combien de mines, quel est le niveau d'artisanat des Camerounais vis-à-vis des autres pays.
04:58C'était vraiment une opportunité très rare et notre stand était à l'auteur pour l'état de l'île
05:08que le ministère des Mines se retrouve dans ce pays en ce moment.
05:11Avant cela, évidemment, c'était Cribi avec le Premier ministre qui est allé inaugurer une nouvelle usine de cimenterie.
05:20C'est un cap important dans notre dispositif industriel.
05:25Oui, bien sûr, la spécificité de ce projet, c'est une innovation technologique.
05:32Nous avons un projet où, pour la première fois au Cameroun et peut-être en Afrique,
05:39on va utiliser l'agile pour remplacer les clinkers à l'auteur de 40%.
05:46C'est à l'avantage de diminuer les ressources qu'on dépense pour importer les clinkers dans la politique de l'impôt-substitution.
05:59Mais aussi, nous avons eu à orienter, désormais, nous allons chercher ces agiles.
06:09Ces agiles se trouvent pour le moment à Cribi, mais le ministère des Mines va faire une cartographie des agiles qui se trouvent au Cameroun.
06:20Et désormais, nous avons davantage orienté l'industrie cimenterie vers ces technologies pour diminuer la quantité de clinkers consommés.
06:31Mais aussi, nous avons eu l'opportunité de faire une liaison.
06:38Avant cette visite, nous étions sur le terrain pour la préparation
06:45et pour aussi voir le niveau d'avancement des zones portées industrielles de Cribi.
06:52Et vous estimez qu'on est suffisamment avancé ?
06:55Avancé, mais on a eu une science technique avec l'Anticoco et Simpor avant cette inauguration,
07:03où les coques de cacao qui étaient jetées, nous avons fait une orientation à ce que ces coques soient mises à la disposition de Simpor.
07:15Et avec ça, on va diminuer l'impôt de charbon par 50%.
07:21Voilà comment nous voulons résonner avec l'industrie pour résoudre le problème,
07:27pour écouter l'industrie et faire liaison entre les différents secteurs de l'industrie.
07:32Dans ce projet pour nous, nous avons réduit la consommation de clinkers
07:37et nous avons réduit la consommation de charbon par les matériaux locaux.
07:44On reviendra sur l'industrie dans cet entretien.
07:49Dites-moi un peu, on entend beaucoup de choses qui sont vraies et fausses sur le potentiel minier du Cameroun.
07:57Pour vous qui êtes donc à la fois ministre et expert des questions minières, quel est ce potentiel aujourd'hui ?
08:04Le potentiel, comme je dis, est lié aussi à notre…
08:10Nous avons les unités géologiques majeures.
08:14Nous avons le craton de Congo, qu'on partage avec le Congo, le Gabon.
08:20Et ce craton, c'est là où se trouvent les fers, les cobras, les nickels et les autres choses qu'il y a quand même.
08:26On voit ça aussi au Congo, on voit ça aussi au Gabon.
08:29Mais de l'autre côté, à l'ouest, on a la ligne volcanique du Cameroun qui part de la Nobon et ça termine à Deux-Monts.
08:37C'est là où on a le bauxite, le pozzolane.
08:39Et récemment, on a, avec les études des précacems, les terras, les choses comme l'ithium et les autres métaux critiques
08:50que l'Union Européenne a fait l'objet des études très importantes.
08:57Alors, entre ces deux grandes unités, on a la zone mobile.
09:01C'est là où on a la titane, l'or qui va de l'est jusqu'au nord.
09:09Vous voyez la première mine d'or qu'on va avoir dans bientôt, et puis il se trouve au nord.
09:14Ça veut dire que ce scandale est réel.
09:19Bientôt, c'est combien de temps ?
09:21Bientôt, on a classifié ça comme un projet à moins de temps.
09:26Le 31 décembre 2022, lors de son adresse à la Nation, le président de la République, Paul Biya, a annoncé le démarrage de l'exploitation de trois grands projets miniers.
09:37Il s'agit du minérait de fer de Kribi-Lobé, du gisement de fer de Mbalam-Nabéba et du fer de Bipindi-Grand Zambie.
09:47Où en sommes-nous à ce jour avec ces grands projets ?
09:50Oui, de temps en temps, nous sommes sur le terrain pour voir que les travaux de construction sont en bonne voie.
09:59Je peux vous assurer que tous les équipements que vous avez vus, quand c'est arrivé pour Saint-Hostil,
10:05ont finalement passé des ports de Kribi pour atteindre les sites miniers.
10:11Et d'ici un mois, les restes des équipements vont arriver.
10:16Là, tout est complet. Mais si vous allez à Lobé, la mine est en pleine construction.
10:23Parlant de Grand Zambie, c'est la même chose.
10:26Vous voyez, il y a la route, cette Bretagne de 7 kilomètres qui est en cours de construction.
10:35Et sur la mine, proprement, il y a tous les aspects.
10:40L'unité de traitement de fer, l'infrastructure routière et le design de la mine.
10:47Toutes ces composantes sont en pleine construction.
10:52Parlant maintenant de Mbalam, je peux vous assurer que d'ici des mois,
10:58on va accueillir aux ports de Kribi presque 50 containers
11:04qui ont l'unité de conditionnement de fer.
11:13Je dis bien conditionnement parce que là, ce n'est pas le fer à traiter,
11:17parce que c'est naturellement enrichi.
11:19Et dès que ça arrive, il y a le montage et on va continuer à stocker.
11:25On va commencer à stocker le fer.
11:28Ce qui va séparer le fer de Kribi pour l'exportation, c'est le transport.
11:33Là, comme on a bien dit, on va commencer en attendant le rail par transport routier.
11:42Toutes ces dispositions sont prises et je peux vous assurer
11:46que notre ambition de voir le premier bateau de fer qui décrivait 2024 reste.
11:55On peut-il ajouter le projet d'exploitation du gisement de Boxy de Minimartab dans la région de la Damaoua ?
12:02Est-on également avancé de ce côté ?
12:05Avant de parler de Boxy de Minimartab, je peux juste ajouter
12:12qu'en dehors de ces trois projets de fer, comme vous le savez,
12:16il y a aussi le projet de Colomines, de l'or,
12:21qu'on a réorienté avec la technologie pour travailler dans le système avas-clos.
12:28L'exemple a été suivi par plusieurs autres structures à l'est.
12:33On compte, avec un calendrier bien défini, construire dix systèmes avas-clos.
12:41Et il y a aussi le projet d'Ngovayan, qui est une innovation en Afrique
12:47où le fer va être transporté par pipeline.
12:51Cela devient aussi un projet à court terme.
12:54Maintenant parlant de Boxy de Minimartab, j'ai le plaisir d'annoncer
13:00qu'on a eu l'accord du président de la République
13:05pour la signature de la Convention des projets de Boxy de Minimartab.
13:11Et je suis très sûr que cette semaine, on va passer à la signature de cette convention
13:17qui va enfin voir le développement de ces gisements
13:25dont les retombées économiques sont énormes.
13:30Avant de continuer, M. le ministre, je vous propose de prendre un élément d'actualité.
13:36Comme vous le savez, le chef de l'État, Paul Biya, se trouve en France
13:41à l'invitation du président français Emmanuel Macron
13:45mais également du président du Comité international olympique.
13:49Il a pris part à l'ouverture des Jeux olympiques à Paris sur la Seine
13:54mais a surtout eu un tête-à-tête avec son homologue français.
14:00Voici les détails et les précisions avec Yves Magmeudzou
14:04qui se trouve dans la suite du chef de l'État comme reporter à Paris.
14:12Une dizaine de minutes avant 13h, ici à Paris, ce vendredi 26 juillet 2024,
14:17le président de la République, Paul Biya, quitte ses appartements privés
14:21du Fort Sisonne-Georges V Hôtel pour prendre la direction de l'Élysée
14:25où l'attend déjà son homologue français Emmanuel Macron.
14:29Malgré un agenda fort chargé et un volume de sollicitations très élevé
14:33et fort compréhensible en ce jour d'ouverture officielle des Jeux olympiques Paris 2024,
14:38le président français a tenu à recevoir son homologue camerounais.
14:42C'est donc, logiquement, un tête-à-tête qui témoigne de l'excellente trajectoire actuelle
14:47de l'accès à l'Université de Paris et qui assurement sert de marqueur
14:51dans la relation entre les deux pays.
14:53Le tête-à-tête Biya Macron de ce 26 juillet 2026 a pour cadre
14:58l'un des salons de jardin de l'Élysée.
15:00Heureuse coïncidence, cette rencontre se tient deux années jour pour jour
15:05après l'audience entre les deux dirigeants à Yaoundé
15:08lors de la visite officielle du président Macron au Cameroun.
15:12À son arrivée à l'Élysée, le chef de l'État camerounais est accueilli
15:16par son homologue français à sa descente de voiture,
15:19preuve de toute l'amitié et de la grande estime qu'il lui porte.
15:23En effet, c'est un Emmanuel Macron très attentionné qui vient ce 26 juillet 2024
15:29à la rencontre du président camerounais.
15:31Dans le même temps, des honneurs singuliers lui seront rendus
15:35par un détachement français des dix éléments sabres clairs.
15:39Après avoir immortalisé ce moment unique devant les objectifs des caméras,
15:42les deux chefs d'État vont se retirer pour des entretiens à huis clos.
15:46Des entretiens qui vont durer un peu plus de 45 minutes.
15:50Il ne fait pas de doute que cette nouvelle rencontre entre les deux dirigeants
15:54après Lyon 2018, Yaoundé 2022 et Paris 2023 leur aura permis
16:00d'évaluer les différentes avancées depuis ces précédentes rencontres
16:04et d'évoquer d'autres questions plus spécifiques.
16:07Après avoir pris congé de son homologue français,
16:10le président Bia va regagner son hôtel de résidence
16:13qu'il va à nouveau quitter un peu plus tard dans l'après-midi
16:16pour prendre part cette fois en compagnie de la première dame Chantal Bia
16:20à une réception offerte par le président français
16:23à l'endroit de l'ensemble des dirigeants invités à ces Jeux de Paris
16:27avant de se rendre à la cérémonie solennelle d'ouverture.
16:30Pour revenir à la relation entre le Cameroun et la France,
16:33la fréquence des contacts entre les deux dirigeants
16:36et l'écoute bienveillante qui les entoure
16:39autorise à penser que celle-ci a encore de beaux jours devant elle.
16:45Votre réaction, monsieur le ministre, à la suite de cet élément,
16:48peut-être sur l'offensive diplomatique du chef de l'État ?
16:53Oui, c'est pour toujours démontrer le niveau très élevé de la diplomatie cameroonienne.
16:59Vous constatez que le président de la République a été reçu par le président français.
17:07C'est une position très privilégiée vis-à-vis des autres chefs de l'État qui étaient à cette cérémonie.
17:16Non seulement ça, mais le président, vous allez le voir,
17:22est entouré par le secrétaire général de l'UNO,
17:26le chancelier de l'Allemagne et beaucoup de personnalités mondiales.
17:32Ce qui montre beaucoup de gens qui vont tirer de l'expérience avérée de notre présent bien appréciée au monde.
17:43La quatrième Convention internationale des mines et expositions du Cameroun s'est tenue du 22 au 24 mai dernier
17:49sur le thème « Transition du potentiel géologique à la mise en production des gisements miniers
17:55comme moyen de renforcement de la croisade économique dans la sous-région ».
18:01Les Camerounais se posent une question tout à fait simple.
18:05Nous gagnons même quoi de l'exploitation de nos mines ?
18:09Pour relever le défi du secteur minier, on passe par l'information, par la technologie et par la réglementation.
18:18Nous avons, comme vous le savez, un nouveau code minier que le président a promulgué en 2024.
18:29Nous sommes peut-être en pauvre position en Afrique en termes de retombées minières.
18:37Et je peux vous parler du partage de production qui est une innovation sur le continent.
18:43Nous avons les taxes à la valeur, nous avons toute une liste que je ne peux pas tout élaborer ici.
18:53Partage entre qui et qui ?
18:55Le partage de production avant, vous le savez, c'était juste 10% que l'État avait dans les sociétés minières.
19:02Mais nous avons passé, avec ce code minier, à dire qu'en dehors de ces 10%, il y a ces pourcentages qui reviennent à l'État,
19:15avant d'entrer dans toutes les fiscalités et autres choses.
19:19Parce que beaucoup de sociétés ne payent pas ces dividendes.
19:22Si on a 10% dans une société, on ne peut pas orienter comment les dividendes vont être payés.
19:29Donc la législation actuelle exige, si je prends le cas de M'Balaam, l'État à 10% en plus.
19:38Si on prend 5% à M'Balaam, ça fait 15% que l'État va avoir avant de parler des dividendes.
19:47Ça revient directement dans les caisses de l'État.
19:50Donc il y a beaucoup de rythmes, il y a le contenu local, il y a beaucoup de choses.
19:54Il y a les emplois, il y a les 33% que les sociétés doivent payer normalement.
20:00Donc il y a beaucoup de choses.
20:02Je pense que si on va faire une évaluation sur le continent africain,
20:06le Cameroun est en position d'avoir orienté comment on peut profiter de certains milieux.
20:13La gestion des permis de recherche n'est pas toujours claire.
20:17Certains explorateurs passent rapidement de la recherche à l'exploitation sans faire de bruit.
20:24Est-ce que tout cela, c'est avec la bénédiction du ministère des Mines et peut-être même du ministre ?
20:31Ce sujet est très mal compris parce qu'il faut comprendre.
20:35Permettez-nous de comprendre.
20:37Un permis de recherche, c'est quoi ?
20:39Un permis de recherche, c'est quelque chose qui va permettre à une société de dire si on a telle ou telle chose ou non à tel ou tel endroit.
20:51Je peux vous dire qu'on peut même commencer à faire des recherches sans toucher le sol, par voie aérienne, par voie aéromagnétique.
21:03Normalement, les permis de recherche, c'est pour accroître l'investissement dans un pays.
21:10Aujourd'hui, au Cameroun, on a peut-être une centaine de permis, peut-être 100 permis.
21:15Mais écoutez, Botswana a 2400 permis.
21:19Namibie, 2500 permis.
21:23Le précaissement a mis en œuvre beaucoup d'anomalies.
21:28Les anomalies, c'est une indication qu'on peut avoir cette chose ici.
21:33Mais si ce n'est pas recherché avec les méthodes plus proches, ça reste une indication.
21:40Ça ne peut pas augmenter la connaissance de ce sort, ni les réserves, ni le potentiel d'un pays.
21:47Ça reste au niveau du potentiel.
21:49Si nous avons aujourd'hui le potentiel de faire, c'est parce que le Cameroun a pris la peine de s'associer avec les organisations internationales, PNUD, BRGM et tout,
22:01où il y a eu vraiment... mais ce n'était pas l'exploitation de fer.
22:06On a cherché. C'est ça qu'on présente aujourd'hui.
22:09Mais il ne faut pas confondre l'exploitation qui vient après le permis de recherche avec l'artisanat,
22:17qui est quelque chose qui se passe sans réglementation et tout.
22:27La loi nous permet d'excuser tout le monde qui pose des actes comme l'artisanat, l'exploitation semi-mécanisées, hors de permis de recherche.
22:40Ça devient un instrument pour régler le secteur.
22:45Et tout le monde qui n'observe pas les règles va avoir son permis retiré.
22:51Cette exploitation artisanale, comme vous dites, semble faire l'objet d'un laisser-aller.
22:58Tout le monde s'y engage à sa façon.
23:01Dans des zones même comme Boye, à l'est du pays, on retrouve des trous géants dans la forêt qui sont creusés par les explorateurs
23:13et qui sont abandonnés, exposant les populations aux accidents.
23:18Pourquoi l'exploration artisanale n'est pas encadrée? Pourquoi elle persiste?
23:25Il faut dire que même les pays comme le Botswana, le Ghana, la France du Sud, l'artisanat reste un problème pour les pays miniers.
23:35Chaque pays prend les mesures adéquates selon les circonstances pour adresser ce problème.
23:41Au Cameroun, nous avons pris, avec la bénédiction du président de la République, la loi maintenant bien définie.
23:49Il y a la tisanale pile, c'est-à-dire que les révérends de l'Est, de la Damaoua ou n'importe quelle autre région,
23:57ont le droit de chercher quelque chose pour se vivre.
24:01Ça, c'est la tisanale.
24:03Maintenant, on a différencié ça de semi-mécanisé, qui est ce qu'on voit partout.
24:09C'est ça qui fait ces grands trous dont vous parlez.
24:12Et nous avons maintenant une législation qui dit qu'on ne peut pas pratiquer le semi-mécanisé dans un permis de recherche.
24:20Voilà pourquoi on a cette tendance à limiter les zones endangées par le permis de recherche
24:27pour que la tisanale semi-mécanisée n'apparaisse pas dans ces zones.
24:31Donc, nous avons pris aussi la technologie pour réorienter cette situation.
24:37Ça veut dire que tout ce qui se passe comme semi-mécanisé doit être pratiqué dans un système à base clos.
24:45Ce système qu'on a inauguré le 1er acrété ne permet pas qu'on travaille dans les désordres qu'on voit aujourd'hui.
24:54Donc, la tisanale sans source structure va rester pour ces révérends qui vont utiliser les matières de base pour trouver quelque chose pour vivre.
25:05Et là, le ministère des Mines va les encadrer, comme le ministère de l'Agriculture peut donner les motopompes et les insecticides.
25:13Nous allons donner les petits outils à ces tisanales qui sont limités au niveau des marigots et autres pour justeur.
25:24Ils ne vont pas dégrader l'environnement.
25:26Donc voilà, la régulation et la technologie sont des moyens qu'on va utiliser pour réorienter et résoudre ces problèmes environnementaux
25:38et ce qui touche la vie de nos enfants dans les régions dont vous avez parlé.
25:42Parlez-nous un peu du cas de Batouri qui a fait l'objet de remonts ces derniers temps dans la presse.
25:48On vous accuse d'avoir délivré un permis à problème à un opérateur et d'avoir donc suscité la colère des populations.
25:58Est-ce que cela est fondé ?
26:00Oui, écoutez, je peux vous dire que le cas de Batouri est très particulier.
26:05Mais je peux vous dire que les villes de Foumbane, les villes de Gomezab, les villes d'Akonolinga,
26:13tous sont couvries par le permis de recherche qui existe depuis dix ans.
26:17Donc le permis de recherche, comme je l'ai dit au début, n'est pas un instrument qui donne à l'opérateur la permission d'exploiter.
26:27Le pays doit comprendre ce qu'il y a, où il y a quelles quantités.
26:33C'est l'inventaire d'un pays.
26:36Alors, le cas de Batouri est très particulier parce que la ville de Batouri est envahie.
26:41L'aéroport, il y a les artisanats partout.
26:46Il y a les institutions de l'État où les gens creusent.
26:50La seule chose, c'est d'utiliser un instrument administratif, selon la loi qui existe maintenant,
26:57pour protéger la ville de Batouri, dans un périmètre de 40 kilomètres, 41 kilomètres carrés, précisément.
27:04Donc, ce permis, ceux qui ont voulu utiliser ça pour une activité ont été piégés,
27:12parce qu'ils n'ont plus la possibilité d'exercer.
27:16Qui leur a délivré ce permis ?
27:19C'est délivré, bien sûr, par le ministère des Mines.
27:21Mais, comme je dis, c'est un instrument administratif.
27:26Et quand j'ai eu à entretenir avec les députés de l'Est, je les ai dit,
27:31si vous ne voulez pas, donnez-nous le nom.
27:34On peut même appeler ça « revérende Kaddeï ».
27:38On va mettre ce permis pour que vous gardiez.
27:41Mais l'essentiel, c'est que personne ne va exercer une activité sémimécanisée ou même artisanale dans ce permis.
27:50Le ministère des Mines n'a pas les moyens pour suivre et voir tout ce qui se passe.
27:58Donc, la seule chose, c'est de passer par une réglementation, par une législation,
28:04qui va laisser dans ce périmètre une activité qui va détruire les institutions étatiques,
28:12qui va préserver le patrimoine de ces régions,
28:16qui va protéger les sites culturels, les tombes des ancêtres.
28:22Ils sont protégés.
28:24Sans ça, il n'y a pas d'instrument légal actuellement qu'on peut dire « ne fais pas ceci à Baturi ».
28:32D'ailleurs, le permis normal de recherche, c'est 500 kilomètres carrés.
28:37Si vous allez voir, c'est un permis taillé à 41 kilomètres pour sécuriser la zone de Baturi, spécifiquement.
28:47Et je vous assure, dans les jours à venir, il y a les instruments, les décisions administratives
28:52qui vont faire sortir tout le monde qui est en train de créer des bazars dans ce périmètre.
28:59Parce qu'aujourd'hui, nous avons créé un instrument administratif qui nous permet de faire sortir tout le monde.
29:07Plus de 60 ans après l'indépendance, l'exploitation minière reste dominée par des compagnies étrangères.
29:14C'est parce que les Camerounais sont incompétents, ou alors le gouvernement veut simplement faire des affaires
29:21en toute discrétion avec les étrangers,
29:24qui accordent des faveurs en espèces et en nature à quelques gros bras de la République.
29:30Malheureusement, voilà pourquoi j'ai dit au début, il faut informer.
29:34Les Camerounais doivent être informés.
29:37Vous allez voir, nous avons donné 500 permis depuis il y a 10 ans.
29:44C'est les Camerounais qui ont ce permis.
29:47Parmi ces 500 permis, il y a pour l'or, je vais citer le cas,
29:53parce que beaucoup de Camerounais veulent prendre le permis seulement pour l'or.
29:57Parmi ces 500 permis, il y a un seul permis où il y a eu les travaux qu'on dit travaux de recherche dans le nom.
30:08Et qu'est-ce qu'on voit ? Ça devient la première mine.
30:11Et c'est quoi ? La mine de Bipémé.
30:14Je dis ceci, si les gens ne veulent pas coopérer, comprendre l'orientation des ministères des Mines,
30:22ce n'est pas normal que l'Est, qui est là depuis l'indépendance, là avant l'indépendance,
30:30n'ait pas une mine industrielle.
30:33Parce que tout le monde cherche, tous les Camerounais qui ont le permis,
30:37cherchent à faire le commerce avec le permis.
30:40Si on n'implique pas, je vais vous dire, en Afrique du Sud, au Ghana, à RDC,
30:47même partout, même en Grande-Bretagne, ce n'est pas la société locale qui développe le secteur,
30:56c'est une industrie globale, mondiale.
30:59Il y a les acteurs principaux, quand ils arrivent dans un pays,
31:02on sait que le pays est prêt pour démarrer.
31:05Je pense que les Camerounais ont montré en Afrique encore le dynamisme de notre secteur local.
31:16Première parmi les trois mines qui démarrent selon les orientations de présente République,
31:24on a Grand-Zambie, c'est à 100% par un Camerounais.
31:29On n'a pas de cas comme ça en Afrique.
31:32Donc, tout le monde a le droit de demander le permis de recherche avec les conditions données,
31:38mais on veut que les Camerounais prennent le permis de lithium,
31:43des autres substances qui ne restent pas seulement sous le permis de l'or pour creuser et détruire l'environnement.
31:50La ruée vers l'or.
31:51Alors, on les a donnés et vous allez voir, je vous dis, allez sur le site du ministère des Mines,
31:57vous allez voir que presque 70% des permis sont détenus par les Camerounais.
32:05Les peu qui sont détenus par l'étranger, c'est ça qui fait l'objet de la mine qu'on est en train de développer.
32:11Mais je veux signaler une chose.
32:13Nous avons une obligation de mettre les industries connexes,
32:17comme les laboratoires, comme les sociétés de sondage.
32:20C'est ça qui va permettre.
32:22Nous, c'est-à-dire qui ? L'État ?
32:24Nous, l'État, c'est le ministère des Mines, c'est tous les secteurs pour attirer les investisseurs avec ces secteurs connexes.
32:31Je vais citer le cas des pays comme le Ghana, où vous allez voir peut-être une quinzaine de laboratoires partout.
32:40Donc, si vous soupçonnez quelque chose, vous ramassez, jetez ça dans un laboratoire, dans un caravoute et vous avez un résultat.
32:47Là, comme Camerounais, vous pouvez faire appel à une société étrangère avec quelques données déjà.
32:54Mais qu'est-ce que nous allons faire ? On n'a pas une information.
32:58Même quand on va appeler quelqu'un, on n'a pas une idée de ce qu'on a avant d'appeler quelqu'un.
33:04Donc, nous sommes très fixés.
33:06Comme vous avez vu, l'autre jour, le président Legenda l'était au Cameroun.
33:11Nous l'avons convaincu qu'on a un laboratoire international renommé à Molumbo.
33:19Et nous sommes en train de travailler avec SGS et les autres sociétés qui sont dans l'attribution des laboratoires renommés internationalement
33:33pour que le Camerounais, les laboratoires et ces industries connaissent.
33:36C'est ça qui va permettre aux locaux de tirer le maximum de bénéfices dans les négociations qu'ils vont avoir avec les sociétés étrangères.
33:46Monsieur le ministre, dans cette affaire d'exploitation minière, les Autochtones sont régulièrement en larmes,
33:52notamment à l'Est, par exemple, où les populations se plaignent de ne rien avoir en retour.
33:59Qu'est-ce qui est prévu et qu'est-ce qui se fait pour préserver leurs intérêts ?
34:03Des choses. Si les populations se plaignent, c'est parce qu'il n'y a pas la mine.
34:09Parce que ce qui se passe là-bas, ce n'est pas la mine. Je vais continuer à répéter.
34:13C'est pourquoi il y a tous ces dollars.
34:16Eux-mêmes, ils demandent le permis, les autorisations.
34:19Ils vont chercher à négocier avec les étrangers qui vont exploiter dans les conditions non suivies.
34:28L'État ne gagne rien dans cette affaire de la Tissana.
34:31C'est pourquoi nous avons passé à migrer dans le système avas-clos,
34:36où on peut, soit les locaux, soit l'État, soit les actionnaires,
34:42chacun va avoir une idée de ce qui revient de cette exploitation.
34:48Mais néanmoins, l'exploitation minière proprement dite vient avec beaucoup de retombées pour les locaux.
34:56Il y a les taxes avalorables.
34:59Je prends le cas d'Ngoela, où il y a Mbalam.
35:02Mais, écoutez, le maire d'Ngoela, je lui ai dit, il faut qu'il envoie les gens en formation,
35:08parce que les taxes avalorables de 5% que cette commune va avoir,
35:13ils n'ont pas les ressources financières pour gérer de telles sommes.
35:17Quand la mine, ça veut dire la mine dans le nom de marge,
35:23les populations, et je vais vous dire, le code minier est très clair.
35:28C'est pour la commune, ce n'est pas pour le département.
35:32Ce n'est pas pour la région, c'est pour la commune.
35:35Donc, tout est prévu par la législation pour que si la mine, la mine et non pas la Tissana,
35:43demain, les populations, les communes concernées vont avoir les avantages.
35:50Et je dis toujours qu'ils n'ont pas encore la capacité des ressources humaines
35:56pour gérer les retombées qui vont arriver dans leur commune.
35:59Le 8 juillet dernier, vous avez signé un communiqué interdisant la vente des granulats
36:05issus des carrières d'intérêt public.
36:08Le communiqué était écrit en lettres majuscules du début à la fin, en sémiotiques.
36:14Cela veut dire que vous voulez passer un message fort.
36:17C'est lequel ? Empêcher les Camerounais de se battre pour avoir le pain quotidien ?
36:22Non, au contraire, nous voulons protéger l'industrie locale.
36:26Tous les grands carrières, les carrières publiques, le nom, c'est pour soutenir le projet.
36:38C'est-à-dire qu'on a un projet routier, mais on lui donne,
36:42on lui donne, on lui accorde ses carrières d'intérêt public.
36:47Mais ils ont beaucoup d'avantages.
36:49Ils ne payent pas les impôts, ils importent toutes les choses gratuites.
36:53Mais le carrière commercial doit passer par les pays.
36:59Il doit payer les impôts.
37:01Si celui qui a une carrière publique commence à vendre le gravier,
37:06il va le vendre à un prix très moins cher, parce qu'il ne paye rien.
37:12Alors il faut protéger l'industrie locale.
37:15La convention qui donne ses carrières à l'intérêt public exige qu'on ne vende pas ce gravier.
37:22Ça peut faire l'objet d'un don, mais on ne le vend pas.
37:25Mais qu'est-ce qu'on a constaté récemment ?
37:27C'est que c'est devenu le carrière commercial.
37:30Ils vendent le gravier au détriment de ceux qui sont habilités à vendre le gravier.
37:36Donc beaucoup de carrières commerciales, ce sont les Cameroonais qui ont des carrières commerciales.
37:40Donc on veut protéger.
37:42Au contraire, on veut donner le pain quotidien aux Cameroonais.
37:46Alors c'est pourquoi on a pris ces mesures,
37:50et on a même sanctionné beaucoup de collaborateurs qui sont en complicité.
37:55Ils sont mêlés dans cette activité.
37:58Donc le message est bien passé,
38:02et nous avons saisi tous les délégués régionaux avec tous les gouverneurs et les préfets
38:07pour que cette loi soit respectée.
38:10Cette semaine en Conseil des ministres,
38:12le chef du gouvernement a dénoncé et décrié l'absentéisme dans l'administration publique.
38:21Nous allons réentendre dans cet élément
38:25les instructions et les orientations que le Premier ministre a données aux membres du gouvernement
38:30pour stopper ce phénomène.
38:33Laurentine Bokono.
38:35L'absentéisme et l'indiscipline sont devenus endémiques dans l'administration publique camerounaise.
38:41Le constat est partagé par tous.
38:43Les moyens de lutte contre ce phénomène chronique le sont aussi.
38:47D'où la batterie de mesures prises par l'administration.
38:5030 jours d'absence irrégulière égale licenciement ou révocation d'office.
38:59C'est-à-dire que dès que l'agent public n'aura pas été à son poste de travail pendant 30 jours,
39:04il mérite tout simplement une révocation ou un licenciement.
39:09Il existe beaucoup d'autres mesures qui sont contenues dans le statut général de la fonction publique
39:16et dans un certain nombre de textes particuliers.
39:19Sur 8766 cas d'absence irrégulière signalée,
39:237133 personnels n'ont pas pu lever.
39:26La suspicion qui pesait sur eux.
39:28Dorénavant, qu'ils soient fonctionnaires ou contractuels d'administration,
39:32l'homme mangera à la sueur de son front.
39:35Le salaire c'est la compensation d'un travail fait.
39:38Ce n'est même pas d'un travail à faire, mais d'un travail fait.
39:41Donc, absentéisme, indiscipline, là il faut que ça cesse.
39:46Déjà en téléchargement est acté l'institution de la biométrie
39:50grâce à la mise en œuvre du pro-logiciel Aigle qui a pris son envol.
39:54L'application Aigle que nous sommes en train de finaliser en ce moment
39:59va nous être d'une très grande utilité.
40:02Parce que grâce à la biométrie, nous allons constater automatiquement les absences.
40:07Et évidemment, automatiquement aussi, le système va stopper tout.
40:12Le Premier ministre chef du gouvernement, Joseph-Diane Gauthier,
40:15recommande au ministre de la fonction publique et de la réforme administrative
40:19de travailler sur un projet de test réglementaire devant rappeler
40:23au personnel de l'État l'obligation de présence au poste de travail
40:27et les sanctions disciplinaires auxquelles il s'expose en cas de manquement grave.
40:32Au ministre de l'administration territoriale, instruction est donnée
40:36d'impulser à la diligence des chefs de six constructions administratives
40:40une synergie des services déconcentrés de l'État
40:43pour juguler le phénomène d'absence irrégulière.
40:46Du MINREX, en liaison avec tous les départements ministériels,
40:50en rapport à la délivrance des visas de courtoisie,
40:53il est attendu qu'ils fassent respecter les exigences relatives
40:57à la qualité des personnes éligibles.
41:01Est-ce que les ministres même donnent le bon exemple en matière de présence au travail
41:07dans certains cabinets et il n'est pas rare de se voir dire
41:12le patron n'arrive pas avant 11h ?
41:15Non, ce n'est pas heureusement le cas dans notre ministère.
41:21Je pense que l'enthousiasme pour faire marcher le secteur
41:27et ce message d'impliquer tous les collaborateurs dans le traitement des dossiers
41:34et je peux vous assurer que la Direction des Affaires Générales,
41:37en boîte de collaboration avec le secteur général,
41:40avant même ce conseil des cabinets, ont pris les mesures adéquates
41:46pour assurer que ceux qui sont mis à notre disposition doivent faire leur travail.
41:52Le Cameroun est accablé par la presse et les ONG.
41:55On l'accuse de fermer les yeux devant l'exploitation des enfants dans les mines.
42:01La localité de Kambélé revient souvent comme parfaite illustration.
42:06La tsunami elle-même a recensé en 2022 un peu plus de 800 enfants
42:12sur les sites miniers de la région de l'Est seulement.
42:15C'est une affaire qui dépasse le gouvernement ?
42:18Pas du tout. En ce qui concerne le problème de l'Est,
42:22je peux citer le cas de Kambélé en particulier.
42:25Nous avons pris un instrument législatif.
42:28Il y avait une école qui devait même tomber parce que les gens créaient sans autorisation.
42:34Et nous avons sécurisé ce périmètre de deux kilomètres pour sauver ces structures.
42:39Mais c'est quoi ? C'est les enfants.
42:41Donc la seule chose, c'est d'attaquer ce problème par la technologie.
42:46Migration vers le système avasco.
42:50C'est ça qui va donner le travail aux enfants qui sont qualifiés.
42:54Et les enfants, les parents et tout le monde vont avoir les moyens pour envoyer les enfants à l'école.
43:00Nous avons déjà le dispositif où tout le monde qui pratique même le semi-mécanisé
43:06doit réaliser les projets au profit de la population, doit construire les écoles.
43:11On a cinq volets, santé, éducation, travail public, énergie.
43:18On doit choisir pour mettre quelque chose au profit de la population.
43:22Nous avons déjà identifié trois milliards de projets juste pour l'information qui se passe actuellement à l'Est.
43:29Mais je vous assure que la mine industrielle, la mine comme définie par le président de la République,
43:36c'est ça qui va résoudre le problème des enfants.
43:38Le Cameroun a été suspendu de l'initiative pour la transparence dans le secteur des industries extractives depuis mars 2024.
43:46Qu'est-ce qui est fait pour réintégrer l'initiative ?
43:50Le problème principal, c'était la société civile.
43:52Je répète que le Cameroun a été suspendu parce que la société civile n'a pas respecté les normes étielles à l'heure en quoi.
44:02Donc nous avons déjà, il y avait certains membres de la société civile qu'on devait changer.
44:09Nous avons repris beaucoup de choses.
44:12Et je pense que dans le délai imparti, nous avons revenu avec un comité plus discipliné et plus exemplaire de la notion de la transparence.
44:28D'ailleurs, nous avons été félicités pour la transparence, le secteur de la transparence.
44:33Le Cameroun est félicité parce que tous les permis, toutes les conventions minées sont publiées sur le site web et tout.
44:41Un mot rapide, un mot de plus sur l'industrie.
44:43La politique d'import-substitution doit s'appuyer sur l'industrie.
44:48Quand on voit le niveau des dettes intérieures du Cameroun, la dette due donc à ce qui sont supposées être les industriels locaux.
44:58Quand on voit également les divergences entre le patronat et le gouvernement.
45:03L'inertie même dans la mise en œuvre du plan directeur d'industrialisation depuis qu'on en parle.
45:10On a l'impression que l'industrie n'est prioritaire que dans les discours et les documents.
45:17Non, l'industrie, comme vous l'avez bien cité, vous voyez, s'importe.
45:24Il y a quelques années, il y avait pénurie de ciment au Cameroun.
45:30Aujourd'hui, nous sommes pays exportateurs de ciment.
45:34Nous avons beaucoup de programmes déjà alignés pour l'aval du secteur minier.
45:41Nous avons la cidrologie métallurgique qui est déjà placée avec les sociétés locaux qui vont transformer.
45:49Écoutez, ce qui sort de la mine est peut-être à 64% ou bien le cadre imbalance 70%.
45:56Mais ce n'est pas utilisable à l'industrie.
45:59Nous avons déjà situé les sociétés qui vont rendre ça en billet.
46:05Parce que si ce n'est pas en billet, ça ne peut pas être utilisé pour la transformation ou bien pour produire toutes les choses que vous voyez localement.
46:14Et nous avons déjà identifié un projet qui va transformer au moins, c'est le minimum pour commencer, 3 millions de tonnes de fer pour la sous-région.
46:24Le problème fondamental, le président de la République a pris des mesures très adéquates qui sont la fondation de l'industrie.
46:32La première chose, c'est l'énergie.
46:34Si vous voyez le projet de Minimata dans la signature de la convention orale il y a 7 semaines,
46:40la première chose, on a exigé, et je dis qu'on a exigé, la transformation du bauxite en alumine comme condition préalable.
46:50Ça va être le cas et cet alumine va alimenter notre usine d'aluminium.
46:59Et la société qui entre dans ces jeux veut aussi racheter ou prendre une grande partie d'aluminium.
47:09Ça veut dire que la filée bauxite, alumine, alumine, aluminium est déjà assurée en entrant dans cette convention.
47:17Pour nous l'industrie c'est quand 70% des matériaux sont de provenance locale.
47:24Si quelqu'un va prendre le Coca-Cola, le poudre, il mélange.
47:29Ce n'est pas l'industrie, c'est le commerce.
47:32Donc nous voulons voir la transformation des matières primaires comme on est.
47:36Il n'y a pas beaucoup de transparence et d'informations sur les richesses minières, leurs destinations, ce qu'elles rapportent ou peuvent rapporter.
47:45Cette loi du silence-là, elle est voulue et entretenue ou alors les choses peuvent et vont changer ?
47:52J'ai l'impression que les Camonais sont un peu trépassés.
47:56Oui, toutes ces conventions sont là et chacun peut prendre la peine de lire et voir les retombées.
48:04Chaque jour on nous demande les mêmes questions.
48:06C'est pourquoi nous avons créé ce comité dont j'ai parlé au début de la discussion pour informer.
48:14C'est-à-dire à la porte de tout le monde.
48:16Les Camerouns produisent quoi ? Les autres pays produisent quoi ?
48:21Quelles sont les retombées d'État par rapport au Ghana, par rapport au Botswana, par rapport au Côte d'Ivoire ?
48:29Si nous avons les faits, est-ce que c'est nous seuls ?
48:32Non, écoutez, les autres pays ont aussi les faits.
48:35Nous ne devons pas être… il faut que notre secteur soit compétitif vis-à-vis des autres pays.
48:42Les citoyens vont souvent trouver ces informations où ?
48:45Mais les informations, je dis déjà, elles ne vont pas.
48:50Tout ce qui est négocié se trouve dans les conventions minées.
48:55Et si vous allez sur le site MinMint, vous allez trouver la convention minée signostique, publiée.
49:01Et le comité que vous avez installé au mois de juillet, lui, il va s'occuper de quoi ?
49:05Lui, il veut juste mettre ça à la porte de tout le monde.
49:09Si vous voyez ce que le bauxite, ce que l'État, comme retombée l'exportation du bauxite en Guinée, donne,
49:17vous allez comprendre qu'on a fait dix fois plus que la Guinée.
49:21Donc s'il n'y a pas ces études comparatives, on va continuer à poser les mêmes questions.
49:26Dernière actualité cette semaine, le salon international de l'artisanat du Cameroun,
49:33également inauguré par le premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dionne Gauthier,
49:38avec une innovation, une originalité cette année, ce sont les journées patrimoniales régionales,
49:46imaginées par le ministre des Petites et Moyennes entreprises, Achille Basilekine III,
49:52pour valoriser donc, en quelque sorte, le potentiel de chacune de nos dix régions.
49:59Laurentine Bokono.
50:01Complètement transformé pour la circonstance, l'esplanade du musée national mobilise des artisans d'ici et d'ailleurs.
50:09Attendu, 10 000 visiteurs pour 510 stands d'exposition.
50:13Autour du premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dionne Gauthier, les membres du gouvernement,
50:18les invités spéciaux, le corps diplomatique, les chefs de délégation des pays membres de la Côte d'Ipas,
50:24l'instance fêtière panafricaine de coordination pour le développement et la promotion de l'artisanat.
50:30D'un seul cœur, tous ont suivi la locution du président en exercice du Côte d'Ipas, Serge Nyanyodem Pouda,
50:37ministre burkinabé du développement de l'industrie, du commerce et des petites et moyennes entreprises.
50:43En saluant la riche et fructueuse coopération entre son pays et la République du Cameroun,
50:49il a saisi l'occasion pour faire du Cameroun le pays invité d'honneur au SIAC en préparation dans les prochains mois à Ouagadougou, au Burkina Faso.
50:57Pour le rendez-vous de Yaoundé, la Tunisie, pays invité d'honneur, convie les visiteurs à découvrir le riche patrimoine artisanal tunisien,
51:06fruit de siècles de compétences et de traditions transmises de génération en génération.
51:11Dit en français et en anglais, le discours officiel d'ouverture du représentant du chef de l'État
51:17fera une démonstration du numérique comme l'un des piliers de la vulgarisation des activités du secteur artisanal.
51:25Le thème de cette édition, et je cite, le numérique comme facteur de développement durable de l'artisanat et d'inclusion globale des artisans,
51:37donnera l'occasion aux acteurs de s'informer sur les opportunités de faire du numérique l'un des piliers de la vulgarisation de leurs activités et de leurs produits au niveau national et international
51:55et d'en faire un mécanisme de réponse approprié au problème de commercialisation auquel le secteur artisanal est confronté.
52:05La coupure du ruban symbolique a ouvert les portes à la découverte des stands d'exposition.
52:11La participation des artisans nationaux et internationaux est impressionnante.
52:16Ceci atteste avec éloquence de l'importance de ce secteur créateur de richesses et d'emplois,
52:22appelé par ailleurs à contribuer à l'amélioration des conditions de vie des acteurs et au développement économique, social et culturel des pays partenaires.
52:32Un donné à voir et à revoir.
52:35Professeur Foucalistos Gentry, on va passer rapidement parce que nous n'avons plus assez de temps.
52:42Je termine par une ou deux considérations politiques et un peu personnelles.
52:47Vous êtes quelques-uns dans le gouvernement à avoir déjà été, par le passé, député.
52:53Une fois donc on a été député, membre du gouvernement, qu'espère-t-on encore ? Qu'attend-on de plus en politique ?
53:04On passe à la force de l'expérience.
53:13Vous savez, nous avons une très bonne compréhension de ce qui se passe sur le terrain.
53:20Et nous avons cette opportunité de comprendre les doléances des populations de masse et conscription,
53:29parce que j'ai eu à travailler avec eux à la base.
53:34Je peux seulement dire que ça nous donne la force de l'expérience.
53:4016 ans comme secrétaire d'État, même en cas de congé des titulaires au poste de ministre,
53:48l'intérim était toujours assuré par un autre ministre ou un ministre d'État.
53:53Jusqu'à ce 30 janvier 2023, où le monde a appris votre désignation comme ministre par intérim,
54:00certains, y compris dans votre équipe, estiment que tout ce que vous faites aujourd'hui,
54:06c'est pour être confirmé au prochain gouvernement comme ministre des Mines.
54:10Est-ce que c'est à cela que vous pensez en vous rasant tous les matins ?
54:16Comme les autres ont dit, ils pouvaient attendre qu'il soit confirmé pour faire quelque chose.
54:22Moi, je peux vous assurer que je suis très fier de la confiance que le président de la République a mis en moi.
54:32Je n'étais pas fonctionnaire, j'étais député.
54:37Je pense qu'à travers mon CV, on m'a appelé à donner mes petites connaissances pour le développement de ce secteur.
54:48Je l'ai fait avec fierté et j'ai fait avec beaucoup d'honneur pour la confiance que le président de la République a voulu mettre en moi.
54:58Donc, il n'y a pas de question, je l'ai fait, et je vous le dis, avec une passion,
55:05parce que ce pays m'a donné une formation dans la meilleure université du monde.
55:12Je n'ai qu'une seule devoir, de rendre à ce pays ce que ce pays a fait pour moi.
55:19Et je l'ai fait avec fierté.
55:21Donc, quand vous allez à l'église, comme ce matin, en priant, ce n'est pas pour dire,
55:26mais Seigneur, qu'est-ce que tu attends donc pour que cette affaire se confirme ?
55:31Non, c'est pour dire, Seigneur, merci pour ce que j'ai eu à faire pour mon pays.
55:37Je suis juste un simple Cameroonien qui a eu le privilège de servir son pays.
55:42Et comme je dis, je peux seulement dire à celui qui m'a fait confiance, merci.
55:48Je peux seulement dire, Dieu, merci, parce que je ne mérite pas.
55:53Je pense que c'est une faveur de Dieu et de l'homme.
55:57Moi également, Monsieur le ministre, je voudrais vous dire merci.
56:01Je vous remercie, Focalistus Gentry, ministre ad interim chargé des mines de l'industrie du développement technologique.
56:07Merci d'avoir accepté l'invitation de la CRTV.
56:11Merci.
56:12Mesdames et Messieurs, tout passe et nous passons tous, mais le pays restera.
56:19Prenons donc grand soin de notre chère patrie, notre terre chérie, le Cameroun.
56:24Bonsoir.